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mardi 24 juillet 2012

Apollonia: des banques mutualistes agressent et s'acharnent contre les clients qu'elles ont escroqués !



Copié collé du site de CBANQUE


Des victimes « agressées » par les banques

Claude Michel, président de l'assocation de victimes, a accusé les banques de « s'acharner » contre elles et de les « agresser » en demandant la saisie de leurs biens immobiliers, mobiliers et comptes bancaires. Il a demandé « réparation de tous les dommages », à savoir « l'escroquerie initiale, la restitution de l'argent par les banques et la prise en charge des coûts générés par ce scandale ».
Près d'un millier de personnes, selon l'avocat, ont été victimes de l'escroquerie par la société immobilière Apollonia, qui leur ont fait acheter à crédit des appartements -à des prix surévalués- pour un total d'un milliard d'euros. Les clients se sont retrouvés surendettés, voire ruinés, alors que leurs revenus locatifs et avantages fiscaux, découlant de leur statut de loueur en meublé professionnel, étaient censés couvrir la totalité de leurs investissements.

D'après leur avocat Me Jacques Gobert, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Paris, les victimes de l'affaire Apollonia attendent « la mise en examen de banques majeures » après celles de cinq autres établissements financiers dans ce dossier d'escroquerie présumée aux investissements immobiliers.
La juge marseillaise Catherine Lévy a mis en examen la semaine dernière la holding et deux filiales du Crédit immobilier de France (CIF), dont une en Rhône-Alpes-Auvergne, pour escroqueries en bande organisée, complicité et recel selon les cas. Deux jours plus tard, c'était au tour de la fédération régionale du Crédit Mutuel Méditerranéen et de sa caisse locale de l'Etang de Berre (Bouches-du-Rhône) d'être mises en examen pour escroqueries en bande organisée.
La justice leur reproche, dans les prêts accordés aux clients d'Apollonia durant les années 2000, des violations de la réglementation bancaire. « Les banques ont accepté de violer sciemment la loi à plusieurs reprises », a affirmé Me Gobert, l'avocat de l'association des victimes (ASDEVILM). Elles ont donc « participé activement à l'éscroquerie », selon lui.
Il leur reproche notamment de s'être « abstenues de fournir des informations » aux personnes démarchées par Apollonia et de ne pas leur avoir « notifié les offres de prêt ». Devant le tribunal « elles ont produit de faux documents », a également affirmé l'avocat qui a porté plainte pour « tentative d'escroquerie au jugement ».


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