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mardi 30 septembre 2014

Cette coiffeuse, ruinée, obligée de faire un appel aux dons pour s'en sortir


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http://www.meilleurcoiffeur.com/expert-zone/cette-coiffeuse-ruinee-obligee-de-faire-un-appel-au-don-pour-11665.html

Cette coiffeuse, ruinée, obligée de faire un appel aux dons pour s'en sortir

Le 30/09/2014 par  - Co-Fondateur MeilleurCoiffeur.com
C'est une bien triste réalité qui s'abat sur Yvette Demitra. A deux ans de la retraite, cette coiffeuse, qui exerce depuis plus de 40 ans se retrouve ruinée, et est contrainte de lancer un appel aux dons pour pouvoir rembourser ses dettes. Une descente aux enfers qui nous a beaucoup touché, tant celle-ci aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous. Retour sur cette histoire qui mêle salariat, administration et gestion... 
"Je veux que ça s’arrête. Je suis épuisée. Moralement. Physiquement…" déclare la coiffeuse. Il faut avouer que les aléas de la vie ne l'ont pas épargnée... Pourtant, l'histoire commençait bien. Après avoir travaillé dans 14 salons différents, dont 5 ou elle a été la gérante, la coiffeuse a pris la décision en 1998 de s'installer rue de Neufchâtel, à Reims. Son activité fonctionnant plutôt bien, et celle-ci approchant de la retraite, elle prend la décision en 2007 d'embaucher une personne pour prendre la direction du salon. C'était l'erreur qui allait précipiter sa chute...

"En 2007, j’ai embauché une personne en CDD pour un an, pour qu’elle tienne seule le salon. Elle arrivait en retard, venait en tong… Pour la licencier, j’ai dû lui verser 6 000 euros de prime de précarité. J’ai alors tenu le salon seule et puis je suis tombée. Un bête accident sur le trottoir. Le bras en écharpe. Il a fallu que je m’arrête. S’arrêter trois mois pour un artisan, c’est la mort assurée !". Obligée de tenir son salon ouvert pendant les 3 mois ou celle-ci était en arrêt professionnel, elle prend donc la décision d'embaucher une salariée en 2008, une coiffeuse qualifiée. 


Mais comme si cette histoire ne suffisait pas, une deuxième erreur de recrutement poussera son salon à sa perte... "Elle passait son temps à chatter dans l’arrière-boutique. J’ai dû m’en séparer au bout de 4 mois"déclare Yvette. "Chiffre d’affaires zéro. J’avais 10 000 euros de dettes. Les banques ont refusé de m’aider. J’étais au taquet de mes découverts autorisés. Je voulais simplement un regroupement de mes emprunts et un étalement de ma dette… Il a fallu que j’en passe par un redressement judiciaire début 2009. Le pire, c’est que je n’avais aucune traite de retard…". Le redressement judiciaire ne se fait pas attendre, et il faut dire que l'addition est salée. La ou elle pensait s'en sortir avec un redressement de 80 000 euros, ce sera finalement 107 000 euros que la coiffeuse aura à rembourser, sur 10 ans. Soit des mensualités de 900 euros.

D'un naturel optimiste, Yvette ne baisse pas pour autant les bras et travaille d'arrache pied pour payer à temps ses créanciers. "Je suis optimiste. Je me suis remise au travail en faisant attention à tout », explique-t-elle. « Je n’ai pas le droit au découvert. Je suis interdit bancaire. Depuis 4 ans, je travaille donc sans le moindre découvert. La pression est énorme. Je compte tout et pourtant mon salon marche. Je n’ai même plus faim, pour ne pas à avoir à faire de courses… Je rembourse 900 euros par mois à l’huissier…". 


Mais le coup de couperet final tombe Jeudi dernier, quand elle reçoit un courrier de sa banque lui indiquant qu'elle venait de rejeter un chèque sans provision (un chèque en blanc, passible d'interdit bancaire à la banque de France pour rappel). Et pour cause. Pendant 3 mois, l'huissier de justice a "oublié" d'encaisser les chèques, et 3 chèques ont été encaissés d'un coup, soit 2700 euros. Le coup de bâton de trop, qui a même donné des idées noires à la coiffeuse, qui un temps a voulu "en finir"

"À 58 ans, je n’ai pas le droit au chômage. Si personne ne m’aide, je vais devoir vendre ma maison et mon salon. Je ne peux m’y résoudre. Ma maison, je l’ai déjà mise en vente, je la brade même à 85 000 euros. Mais je ne veux pas lâcher mon outil de travail. Je veux finir dignement. Je ne mérite pas ça". 


