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vendredi 23 décembre 2011

Suite du "Wackengate" découvert par le "Canard" Question sur la responsabilité pénale des bénévoles du Crédit Mutuel


Messieurs,

J’ai pris connaissance d’une polémique qui se développe autour des responsabilités pénales des administrateurs bénévoles des agences des banques mutualistes..

M’étant renseigné, j’ai trouvé autant de réponses que d’interlocuteurs. Dans tous les cas, j’ai eu la singulière impression de gêner et de déranger. Quant aux réponses, elles sont toutes imprécises et en tout cas, des chefs d’œuvres de langue de bois.

L’adage « interdire la question, c’est donner la réponse » est en train de se vérifier. Or le sujet inquiète de plus en plus de ces gens, comme moi, à qui l’on a vanté les vertus du mouvement mutualiste créé à l’initiative de Frédéric-Guillaume Raiffeisen pour lutter contre le pouvoir funeste des usuriers.

Ma fonction ? Je croyais qu’il s’agissait de représenter, de protéger et de défendre les sociétaires de la Caisse Locale. Il n’en est rien. Nous sommes pourtant saisis par des réclamations de gens que l’on connaît. Quand nous les présentons au Directeur, nous nous faisons sèchement rabrouer, ou les explications sont si vaseuses qu’un gros doute s’est installé en nous.

De plus, en Assemblée Générale, nous ne sommes ni sourds, ni aveugles. La dernière fois, un artisan connu du quartier a voulu prendre la parole sur un problème particulier. Il lui a été répondu que ce n’était ni le lieu ni le moment d’étaler des problèmes personnels.

Comment voulez vous que l’on ne se pose pas des questions. Pourtant, les réponses, vous les avez. Il m’a été répondu qu’un administrateur était là pour assurer le rayonnement de sa caisse locale dans le tissu associatif de sa ville et de convaincre les différents acteurs de l’intérêt qu’ils ont à ouvrir un compte. Je ne suis pas totalement idiot, et je pense que nous avons une fonction de VRP non payés.

Quant à nos responsabilités. La Caisse Locale est montée sous forme d’association. Elle est dirigée par un Conseil d’Administration bénévole.

Point, c’est tout, je m’arrête là. En cas de plainte pénale, nous sommes responsables, et ce, malgré vos explications fumeuses et embarrassées.

Cette fonction exercée de cette manière a un nom : homme de paille.

J’espère de tout cœur me tromper dans mon raisonnement et que vous allez m’apporter la preuve du contraire. De plus, je ne voudrais pas subir le sort d’un administrateur de Nîmes qui s’est vu interdire l’entrée du Conseil d’Administration parce qu’il appartenait à une association de consommateurs bancaires. Eh oui, tout se sait.

Dans l’attente de votre réponse qui sera de nature à me rassurer je l’espère, veuillez croire, Messieurs, en l’expression de mes sentiments mutualistes les meilleurs.

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