Nombre total de pages vues

mardi 3 janvier 2012

Sécurité routière : vague de répression pour sauver des vies. Suicides : on laisse les assassins de la finance tuer en toute impunité.


Il y a 25 ans, la route tuait 12.000 personnes. Par ailleurs, 12.000 personnes décidaient de mettre fin à leur jours.

Aujourd’hui, c’est 3.000 personnes de trop qui meurent sur les routes, mais c’est toujours 12.000 personnes qui se déglinguent.

Pour faire cesser l’hécatombe sur les routes, des mesures ont été prises dans tous les domaines.

Sur le réseau routier, les collectivités ont été mises à contribution : aménagement des carrefours, déviations, suppressions des points noirs, signalisation, etc.

Sur les voitures : efforts énormes des constructeurs, normes draconiennes de sécurité, contrôles techniques, etc.

Sur les conducteurs : éducation, répression sur le comportement, alcool, vitesse, conduite dangereuse, etc.

Quand on fait les efforts nécessaires, c’est douloureux pour tout le monde, mais ça paye. 9.000 vies sauvées chaque année.


Mais qu’a-t-on fait pour prévenir le suicide ? Rien, absolument rien. Et les statistiques ne donnent jamais les vraies causes. Jamais on ne va écrire :

« La banque de ce commerçant lui a retiré son découvert du jour au lendemain, puis l’a taxé de frais énormes avant de le ficher pour qu’il perde tous ses fournisseurs. Au bord de la faillite, la banque lui a fait signer une hypothèque sur sa maison, puis l’a encore taxé pour le mettre en situation de cessation de paiement et l’a achevé en récupérant la maison pour une bouchée de pain. »

Mais on va plutôt écrire : « de toute façon, il était en dépression… »

C’est plus laconique, c’est plus court, et surtout, le chargé de clientèle responsable de sa mort peut dormir tranquille.


A chaque accident mortel, une enquête est diligentée pour en décortiquer les causes, et les responsabilités et prendre les mesures adéquates. C’est en faisant cela que les morts sont passés de 12.000 à 3.000.

A chaque suicide, il faut faire ce type d’enquête, notamment étudier tous les mouvements bancaires et punir sévèrement les vrais responsables.

Mais on ne le fera jamais et c’est pour cette raison que le nombre de suicidés va augmenter chaque année.

1 commentaire:

  1. merci encore de parler de ces oubliés. La crise a bon dos, les banques et l'état et les politiques qui les soutiennent car ceux qui ne disent rien conçoive c'est bien connu.
    C'est vrai d'ailleurs pourquoi ne pas sauver une personne anticiper ses problèmes, au lieu de les ignorer oui la crise a bon dos et cela ne fait que commencer

    RépondreSupprimer