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jeudi 16 août 2012

Premiers résultats de notre campagne: les huissiers reculent.


Par Gérard Faure-Kapper

Devant le harcèlement, l'intimidation, les menaces et les pressions de toutes sortes des huissiers, nous avons répondu par plusieurs lettres.

L'idée était de leur rappeler qu'ils évoluent dans un pays de droit, qu'il y a des règles et des lois que l'on rappelle sans cesse aux citoyens et qu'on leur applique toujours avec la plus grande sévérité.

Que ces lois s'appliquent aussi à leur profession, qu'ils n'oublient pas qu'ils sont officiers ministériels, que leur rôle est de signifier des actes.

Quand ils harcèlent un client, ils prennent le parti des banques, quand ils font des saisies sauvages pour récupérer leur part du butin, il s'agit d'un vol.

Quand ils affirment qu'un client doit de l'argent, ils ne sont pas capables d'avancer le moindre début de preuve comme la loi l'exige.

Que les clients ne contestent pas forcément leurs dettes, mais qu'ils aient des doutes sérieux et demandent l'arbitrage de la justice, comme c'est leur droit le plus strict.

Enfin il est certain que leurs coups de gueule, leur vulgarité, leur agressivité, leur lâcheté vis à vis des personnes vulnérables ne les dispenseront jamais de rendre des comptes à la Justice.

De plus, et à l'adresse des banques, c'est le comportement des huissiers qui créé le plus souvent les vices de formes qui feront annuler la dette par n'importe qu'elle juge.

Nous nous sommes rendu compte que les banquiers ont le même mépris pour cette profession. Une chargée de clientèle du Crédit Agricole de Haute Savoie a récemment menacé une cliente "si vous ne payez pas, on lâche les chiens...".

Voici comment les banquiers considèrent les huissiers. Personnellement je pense que c'est insultant pour la race canine. Un chien est un animal qui vous donne souvent son amitié et sa fidélité sans jamais ne rien demander en retour.

Résultat de cette campagne de rappel à la dignité, nous observons le recul de cette profession. Plusieurs clients m'ont signalé que les huissiers ont cessé leurs actions illégales et ont rendu le dossier concerné à la banque d'origine. Comme quoi il n'est jamais mauvais de faire des rappels à la loi.

Les gens doivent payer leurs dettes, mais pas 10 fois plus. Les huissiers ont un rôle. Ils doivent le remplir dans le cadre de la loi.

C'était utile de le rappeler pour éviter que notre pays ne devienne une mafiosie où la loi du plus fort et du plus brutal domine.


2 commentaires:

  1. le problème en France, c'est qu'en beaucoup de domaines, les députés votent des lois sensées protéger les citoyens d'une façon générale et les usagers en particulier des abus de pouvoir commis par les administrations et les usuriers de tout poil mais qu'il faille avoir soi-même recours à la justice pour que nos droits soient respectés, les plus fragiles d'entre nous étant les premières victimes de ces dénis propres aux républiques bananières.

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  2. Voici un courrier (sans réponse à ce jour) que j'ai envoyé au Tribunal des Affaires de la Sécurité Sociale, 7 rue des Chantiers, 78009 Versailles Cedex

    Poigny la Forêt, le 26 Juin 2012
    LRAR : Opposition à Contrainte

    Madame, Monsieur,

    Suite à la contrainte jointe reçue le 14 Juin pour un montant de 792,78 € de la part de SELARL LSL (Huissier), nous formons opposition car il nous est impossible de régler des quelconques frais, intérêts et pénalités que nous contestons alors que la somme totale des cotisations sociales Urssaf a été réglée jusqu’au 1er Trimestre 2012 ; les 792,78 € représentant on ne sait quels frais prélevés directement par SELARL LSL (Huissier) sur la saisie attribution de 1 225,31 effectuée le 18 Avril 2012 ; comme nous l’a expliqué l’Urssaf lors d’une conversation téléphonique.
    Déjà que les charges sociales sont très chères en France, les huissiers en profitent un maximum et portent ces sommes à un montant totalement inacceptable, illégitime et prohibitif.
    ... compte tenu de l’attitude procédurière, harcelante et intransigeante de l’Urssaf et amplifiée à haute fréquence par les huissiers. Ce n’est pas de cette manière discriminatoire et injuste que la France conservera des TPE sur le territoire alors que :
    • Notre banque a coupé les autorisations de découvert alors que les banques sont directement renflouées par la BCE et peuvent faire de la titrisation auprès de la BCE.
    • Les huissiers se gavent de frais et exploits en tous genres sur notre dos.
    • Certaines multinationales négocient en direct avec les organismes sociaux.
    • Les grands groupes et notamment les multinationales américaines jouissent d’une impunité notoire. Prenez par exemple Accent... qui centralise son cash-flow européen au Lux... et remonte ses bénéfices aux Berm...
    De plus, une exigibilité immédiate entraîne l’insolvabilité par manque de liquidité. Si pas de liquidité pas de paiement. Le juge doit avoir la compétence et l’intelligence de prononcer des décisions innovantes qui puissent faire sortir de ce rouleau compresseur où les créanciers sont trop gourmands, les huissiers voraces (vampires) vivant dans des hôtels particuliers de luxe et les pauvres débiteurs, exigibles jusqu’à la moelle, devant finalement aller à l’armée du salut.
    Compte tenu de tous ces détails, nous demandons la remise gracieuse des intérêts de retard.
    Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos respectueuses salutations.

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