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lundi 17 octobre 2011

Banques : « un peu de patience, elles vont bientôt plier sous le poids de l’exécration publique » Jean-Paul Marat, avril 1793


Selon une dépêche du 13 octobre 2011 de l’agence Novopress, la Hongrie vient de déclencher la guerre contre le système bancaire international.

Selon Machiavel, « quand il y a conflit d’intérêt, la guerre est inévitable. On peut la retarder, mais toujours au profit de l’adversaire. ». Les Français peuvent méditer cela. Contrairement aux Grecs, ils pourront, en mai 2012, casser le processus d’inféodalisation totale au système bancaire et retrouver la maîtrise de leur destin. Celle-ci passe d’abord par la maîtrise de leur monnaie.

Pour en revenir à la Hongrie, comme en France, les particuliers ont souscrit de nombreux emprunts toxiques contractés en francs suisse ou en euro. (La monnaie de la Hongrie est le Forint).

Budapest a adopté en septembre dernier une loi permettant aux particuliers s’étant fait piéger par les banques au travers de produits financiers complexes basés sur des monnaies étrangères, d’en obtenir le remboursement dans la monnaie nationale. Ils vont ainsi bénéficier d’un taux de change fixe préférentiel.

Et ce seront aux banques de payer la différence, ce qui se chiffre en milliards.

En France, fille aînée du système bancaire, ce sont les épargnants qui assurent les bénéfices des banques en perdant un grande partie de leurs économies, et les emprunteurs, en payant des intérêts de plus en plus élevés, jusqu’à la récupération de leur maison par la banque.

Le gouvernement Hongrois a la ferme volonté de « mettre fin à l’ère des banquiers pour protéger les gens dupés par une pratique qui leur fait porter tous les risques et toutes les pertes »

Ceci est-il possible en France ? Non, tant que la BDF (bande du Fouquet’s) garantira le système.

Faut-il plaindre les banques françaises qui vont encore perdre des milliards ? Non, n’oubliez pas que toutes les pertes des banques sont garanties par les contribuables français depuis 2008.

Certaines mauvaises langues reprochaient au président français d’avoir encore des gènes hongrois. Qu’ils se rassurent, il n’en est rien, malheureusement pour nous. Il est bien le digne héritier de la monarchie absolue basée sur les privilèges des plus riches.

En 2012, ce sera peut-être la fin de leur monde, à condition que les Français ne se trompent pas de bulletin de vote.

www.aplombfrance.fr

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