(Extrait du "livre noir de la banque" de Gérard Faure-Kapper aux éditions Luthenay)
Une crise
inespérée
Beaucoup s’accordent à
reconnaître la responsabilité du système bancaire dans la crise qui a frappé les
économies mondiales.
Au quotidien, ce sont
des fermetures d’entreprises, du chômage et de grandes difficultés financières.
Une banque va rompre arbitrairement son soutien à une petite entreprise, puis
elle va la mener à la faillite et la contraindre à fermer. Dépôt de bilan et
licenciements. Les employés au chômage vont également connaître d’insoutenables
difficultés et deviendront une nouvelle proie pour le prédateur financier. Les
banques se complaisent dans ce marasme économique qu’elles ont provoqué et qui
représente une partie si importante des bénéfices. Une petite entreprise
familiale de fabrication de meubles dans une sous-préfecture de l’Indre et Loir
n’intéresse pas les traders parisiens.
Chaque fois qu’une
banque détruit une entreprise, elle gagne sur tous les tableaux. Les pouvoirs
publics laissent faire car une banque appartient à ses actionnaires, c’est le
droit à la propriété. Ce même droit fait la fortune des puissants parce qu’il
est dénié aux simples citoyens. Leur argent ne leur appartient plus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire