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dimanche 22 janvier 2012

Congrès de la SFIO au Bourget. Des grandes lignes, des orientations, des pistes, mais toujours pas de concret.


Congrès de la SFIO au Bourget. Des grandes lignes, des orientations, des pistes, mais toujours pas de concret.

Les électeurs n’en veulent plus de ces discours fleuves au cours desquels des problèmes sont abordés dans leur globalité, des pistes à explorer sont définies, des garanties sont apportées, des grands thèmes sont exposés, on applaudit, on se quitte, on rentre chez soi.

Par le passé, ces grand-messes étaient nécessaires comme démonstration de force et moment de rassemblement. Mais au-delà des horizons radieux et des lendemains qui chantent, le peuple est frustré.

Il reste sur sa faim car il a besoin de concret. Tel problème aura telle solution et sera financé de telle manière. Les gens ne sont pas idiots, ils sont bien renseignés et ont une capacité d’analyse et de jugement que ne peuvent soupçonner les énarques qui nous représentent ou qui nous gouvernent.

Il ne se nourrissent plus de promesses, ils en ont une indigestion jusqu’à la nausée. Ils savent que la situation est dramatique, qu’il faudra encore faire de gros efforts et surtout, qu’il faudra des mesures radicales, voire révolutionnaires pour en sortir.

L’Euro, la dette, la dictature financière, la mondialisation, voici ce qu’il faut remettre en question comme la fait l’Islande entre autres. La France a changé et ils le savent. Le peuple est exploité par un système financier qui impose son diktat.

Si l’on veut trouver les bonne solution, il faut poser les vrais problèmes clairement voire crûment.

L’utopie n’a plus sa place quand des femmes et des hommes survivent et crèvent en silence.

On ne soigne pas le cancer avec de l’aspirine.

C’est pourtant ce qui se passe au Bourget où, tel Lindbergh il y a 85 ans, un candidat venu d’un autre monde vient de se poser au milieu de la foule ébahie.

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