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samedi 4 juin 2011

Une bactérie tueuse s’attaque au système bancaire.




Depuis plusieurs mois, une contamination nouvelle s’attaque au système bancaire : l’APLOMB. Au début, les banques n’ont pas prêté attention à cette nouvelle menace et ont appliqué les vieilles recettes habituelles : mépris, arrogance, dérision, indifférence.

Les vecteurs de la contamination sont les « clients ». Pas tous, ceux qui sont plutôt en fond de grille, qui n’ont pas beaucoup d’argent et qui, en général, ne disent jamais rien. Ces clients ont été surexploités par la banque qui les a saignés à vif.

Les premiers symptômes sont des courriers. En général, ceux-ci provoquent une hilarité grasse et forcée de la part des employés. Ceux-ci se croient vaccinés par leur Direction qui, pensent-ils, les protège. Tragique erreur d’appréciation. La lettre qu’ils ont sous les yeux, signée de l’APLOMB est une bactérie tueuse et c’est déjà trop tard.

Le banquier tente parfois de se soigner lui-même en répondant à ce document. Tragique erreur. « Hell c’est Hell » qui peut se traduire par l’enfer, c’est l’enfer. C’est ainsi que le LCL s’est plongé dans cette spirale infernale.

Les souches bactériales sont différentes. Il y en a de multiples variétés. Curieusement, les hommes ont tendance à donner des noms féminins à leurs prédateurs les plus terribles. Les ouragans par exemple, Katrina, Chloé, Diana, Alicia… En Indochine, à Dien Bien Phu, ils avaient nommé ainsi les collines d’où venait la mort, Huguette, Béatrice, Eliane, Anne-Marie…

C’est comme ceci que nous appellerons nos différentes souches. Audrey, tranquille, discrète, mais qui dévore le Crédit Mutuel de l’intérieur. Claudine, dangereuse, elle s’acharne sur sa banque depuis des années, impossible de s’en débarrasser. Monik, Nathalie, Simone et d’autres rongent le système.

Devrais-je parler de la souche Régine, capable de s’attaquer avec le même succès à plusieurs banques de front. Celles-ci ont essayé de se guérir en faisant appel aux politiques. Encore une fois, tragique erreur. Et enfin, la plus terrible, Barbara. Originaire d’Amiens, son action sera mortelle pour le Crédit du Nord qui a tout essayé, mais de manière tellement maladroite que l’infection s’est chaque fois aggravée.

Alors, « il y a-t-il un flic pour sauver les banques ? » Non, il n’y a pas d’antidote ni d’antibiotique. Les banques ne peuvent rien faire d’autre que d’attendre et de rembourser quand elles sont infectées.

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