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vendredi 15 juin 2012

Emprunts toxiques. La mairie de Sassenage a assigné Dexia auprès du tgi de Nanterre




Par Gérard Faure-Kapper

La mairie de la commune de Sassenage,  près de Grenoble, a assigné la banque Dexia auprès du tribunal de grande instance de Nanterre pour abus de confiance et faux.

Cette commune est, comme des milliers d’autres, victime de ce que l’on appelle les « emprunts toxiques ».

Pour simplifier, le taux de ces emprunts était indexé sur le franc suisse. La hausse vertigineuse de ce dernier a entraîné le coût du crédit dans son sillage.

Pour l’exemple, la commune de Plaisir, près de Versailles, avait emprunté en 2008, la somme de 13.483.000 euros. Le surcoût lié à cette indexation est de… 10.638.000 euros.

Pour payer ceci la commune n’a que deux solutions qu’elle combine : restriction des investissements et augmentation des impôts.

Si l’on résume la situation des citoyens français.

A leur travail, les augmentations et les primes sont supprimées car leur patron doit financer les frais gigantesques des banques.

Dans leur vie privée, ils se privent de tout pour payer les intérêts et frais gigantesques des banques.

Dans leur commune, ils payent des impôts supplémentaires pour que le maire boucle son budget pour payer les intérêts gigantesques des banques.

Et en plus, le projet de piscine est annulé, la réfection du stade attendra, la voirie se dégrade, la mairie licencie et les classes ferment.

Le pire, c’est surtout de savoir que les banques rackettent le pays en toute illégalité. Chaque jour notre organisation démonte des dossiers bancaires pour monter des dossiers judiciaires.

Notre mouvement n’est pas contre les banques, il est pour le respect des lois républicaines.

Un candidat, dont je ne me souviens plus le nom, avait déclaré : « mon véritable adversaire, c’est le monde de la finance, sans nom, sans visage, sans parti, il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera jamais élu et pourtant, il gouverne.

Quel dommage que ce candidat n’ai pas été élu, sinon le changement, ça aurait été maintenant.

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