Nombre total de pages vues

lundi 5 août 2013

Affaire Banque Populaire de Blois : Les preuves s’accumulent contre la police.



Par Gérard Faure-Kapper

Dreux, trois délinquants sont libérés car il n’y a plus de place en prison.

En effet, celles-ci sont encombrées d’honnêtes gens dont le tee shirt ne plaisait ou qui ont détourné du fisc quelques euros durement gagnés.

La police se recycle et met ses compétences au service d’organismes privés. C’est dangereux de s’attaquer à des dealers surarmés dans une citée bouclée.

Alors ils s’en prennent à des handicapés qu’ils peuvent terroriser librement.


L’affaire de Blois connait un nouveau rebondissement.

Voici un rappel des faits.

Un couple de retraité ayant un adulte handicapé à charge et en fin de vie, reçoit la visite de 2 policiers en civil, très menaçants.

Précédent article :



Problème, le commissariat ignore tout du dossier et pense un moment avoir affaire à des escrocs.

48 heures après, ils reconnaissent qu’il s’agit d’inspecteurs en civil et déclarent qu’ils ont agi à la demande du Conseil Général.

Ce dernier interrogé, ignore tout de cette affaire.

La procureure de la République est saisie à son tour. Il n’y a qu’elle qui puisse ordonner une telle mission.

La demande a été faite le 17 juillet 2013


3 semaines après, silence totale de la Procureure qui ne confirme ni n’infirme si les policiers ont agi selon ses ordres.


Qui a donné l’ordre aux policiers d’aller terroriser ce couple ?

Nous n’avons toujours pas de réponse, mais aujourd’hui, nouveau rebondissement de cette affaire.

La victime se rend au guichet de la Banque Populaire de Blois. Il demande à retirer 500€ de son compte qui est correctement approvisionné.

Le Directeur de l’agence refuse de lui donner les fonds qui sont sur son compte. Il n’avance aucune raison particulière.

Le client, hors de lui, fait un scandale. Non seulement la Banque Populaire leur a prélevé près de 14.000€, non seulement elle continue à se servir dans les comptes, mais ça ne va pas assez vite.

Eh oui, le compte est créditeur de près de 600€ et la banque n’a pas eu le temps de les racketter. Le week-end, le mois d’août, le personnel ne peut plus fournir « à bas les cadences infernales ! »

Alors le directeur de l’agence bloque l’argent.

Par contre, la suite est curieuse.

Le client leur lance « vous savez, si vous envoyez de nouveau les flics chez moi comme l’autre fois, ce sera pareil, je les mets dehors… »

Si la Banque Populaire n’avait pas été à l’origine de ce raid policier, le directeur aurait protesté, ou tout au moins aurait été étonné « mais de quoi parlez-vous, je ne comprends pas ».

Mais non, il n’était pas du tout étonné. De plus, il s’est justifié « mais, mais, c’est normal, vous ne répondez pas ni aux lettres, ni aux mails, ni aux convocations… »

Les termes qu’emploi le directeur de l’agence de Blois de la Banque Populaire Val de France sont exactement ceux utilisés par les deux policiers en civil.


Je ne peux bien entendu donner toutes les précisions pour ne pas gêner la procédure en cours.

Si nos craintes sont avérés, ce sera une crise de confiance vis-à-vis des deux institutions : justice et police, et de leur implication au service d’entreprises privés.




3 commentaires:

  1. Scandaleux! A faire tourner sur tous les réseaux! Il faut que le peuple sache!!!

    RépondreSupprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  3. Pas surpris de leurs méthodes.
    Ma soeur vient d'avoir un rachat de crédit chez eux, établi sur de fausses déclarations, à son insu. Affaire en cours.

    RépondreSupprimer