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mardi 11 février 2014

Assemblées Générales des banques mutualistes: posez la question mortelle...


Par Gérard Faure-Kapper

Il est revenu le temps des AG.

Ceci concerne le Crédit Agricole, le Crédit mutuel et la Banque Populaire.

Il faut savoir qu'au contraire d'une banque commerciale, votre agence, ou plutôt Caisse locale, est une entité juridique propre. C'est une entreprise qui possède son RCS. Les Caisses Locales sont fédérées régionalement mais restent juridiquement autonome.

Elles sont montées sous une forme associative. Cette "association" est représentée par un conseil d'administration composé d'administrateurs bénévoles élus par les "sociétaires" c'est à dire vous, lors d'une assemblée générale.

Ces administrateurs bénévoles vont élire parmi eux un bureau à la tête duquel sera élu un Président.

Question pour savoir si tout le monde suit: qui est le représentant légal de la caisse local et qui en assume la responsabilité civile et pénale ?

Le Président bien-sûr.

Mais là, je dévoile un secret bien gardé par le personnel de la banque. C'est un peu comme le secret du Vatican, lequel jette un doute sur l'existence du purgatoire. mais ça, c'est autre chose.

Si ce secret mutualiste était dévoilé, ce serait l'enfer pour cette banque.

Plus personne ne voudrait se présenter comme président et la banque perdrait son statut mutualiste.

Alors, si vous êtes sociétaire, et si vous êtes convié à une assemblée générale, je vous propose de poser cette question par écrit sur votre convocation et de la faire parvenir à votre caisse locale.

"Ma question est d'ordre général. Le Président de la Caisse Locale est-il le représentant légal de l'entité juridique, et à ce titre est-il responsable civilement et pénalement ? Je demande que cette question et sa réponse soit inscrite dans le compte-rendu de l'Assemblée Générale."

Une réponse négative fait que la banque perdrait aussitôt son statut mutualiste.

Une réponse positive fera immédiatement démissionner les présidents et nous nous retrouvons dans la première situation.






samedi 8 février 2014

Un détenu a été libéré à cause d'un fax défectueux. Heureusement qu'il n'était pas assigné par une banque.


Par Gérard Faure-Kapper

Ils n'avaient pas changé la cartouche d'encre et l'assassin présumé d'un DJ se retrouve en liberté.

Je ne connais pas cet homme, mais heureusement qu'il n'était pas en conflit avec une banque.

Dans ces situations, la justice qui est si rigoureuse pour rechercher les crottes de mouches annulatrices sur les PV, agit d'une manière totalement différente.

Voici les modifications des textes imposés par les banques et les huissiers.

L'article 9-1 sur la présomption d'innocence n'est pas applicable: tout client des banques est présumé coupable.

L'article 1317 de code civil (obligation de fournir la preuve de la dette), n'est pas applicable pour les clients des banques en vertu de l'article précédent.

L'article 544 du code civil (le droit à la propriété) n'est pas applicable pour les clients des banques. La banque peut disposer librement des avoirs du client. C'est confirmé par Bruxelles.

L'article 222-33-2 du code pénal, ne concerne ni les banques ni les huissiers, ni les cabinets de recouvrement. Ils peuvent harceler librement tout client.  (Le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende.)


La liste est longue des privilèges que se sont arrogées les banques, qui ont été imposés par le ministère de l'économie au ministère de la justice.

Alors, faut-il appliquer d'autres lois dans notre pays. 

Par exemple, prenez le problème des taux appliqués aux découverts. Ils sont quasiment tous au delà du seuil de l'usure.

L'usure est un délit lourdement condamné. Mais là encore, ce délit ne concerne pas les banques.

Avant que la France bascule dans la dictature, il y avait une République. Les anciens s'en souviennent peut-être. Avant que les valeurs de cette République ne soient cotées à Wall Street, elles s'appliquaient dans le pays.

La principale de ces valeurs: les lois étaient applicables à tous, sans distinction.

Tout ça, c'est le passé.

Alors, je propose le retour de l'Ordalie. En cours dans le haut moyen âge, et appelé aussi "jugement de Dieu", elle consistait à faire subir des épreuves, sous le regard bienveillant de l’Éternel, qui allait décider si la personne avait raison ou non.

Prenez par exemple un cabinet de recouvrement qui vous réclame une somme fantaisiste, sans aucune preuve, comme c'est la règle aujourd'hui.

Qu'il soit jeté dans un brasier ardent. Dieu jugera. S'il ressort resplendissant de santé et que les flammes n'ont eu aucune prise, alors la créance sera jugée valable et le prêtre délivrera une copie exécutoire permettant à l'huissier de procéder à toutes les mesures conservatoires nécessaires.

S'il ne ressort pas et que les flammes le dévorent jusqu'à devenir un charbon incandescent, alors le prêtre ne validera pas la créance et vous serez acquitté.











mercredi 5 février 2014

La théorie de genre enseignée dans les écoles de commerce.


Par Gérard Faure Kapper

"- Maman, maman, j'ai un problème...

- Quel problème mon petit pigeon ?

- Ben voila, je suis né pigeon, et je ne me sens pas du tout pigeon.

- Comment ça, tu ne te sens pas un pigeon, c'est pourtant ce que tu es

- Non, et d'abord, qu'est-ce qui détermine mon genre de pigeon ?

- Ben c'est simple, tu es né avec un petit truc entre les jambes, donc tu es un pigeon.

- Et c'est quoi ce petit truc ?

- Ça s'appelle un RSI

- Et ça sert à quoi un RSI ?

- On ne le sais pas exactement, en tout cas, tu l'as pour la vie

- Mais ça va me gêner, et ça va me prendre toute mon énergie.

- C'est comme ça mon petit pigeon, et faut pas trop le toucher.

- Pourquoi ça ?

- Plus tu le touches, plus il va grossir et prendre de l'importance

- Tu veux dire que plus je travaille, plus il va absorber mes ressources ?

- C'est ça, mais regarde autour de toi, il y a beaucoup d'autres pigeons

- S'ils veulent rester pigeon, c'est leur affaire, moi je refuse.

- Mais comment veux-tu faire pour changer de genre ?

- Je veux que l'on me coupe le RSI.

- Quoi ! Mais tu n'y penses pas, et en plus, c'est strictement interdit en France.

- Je sais maman, mais cette opération est autorisée à l'étranger.

- Où ça ?

- En Angleterre maman, je vais en Angleterre et on me fait l'ablation du RSI.

- Mais mon petit pigeon, mais que vas-tu devenir ?

- Ce que j'ai toujours rêvé d'être maman, je vais devenir UN ENTREPRENEUR"