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jeudi 23 octobre 2014

L'animal aboie, donc c'est un chat !



Par Gérard Faure-Kapper

"Si l'animal aboie, il est de jurisprudence constante qu'il s'agit d'un chat".

C'est sur cette aberration mentale que les banques pompent 65 milliards chaque année dans l'économie française, appauvrissant toujours plus le pays, pour le mener à la ruine et donc au chaos.

Et comment se défendent les banques ? Voici un copié/collé de leur défense devant les tribunaux.

« le TEG intègre les coûts associés obligatoires contractuellement, à savoir frais de dossiers, commissions diverses, coût des garanties particulières »

« Il est rappelé que la cour cassation a jugé que les frais d’intervention ou frais de forçage devaient également être inclus dans le calcul du TEG du découvert bancaire lors d’un paiement effectué au-delà du découvert autorisé. (cassation du 5 février 2008 n° 6-20.783) »

« Il est également rappelé que le TEG est un indicateur du coût global du prêt permettant de faire une synthèse financière et d’évaluer sous forme de taux le coût global de l’emprunt »

Et que va conclure l'avocate du Crédit Mutuel ?

Que le TEG (qui n'a pas intégré ces commissions d'intervention) est forcément erroné.

Eh bien non, après nous avoir démontré que les frais d'intervention doivent être intégrés dans le TEG, la conclusion de cette avocate est la suivante:

"Par conséquent, le TEG, donné à titre purement indicatif dans les relevés de compte, ne peut être erroné."

Et pour en arriver à cette conclusion, elle nous démontre le contraire.

Si l'animal aboie, il est de jurisprudence constante qu'il s'agit d'un chat

C'est sur cette débilité que la France s'enfoncera irrémédiablement.

Je ne sais plus si c'est Goebbels ou Rocco Siffredi qui a dit "plus c'est gros, plus ça passe."

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