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mardi 13 mai 2014

Pourquoi les banques choisissent des avocats Perrobull


Gérard Faure-Kapper

Mes études et analyses étant systématiquement attaquées par les avocats des banques au travers de ma personne, je peux me permettre pour une fois d'écrire cet article pour recadrer certains avocats.

Ce n'est pas la profession d'avocat que je critique. Des avocats, il y en a de toutes sortes et chacun choisit son style.

Prenons l'exemple des commissions d'intervention contestées.

Quand un client choisit un avocat pour le défendre contre sa banque, il prendra plutôt le genre technicien, maîtrisant les chiffres, connaissant le droit bancaire et ayant l'expérience de la finance.

Beaucoup pensent, à tort, que l'avocat de la banque sera de la même veine. Eh non, pas du tout. C'est tout le contraire. Elle va prendre un avocat Perrobull. Cet adjectif va qualifier un mélange de perroquet et de pitbull.

Son comportement est caractéristique: il attaque le client pour le déstabiliser et le déchiqueter, tout en répétant inlassablement la même phrase: coco... jurisprudence du 22 mars, jurisprudence du 22 mars, avant de continuer à aboyer sur le client.

Pourquoi ce choix de style d'avocat très curieux et surprenant. Car en plus, il ne connaît strictement rien à l'arithmétique financière.

Parce que la banque sait qu'elle a tort. Elle sait très bien qu'un raisonnement rationnel appuyé par une étude technique donnera raison au client comme une évidence. Elle connaît les jurisprudences, notamment celle du 22 mars 2012. Chaque fois que la cour a donné tort au client, c'est que celui-ci n'a pas fourni d'étude financière démontrant que l'intervention consistait en une décision d'accorder le découvert.

Alors les avocats Perrobull parlent de décisions ministérielles, ou plutôt de la réponse à une question sur le même sujet. Ils ignorent parfaitement les principes de séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif.

Si vous devez attaquer votre banque en justice, surtout si vous y allez seul, n'oubliez pas que le juge sera sensible à votre étude. Contentez-vous de demander que la banque fournissent une étude contradictoire. C'est une muselière à Perrobull. Il ne plus plus mordre et surtout... il la ferme !!!




4 commentaires:

  1. bonjour M FAURE-KAPPER,
    suite à une demande d'explications à la Caisse d’Épargne Lorraine Champagne Ardennes au sujet de nos chères commissions d'intervention, je viens de recevoir une réponse pour le moins surprenante. en effet la signataire du courrier, qui, comme dans votre post ci-dessus n'a d'autres arguments que le glossaire du CCSF et réponse ministérielle du 15/09/11 et bien sur le jugement falsifié de la cour de cassation de 2012.
    c'est la deuxième fois que je me vois opposer ce jugement corrigé, et de toute évidence tout le monde s'en fout. La caisse d'épargne à trouvé la pierre philosophale, elle peut avec ce texte changer le plomb en or.
    je serais heureux de vous faire partager ce document bourré de contradictions et de mauvaise foi. pourriez-vous me donner une adresse où je pourrais vous faire profiter de cette œuvre?
    merci d'avance, et continuons le combat.

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    1. Envoyez moi ce document sur gerard.kapper@gmail.com, il sera commenté, disséqué et diffusé.

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  2. Je viens de passer au TI. Les 2 avocats du CA n ont pas voulu plaider. Juste déposer leur conclusion. Étonnant non? Es ce parce que j'ai signalé dans les miennes qu'ils ne représentaient pas le bon client?
    Un avis?

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  3. Connaissez-vous beaucoup d'associations où le président s'affiche en personne et vous donne son e-mail privé sur son blog???

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