Un appel aux dons qui ne doit pas rester sans écho. Nous avons été extrêmement touchés par cette histoire, qui aurait pu arriver à n'importe lequel d'entre nous. Nous avons donc pris le parti de relayer cet appel au don de la part d'Yvette, en comptant sur votre générosité pour aider cette coiffeuse passionnée à s'en sortir. Si jamais vous souhaitez aider Yvette, ou tout simplement lui témoigner votre soutien, vous pouvez la rencontrer au salon YD du 25 rue de Neufchâtel à Reims

Source : L'Union

lundi 29 septembre 2014

Le Crédit Mutuel d'Abbeville prend plus de 30.000€ de frais, l'électricien met la clé sous la porte.


Par Gérard Faure-Kapper

J'ai souvent mis l'accent sur le rôle actif des banques dans la fermeture des entreprises et le chômage qui s'en suit.

Non, je ne reproche pas aux banques de refuser des financements ou de ne pas suivre financièrement l'entreprise, ça c'est un autre problème.

Le vrai problème, c'est le taux pratiqué pour les découverts en compte. Le chiffre de 100% est courant.

C'est en pratiquant des taux largement usuraires et en s'enrichissant de manière scandaleuse, immorale et illégale que les Banques exploitent le travail des artisans, commerçants et entrepreneurs.

Les mafias japonaises ou russes font souvent l'objet de reportages. Elles prêtent certes, mais à des taux de l'ordre de 30 à 50%. Ces organisations font penser aux restos du cœur si on les compare au système bancaire français.

Il y a des règles du jeux, il y a des lois et des textes, mais les banques partent du principe qu'une fois ruiné, le client n'aura plus un centime pour prendre un avocat.

Cette affaire se passe à la Caisse de Crédit Mutuel d'Abbeville situé au 6 de la place du pilori, la bien nommée. Nous avons relevé plus de 30.000 € de frais qui alourdissent le coût des découverts. Plus de 30.000€, quel artisan peut tenir ?

Le Crédit Mutuel a, en toute conscience, étranglé cette entreprise. Pourtant son carnet de commande était plein, 7 personnes y travaillaient et aucun contrat de travail n'a survécu à un tel racket. Les banques deviennent le premier fournisseur de Pôle Emploi.

Que faire ? De notre côté nous avons monté un dossier béton. Avant de demander l'arbitrage de la justice, je vais demander à rencontrer le président bénévole de cette Caisse Locale. Certes il n'est pas au courant de cette affaire, mais il sera bon de lui rappeler sa responsabilité civile et pénale. Car bien entendu, le client portera plainte.

En France le problème des banques se limite à une seule chose: le manque d'alternative. "Je rêve d'une banque qui exercerait en respectant les lois..." pour paraphraser l'autre monégasque.

Notre croisade consiste à reconquérir les banques mutualistes en sensibilisant les administrateurs un à un.


vendredi 26 septembre 2014

Le Crédit Mutuel de Lagny reconnaît devant un tribunal la justesse du raisonnement de l’APLOMB.



Par Gérard Faure-Kapper

Raisonnement tiré de la lecture des conclusions du Crédit Mutuel et sans contradiction avec celles-ci.

Le Crédit Mutuel a raison d’affirmer que « le TEG est un taux d’intérêt destiné à représenter le coût réel du crédit correspondant au découvert »

Le Crédit mutuel est d’accord avec moi quand il affirme « qu’il intègre les coûts associés obligatoires contractuellement, à savoir frais de dossiers, commissions diverses, coût des garanties particulières »

Le Crédit Mutuel rappelle à juste titre la cassation du 5 février 2008 n° 6-20.783 qui juge que « les frais d’intervention ou frais de forçage devaient également être inclus dans le calcul du TEG du découvert bancaire lors d’un paiement effectué au-delà du découvert autorisé. »

Le Crédit Mutuel rappelle le rôle du TEG qui est « un indicateur du coût global du prêt permettant de faire une synthèse financière et d’évaluer sous forme de taux le coût global de l’emprunt »

Le Crédit Mutuel explique « qu’il est donné à titre purement indicatif dans les relevés de compte ». La banque fait une petite erreur, puisque l’indication du TEG est obligatoire sur tous les documents (loi de 1966 modifiée par celle de 1993).

Dans cette affaire, notre étude a reconstitué les mouvements bancaires du 1er avril 2009 au 19 juillet 2011, soit sur 839 jours. 478 écritures ont été reprises, dont 43 frais d’interventions liés aux découverts

L’étude met en évidence que chaque frais d’intervention a été prélevé alors que le montant du découvert avait augmenté.

