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jeudi 1 décembre 2011

L’affaire des éthylotest : un énorme scandale politico-financier passé totalement inaperçu.


Le gouvernement vient de l’annoncer : un éthylotest devra être présent dans chaque voiture. A priori, bravo, nous allons épargner des morts chaque année.

Eh bien non, cette fois-ci, ça ne marchera pas et au contraire, le nombre de tués risque d’augmenter.

Aujourd’hui, si vous avez bu, vous allez ou non prendre le volant de votre voiture. C’est vous qui vous sentez et surtout, qui savez ce que vous avez ingurgité. L’homme raisonnable prendra un taxi, l’inconscient prendra le volant.

Ce qui va changer avec l’éthylotest dans la voiture.

Le raisonnable et l’inconscient vont alors s’en remettre au verdict de cet appareil.

L’homme raisonnable va souffler. 0,42 grammes. Très bien, il prend alors le volant.

Malheureusement, cette homme est chétif, de constitution fragile, souffre de problèmes de santé, prend des médicaments.

De plus, les éthylotests sont imprécis, sujets aux erreurs et peu fiables. En tout cas, ils ne tiennent pas compte des facteurs aggravants.

Mais, leur caractère obligatoire est interprété comme une autorisation divine.

Et le chauffeur se plante 2 kilomètres plus loin dans un camion.

Quant à notre homme inconscient. Il souffle. 2 grammes 9. De toute façon, l’appareil n’étant pas relié au système d’allumage, il prendra quand même le volant. Et boum.

Cette fausse impression de sécurité risque d’être mortelle.

Alors pourquoi rendre cette mesure obligatoire alors que tout homme sensé va en dénoncer les dangers.

Comme chaque fois en matière de sécurité, les lobbys sont aux aguets. Nous avons eu le même schéma avec le gilet jaune fluorescent.

On insiste auprès des décideurs sur le besoin de sécurité, sur tous les drames routiers, sur le nombre de morts qu’il faut baisser, sur les ravages de l’alcool.

Ensuite, on présente cet éthylotest comme le seul moyen de sauver des milliers de vie.

Quand la décision va être prise, les financiers investiront vite fait en Chine dans des usines où des esclaves vont assembler ces appareils. Pour ça, pas besoin de formation, on prend une carte à puce, un capteur et un lecteur, on l’entoure de deux coques en plastique que l’on clipse, on y rajoute une pile et c’est fait.

C’est aussi simple que de confectionner un hamburger.

L’appareil a coûté quelques euros. Il sera revendu en France au 30 millions de propriétaires de voitures, en moyenne 180 euros.

Résultat, plus de 5 milliards de bénéfices.

Ca vaut le coût de courtiser les politiciens pour les sensibiliser à la sécurité.

Seulement là, c’est le contraire, et pendant que certains vont compter leurs milliards, des familles compteront leurs morts.

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