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dimanche 30 octobre 2011

Ne laissez pas des personnes âgées ou diminuées face aux banques : précautions indispensables.


Ne laissez pas des personnes très âgées ou diminuées face aux banques : les précautions indispensables.

A la lumière de très nombreuses affaires, il s’avère que les personnes âgées et diminuées sont une proie idéale pour les banques. Ne les laissez pas seules face à elles. C’est un devoir de vigilance citoyenne, c’est une obligation morale et une nécessité économique.

En dehors des détournements et escroqueries avérées, comme celle de la Caisse d’Epargne de Nîmes, et sans malversation, il y a quelques précautions indispensables à prendre.

Il faut savoir qu’un banquier doit « placer » une multitude de produits auprès de sa clientèle. Le sourire et la technique du vendeur permettent de gommer les défauts du produit. Une signature forcée et c’est la catastrophe.

Tout d’abord, les placements. Il ne viendrait plus à l’idée de personne de placer son argent sur des supports en action ou dans certaines monnaies, comme en Euro. Le vendeur se réfère souvent à des performances du passé que l’on ne trouvera plus dans l’avenir. Les 30 glorieuses, c’est fini.

Tout ce que l’on peut espérer de ces placements, c’est, dans le meilleur des cas, récupérer son capital, mais le plus souvent, c’est une grosse perte qu’il faut éponger.

Et pour éponger les pertes récentes, il faut trouver de nouveaux souscripteurs, plus naïfs que les précédents.

Les personnes âgées représentent une proie idéale. Elles ne connaissent en général pas grand choses aux affaires financières et se font avoir, à la confiance, par le vendeur. Celui-ci a été formé pour cela. Il parle d’abord des enfants et petits enfants, s’enquiert de la santé de la personne, lui fait raconter ses misères avec détails et un intérêt non dissimulé, parle de l’avenir, de l’argent et des placements. Il insiste sur la sécurité, s’appuie sur la confiance qu’il inspire, une signature et en route pour l’hémorragie financière.

Il y a aussi les assurances. Ce sont, en général, des assurances décès accidentel, peu chères, une trentaine d’euros par mois, et qui se signe sur un coin de table avant de se séparer.

Ces assurances ne peuvent pas marcher car elles sont basées sur des « exclusions croisées ». Si vous échappez à une exclusion, vous tombez dans une autre. Par exemple, les assurances décès accidentel vont exclure les liens avec un véhicule à moteur. Reste les accidents domestiques, mais le décès au domicile est exclu. Il faut donc que la personne soit dehors, et qu’elle tombe sur la tête. Ce sera aussi exclu car les antécédents médicaux mettent un doute sur sa santé. Dans tous les cas, si par miracle, on a la chance de mourir conformément aux conditions des assurances, qui, dans la succession, saura qu’un contrat a été signé.

Ce type de contrat, extrêmement lucratif puisqu’il ne comporte aucun risque pour la compagnie d’assurance, ce contrat est souvent placé aux clients dans le cadre d’un chantage. « Vous voulez un découvert de 500 euros jusqu’à la fin du mois ? D’accord, mais signez d’abord l’assurance.

Et c’est ainsi que, lors de l’ouverture de la succession d’un être cher, le notaire découvre une situation hallucinante de contrats qui ont perdu beaucoup de valeur, et qui en perdent encore plus lors des remboursements par anticipation. De plus, les prélèvements se font après le décès en engendrant des frais énormes.

Si vous avez un être proche qui se trouve au crépuscule de sa vie, faites très attention à ses rapports avec le banquier. Vérifiez tout. C’est souvent difficile car, par pudeur, on ne parle pas d’argent dans ces circonstances. Si vous avez un doute, signalez-le. Vous aurez des grosses surprises.

Vous pouvez également contactez notre association :

www.aplombfrance.fr

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