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jeudi 31 mai 2012

« Le mutuel, en saignant, nous ouvre la barrière… »




Par Gérard Faure-Kapper

Décidément, le Crédit Mutuel est allergique à la démocratie. Il pense qu’au niveau du pays, ce système politique devrait être calqué sur les pratiques de cette banque.

Une communication importante insiste sur l’appartenance de la banque à ses sociétaires, sur le fait qu’ils doivent leur rendre des comptes, sur le droit de vote de ceux-ci en assemblée générale.

Pour l’avoir pratiqué pendant des décennies, la réalité est toute autre. L’assemblée générale n’est qu’un hymne narcissique aux vertus de la banque, « ah s’kon est heureux, s’kon est heureux, s’kon est heureux ! » dit la chanson.

La réalité, c’est que le vote négatif d’une ou deux personne sera balancé par 500 ou 600 pouvoirs en blanc, que le vote ne porte que sur l’approbation des comptes, au demeurant déjà certifiés par un commissaire aux comptes. Je pourrais parler pendant des heures de cette manipulation qui a institutionnalisée le principe des « présidents – hommes de paille ».

C’est pour cette raison que le Crédit Mutuel ne supporte pas que des citoyens présentent leur candidature au suffrage universel. Dans les conseils d’administrations, tout est feutré et se passe par cooptation.

A Lyon, le CIC, filiale du Crédit Mutuel empêche deux candidats, connus pour leurs positions anti-banque, de se présenter en fermant les comptes de campagne.

A Nancy, le Crédit Mutuel enseignant s’acharne sur un sociétaire candidat aux élections législatives. Après lui avoir soutiré depuis des années des frais dans la plus totale illégalité, il lui refuse 4 chèques. Aucune information préalable, aucune lettre recommandée. C’est normal, déjà qu’on lui débite les frais de ces courriers, s’il fallait en plus les lui envoyer, où va-t-on !

Le sociétaire s’est présenté avec déférence et politesse au Directeur, pour lui donner divers documents relatifs à ces refus illégaux provoqués par des frais illégaux.

Le directeur s’est mis en fureur. Il a physiquement balancé les documents en l’air. « j’ai assez perdu de temps avec vous ! ».

Frédéric Guillaume Raiffeisen, réveille-toi, il a pété un câble ! 

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