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jeudi 13 septembre 2012

BANK PRIDE: 1.700 employés de banque manifestent à Paris



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http://www.cbanque.com/actu/32475/credit-immobilier-de-france-1.700-salaries-manifestent-a-paris


Quelque 1.700 salariés du Crédit Immobilier de France (CIF), selon la police, ont manifesté jeudi à Paris pour « se faire entendre » face aux menaces qui pèsent sur l'établissement bancaire spécialisé dans les prêts immobiliers aux particuliers.

« On veut sauver nos emplois mais aussi l'accession à la propriété pour les foyers modestes », ont indiqué les manifestants à l'AFP. Quelque 2.050 personnes sur les 2.500 employés du CIF étaient attendues à Paris, selon l'intersyndicale de l'entreprise, qui avait appelé à la première grande manifestation nationale du personnel.
Le CIF, spécialiste des prêts immobiliers aux particuliers et lié au mouvement HLM, emploie 2.500 personnes. Après une décision de l'agence de notation Moody's d'abaisser sa note de trois crans, qui l'a privé de son accès au financement, l'organisme ne collectant pas de dépôts, le CIF a tenté sans succès de s'adosser à une banque.
L'Etat lui a accordé le 2 septembre sa garantie, à hauteur de 4,7 milliards d'euros, sous la réserve qu'il soit géré « en extinction », c'est-à-dire qu'il n'accorde plus de nouveaux prêts.
Le personnel demande à l'Etat de reprendre le dossier soit pour autoriser le CIF à émettre de nouveau du crédit, soit pour l'aider à trouver un repreneur.
Venus de toute la France, les salariés ont manifesté dans les rues de la capitale avant un sit-in devant le siège de l'établissement.
Selon Pascale, responsable commerciale, « on était une société en pleine expansion. Si on ne peut plus produire on meurt ». Julie, responsable des Ressources humaines à Bordeaux, précise avoir recruté 48 personnes en 2011. Pour Anne-Marie, responsable en marketing et communication, « les filiales immobilières elles-aussi sont menacées par un effet boule de neige qui va toucher tous les partenaires du CIF ».
Ce sont 250.000 familles qui ne pourront plus accéder au crédit, selon ces manifestantes qui font état d'un « sentiment de gâchis ».
« Non au sauvetage braquage », « Le marché sauvé, le personnel sacrifié », « Bercy beaucoup », « François réveille-toi, sauve nos emplois », « Devenir propriétaire, ça va être galère », disaient les banderoles. Beaucoup de salariés déplorent d'avoir été « amalgamés à des traders », alors que le CIF n'est pas un groupe de finance spéculative mais œuvre au financement du logement social depuis plus de 100 ans.
De nombreux manifestants brandissaient des pancartes « Wanted » accompagnées du portrait de l'ancien PDG, Claude Sadoun, accusé d'une « gestion monarchique ».

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