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mardi 15 octobre 2013

Inéluctable, c'est au tour du groupe de la Banque Populaire de dégraisser.


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La banque d'investissement Natixis, filiale du groupe BPCE (Banque Populaire-Caisse d'Epargne) a annoncé aux syndicats la suppression de 700 à 1.000 postes en France d'ici à 2015, ont indiqué mardi deux syndicats à l'AFP, confirmant en partie une information du journal Les Echos.
Contactée par l'AFP, la direction n'a pas souhaité faire de commentaire dans l'immédiat.
"Cela a été annoncé hier (lundi) lors d'une commission de suivi de l'accord sur l'emploi", signé en septembre par les syndicats SNB, CFTC et CFDT, a déclaré à l'AFP Jean-Marc Plantier, délégué syndical CGT.
Sur son site internet, le quotidien économique Les Echos indique que les suppressions devraient toucher 700 postes.
Interrogé par l'AFP, Patrice Chanvin, délégué syndical central SNB et délégué du CE du groupe, a estimé que le nombre de postes supprimés pourrait "monter à 1.000" au total. Les suppressions de postes seront "lissées" sur 2014 et 2015, selon lui.
Les principales suppressions devraient toucher l'activité de Banque de grande clientèle, indique le journal. Les autres métiers, en particulier ceux portés par les filiales, sont soit stables (l'épargne, la gestion d?actifs, le crédit-bail) soit en phase de recrutement (crédit à la consommation, affacturage), poursuit le journal.
"Personne ne se retrouvera à Pôle Emploi", a affirmé Patrice Chanvin.
"L'accord sur l'emploi est basé sur le double volontariat, c'est-à-dire que seront concernées les personnes qui souhaitent partir et dont la direction accepte le départ", a-t-il ajouté.
"On regrette de ne pas encore connaître le plan stratégique de Natixis qui nous permettrait de juger du bien-fondé de cette réorganisation", a réagi de son côté Jean-Marc Plantier.
Les élus du Comité central d'entreprise (CCE) de Natixis SA, s'étaient prononcés en septembre majoritairement en faveur de l'accord sur l'emploi négocié entre la direction et les organisations syndicales.
Le SNB (majoritaire), la CFTC et la CFDT étaient pour. L'Unsa s'était déclarée hostile à l'accord et la CGT avait refusé de se prononcer, estimant ne pas avoir obtenu "des garanties suffisantes".
L'accord de sécurisation de l'emploi porte notamment sur la gestion des carrières, les conditions financières de départs en pré-retraite et sur des départs de l'entreprise de salariés ayant un projet professionnel.
Cet accord doit intervenir avant la mise en oeuvre d'un plan stratégique pour la période 2014-2017 qui doit être dévoilé le 8 novembre et concernera tout le groupe BPCE.
Quelque 1.300 postes avaient déjà été supprimés entre 2008 et 2009.
Natixis intégré compte environ 14.000 salariés en France, selon son site internet.

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