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samedi 15 décembre 2012

Le scandale de l'EURIBOR concerne chacun d'entre nous, notamment les clients de la Société Générale et du Crédit Agricole.



Gérard Faure-Kapper
Le scandale de l'EURIBOR concerne chacun d'entre nous, notamment les clients de la Société Générale et du Crédit Agricole.
A Lons le Saunier où l'APLOMB mène le siège de l'agence de la Société Générale avec son administrateur, Bruno Boulefkhad, de nombreux clients nous interrogent, notamment par email. 
Un ami syndicaliste de la CFDT de cette banque m'a téléphoné ce matin pour me dire que la direction est terrorisée à l'idée de recevoir une vague de plainte.
Par ailleurs, un client qui aurait été floué à cause de cette manipulation de l'EURIBOR ne peut pas se taire. Ce serait de la complicité et de la non-dénonciation de malfaiteur.

Copié/collé du site
http://www.bfmtv.com/economie/scandale-l-euribor-cinq-questions-402066.html
Depuis plus d’un an, la Commission européenne tente de prouver que l’Euribor, le taux interbancaire européen, a été manipulé par un cartel. Selon le Wall Street Journal, Bruxelles s’apprête, ce 11 décembre, à mettre en cause une douzaine de banques. 

A quoi sert l'Euribor ?

L’Euribor est utilisé par les banques européennes pour savoir à quel taux se prêter entre elles. Il sert aussi "d’étalon à des produits dérivés de ce taux interbancaire", explique Antoine Colombani, le porte-parole du Commissaire européen chargé de la concurrence, Joaquin Almunia. 
Ses autres applications sont nombreuses : les taux de certains prêts aux particuliers ou aux entreprises sont par exemple directement indexés sur l’Euribor.

Comment est-il calculé ?

43 établissements bancaires participent à son calcul. Chaque jour, chacun envoie à la Fédération bancaire européenne (FBE) une estimation du taux auquel une banque de sa taille emprunte sur les marchés. La FBE centralise toutes les données ainsi collectées et établit une moyenne. C’est l’Euribor. Mais aucune vérification n’est faite sur la fiabilité des déclarations de ces 43 banques.

Pourquoi une enquête du Commissaire à la concurrence ?

En octobre 2011, le Commission européenne, chargée de veiller à la bonne marche de la concurrence, réalise des inspections car elle soupçonne "l’existence d’un cartel dans le secteur des produits dérivés de taux d’intérêts indexés sur le L'Euribor", ajoute son porte-parole. Il estime possible une collusion entre certains membres du panel des banques qui contribuent à la fixation du taux interbancaire européen.

Quelles sont les conséquences d'une entente ?

En manipulant le taux Euribor au bénéfice de leur position de trading, les opérateurs de marchés sur les produits dérivés ont pu biaiser la concurrence. Et ce, au détriment de leurs contreparties sur les transactions financières concernées, et aussi de leurs concurrents, ceux qui jouent le jeu. L’Euribor détermine, en effet, la "valeur et le prix des produits concernés", souligne Antoine Colombani.
Or une infime variation de l’Euribor pourrait générer des profits très importants pour les traders qui le manipulent en raison des volumes d’échanges considérables sur ces produits dérivés.

Quelles sont les prochaines étapes de l'enquête ?

Pour le moment, elle se poursuit. La Commission ne peut donc pas communiquer les noms des banques visées, et les pratiques spécifiques qui pourraient contrevenir à la loi sur la concurrence.
Quand le bureau de Joaquin Almunia aura terminé l’enquête, la Commission enverra, s'il y a lieu, à chacun des établissements concernés une "communication des griefs". En clair, la liste des faits qui leurs sont reprochés. Selon le Wall Street Journal, HSBC, Deutsche Bank, mais aussi Crédit Agricole et Société Générale peuvent déjà s’inquiéter.

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