Par Gérard Faure-Kapper
La
mairie de la commune de Sassenage, près
de Grenoble, a assigné la banque Dexia auprès du tribunal de grande instance de
Nanterre pour abus de confiance et faux.
Cette
commune est, comme des milliers d’autres, victime de ce que l’on appelle les « emprunts
toxiques ».
Pour
simplifier, le taux de ces emprunts était indexé sur le franc suisse. La hausse
vertigineuse de ce dernier a entraîné le coût du crédit dans son sillage.
Pour
l’exemple, la commune de Plaisir, près de Versailles, avait emprunté en 2008,
la somme de 13.483.000 euros. Le surcoût lié à cette indexation est de…
10.638.000 euros.
Pour
payer ceci la commune n’a que deux solutions qu’elle combine : restriction
des investissements et augmentation des impôts.
Si
l’on résume la situation des citoyens français.
A
leur travail, les augmentations et les primes sont supprimées car leur patron
doit financer les frais gigantesques des banques.
Dans
leur vie privée, ils se privent de tout pour payer les intérêts et frais
gigantesques des banques.
Dans
leur commune, ils payent des impôts supplémentaires pour que le maire boucle
son budget pour payer les intérêts gigantesques des banques.
Et
en plus, le projet de piscine est annulé, la réfection du stade attendra, la
voirie se dégrade, la mairie licencie et les classes ferment.
Le
pire, c’est surtout de savoir que les banques rackettent le pays en toute
illégalité. Chaque jour notre organisation démonte des dossiers bancaires pour
monter des dossiers judiciaires.
Notre
mouvement n’est pas contre les banques, il est pour le respect des lois
républicaines.
Un
candidat, dont je ne me souviens plus le nom, avait déclaré : « mon
véritable adversaire, c’est le monde de la finance, sans nom, sans visage, sans
parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et
pourtant, il gouverne.
Quel
dommage que ce candidat n’ai pas été élu, sinon le changement, ça aurait été
maintenant.
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