Par Gérard Faure-Kapper
Décidément,
le Crédit Mutuel est allergique à la démocratie. Il pense qu’au niveau du pays,
ce système politique devrait être calqué sur les pratiques de cette banque.
Une
communication importante insiste sur l’appartenance de la banque à ses
sociétaires, sur le fait qu’ils doivent leur rendre des comptes, sur le droit
de vote de ceux-ci en assemblée générale.
Pour
l’avoir pratiqué pendant des décennies, la réalité est toute autre. L’assemblée
générale n’est qu’un hymne narcissique aux vertus de la banque, « ah s’kon
est heureux, s’kon est heureux, s’kon est heureux ! » dit la chanson.
La
réalité, c’est que le vote négatif d’une ou deux personne sera balancé par 500
ou 600 pouvoirs en blanc, que le vote ne porte que sur l’approbation des
comptes, au demeurant déjà certifiés par un commissaire aux comptes. Je pourrais
parler pendant des heures de cette manipulation qui a institutionnalisée le
principe des « présidents – hommes de paille ».
C’est
pour cette raison que le Crédit Mutuel ne supporte pas que des citoyens
présentent leur candidature au suffrage universel. Dans les conseils d’administrations,
tout est feutré et se passe par cooptation.
A
Lyon, le CIC, filiale du Crédit Mutuel empêche deux candidats, connus pour
leurs positions anti-banque, de se présenter en fermant les comptes de
campagne.
A
Nancy, le Crédit Mutuel enseignant s’acharne sur un sociétaire candidat aux
élections législatives. Après lui avoir soutiré depuis des années des frais
dans la plus totale illégalité, il lui refuse 4 chèques. Aucune information
préalable, aucune lettre recommandée. C’est normal, déjà qu’on lui débite les
frais de ces courriers, s’il fallait en plus les lui envoyer, où va-t-on !
Le
sociétaire s’est présenté avec déférence et politesse au Directeur, pour lui
donner divers documents relatifs à ces refus illégaux provoqués par des frais
illégaux.
Le
directeur s’est mis en fureur. Il a physiquement balancé les documents en l’air.
« j’ai assez perdu de temps avec vous ! ».
Frédéric
Guillaume Raiffeisen, réveille-toi, il a pété un câble !
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