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jeudi 31 janvier 2013

Le Crédit du Nord a mis en place un système permettant de dépouiller ses clients sans craindre la Justice.


Par Gérard Faure-Kapper.

Le Crédit du Nord, filiale de la Société Générale est devenu un spécialiste de cette nouvelle pratique bancaire permettant de réaliser d'énormes bénéfices en dépouillant leurs clients.

Voici la technique qui a été mise en oeuvre dans une affaire parmi d'autres.

Un client sans histoire rembourse normalement un crédit. Il lui reste environ 14.000€.

Le Crédit du Nord, sans aucun préavis, rompt le contrat et exige le versement de 14.000€ sous huitaine.

Pour éviter que le client rembourse, en l'occurrence celui-ci avait la possibilité de débloquer des réserves sur carte, le Crédit du Nord fiche le client à la Banque de France.

Le motif avancé par le Crédit du Nord pour rompre ce contrat est que le client avait fermé son compte courant. Or ledit compte fonctionnait normalement et le client n'avait jamais donné aucun ordre dans ce sens.

Résultat, après 8 jours, le Crédit du Nord peut entamer les poursuites judiciaires pour se payer grassement sur le patrimoine du client. Il lui suffit de "lâcher les chiens" selon une expression chère au Crédit Agricole d'Annecy le Vieux.

Le client a porté plainte. Il a été débouté sans aucune explication. La décision étant exécutoire et, malgré l'appel, ce client aura ses comptes bloqués, des saisies sur ses revenus, etc.

Le dossier complet a été communiqué à l'APLOMB, tout est authentique.

Chaque personne, chaque employé de banque, chaque juriste, m'ont déclaré avec une belle unanimité: "ce n'est pas possible cette histoire, ils n'ont pas le droit de faire ça".

Bien sûr qu'il n'ont pas le droit. mais si ils le prennent, avec leurs moyens et leurs avocats, qui est capable de les contrer ? Le juge me dit-on ? La preuve que non, il a donné raison à la banque. Il faut faire appel. D'accord, mais la première instance étant exécutoire et l'appel ne passera que dans 2 ans. D'ici là, le client sera mort.

Moralité: on n'a que les droit que l'on est capable de défendre. Si vous voulez vous en sortir contre les banques, rayez de votre vocabulaire l'expression "ils n'ont pas le droit". le droit, ils le prennent. 

D'autres affaires comme ça, j'en ai une armoire pleine.

Prenons l'affaire Boulefkhad. C'est de la même veine. la Société Générale n'avait pas le droit de faire ce qu'elle a fait. Et pourtant, elle l'a fait quand même et une entreprise a été liquidé.

Comment réagir ? D'une seule manière: le siège de l'agence. Bruno Boulefkhad est présent devant son agence du matin au soir depuis 8 mois et demi. 

C'est avec des affaires comme celle-ci que l'on comprend mieux le sens de l'arrêté Taubira du 28 août 2012 autorisant la signification à personne par SMS et la jurisprudence du juge de l'exécution du tribunal de grande instance de Paris du 11 décembre 2012 confirmant que les frais sauvages des huissiers sont légaux et que le fait pour un officier ministériel d'affirmer qu'il a glissé un mot dans la boîte aux lettres de sa victime vaut signification.

Ecoutez-moi bien: la seule raison pour lesquelles les banques ne systématisent pas ces pratiques, c'est que le client a la possibilité de se défendre.

Mais pour cela, il doit être au courant des actions judiciaires.

Grâce à Christiane Taubira, il ne le sera plus.




5 commentaires:

  1. C'est clair ! Le racket en "col blanc" est légalisé! Finalement quelle est la banque qui est honnête ?

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  2. Taubira a décidé de faire payer le méchant colon blanc qui a soumit ses ancêtres, en mettant la fureur et la haine dans son fief parisien conquit à force de sourires enjôleurs et faux ?

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  3. Surtout qu'on ne peut pas demander à fermer un compte sur lequel court un crédit immobilier de son propre chef, donc il ne peut s'agir que d'une manoeuvre frauduleuse de la banque !

    Tous des banksters !

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