Il s’agit donc de commissions d’intervention rémunérant un traitement particulier consistant en l’examen du compte afin de décider si la banque prête ou non, sous la forme d’un découvert, le montant permettant le paiement de l’écriture. Ces frais alourdissent donc le coût des découverts.

En se basant uniquement sur les indications et les affirmations du Crédit Mutuel en page 4 de ses conclusions, l’étude fait ressortir un TEG à 140,48% et non une moyenne de 15% comme annoncé sur les relevés.

D’autre part, et par rapport à la somme demandée par le Crédit Mutuel, provenant d’un « découvert », je cite la cassation du mercredi 20 mars 2013 1ère chambre civile n° de pourvoi: 12-15578 qui considère que la banque a « commis une faute en poursuivant le recouvrement forcé de sommes fixées en considération d’un TEG erroné », 

Enfin, nous sommes assez choqués que la Caisse de Crédit Mutuel de Lagny Pomponne, représenté par son Président, reconnaisse implicitement qu’ils pratiquent des taux totalement usuraires, soit 140,48% en l’occurrence.

Doit-on rappeler que ce mouvement mutualiste a été créé au 19ème siècle par Frédéric Guillaume Raiffeisen, dans l’unique but de lutter contre les pratiques usuraires ruineuses.

Que le Crédit mutuel conserve une structure mutualiste basée sur l’autonomie juridique des Caisses Locales dirigées par un Conseil d’Administration bénévole élu par les Sociétaires lors de l’Assemblée Générale.

Que ces particularités mutualistes et humanistes sont mises en avant dans toute la communication publicitaire, ce qui est une tromperie.

Cette affaire va se résoudre dans le sens du droit et de la Justice. Nous utiliserons leurs conclusions dans les autres conflits qui nous opposent avec cette banque mutualiste.


jeudi 25 septembre 2014

Depuis sa condamnation, la BNP a bien changé. Elle rembourse les prêts immobiliers.


Par Gérard Faure-Kapper

Je l'avoue, je nourris les plus vives inquiétudes pour la santé de la ci-devant Banque Nationale de Paris. Depuis qu'elle a été condamnée à 10 milliards de billets verts, elle n'est plus la même et je crains même qu'elle nous fasse une grosse dépression.

En un mot, cette banque réputée pour son professionnalisme, à l'air de se foutre de l'argent.

Exemple: J'ai un dossier sous les yeux. Un couple emprunte 260.000€ pour un achat immobilier, qu'il doit rembourser sur une période de 20 ans.

Après 9 mois de gestation pendant lesquels le couple a consciencieusement remboursé chacune des mensualités, la BNP accouche d'une attestation de fin de prêt.

Oui, la BNP rembourse ce prêt et fournit une attestation comme quoi les clients ne doivent plus rien.

D'où mes craintes. la BNP gère tout de même des milliards déposés par ses clients. Foutre de foutre, au diable la monnaie. La banque me fait penser à la Tour Eiffel de la chanson de Trenet.

Bien sûr que les clients sont contents de ce cadeau. Mais, messieurs les banquiers, ça suffit, ressaisissez vous, ce n'est pas très professionnel.

Je vous ai même préparé un petit colis: Xanax, Prozac, Lexomil, Tranxène, et une SmartBox pour un séjour dans un Relais Château.

Nous attendons tous votre retour avec impatience.


mercredi 24 septembre 2014

Il faut remplacer les policiers de l’anti-terrorisme par des huissiers de justice.



Par Gérard Faure-Kapper

Tout le monde a pu constater l’incroyable couac dans la lutte contre le terrorisme. Nous allons bientôt utiliser cette expression « Heureux comme un Djihadiste en France ».

Le problème vient du ministère de l’intérieur et de la compétence des fonctionnaires de police présumés.

Nous avons la solution.

Pour lutter contre les terroristes, il faut des hommes à la hauteur de leur tâche, des personnes qui ont fait leurs preuves, qui savent repérer, harceler et détruire leur cible en la poussant au suicide.

J’ai nommé les huissiers de justices.

Voici par exemple, la méthode utilisée par un huissier célèbre, qui peut faire craquer n’importe qui.

Un dossier au hasard. Une personne à qui l’on réclame une dette présumée. Je dis bien présumée car l’huissier est incapable de fournir la moindre preuve.

Voici l’état des appels téléphoniques, soit une moyenne de 5 par jours pendant toutes les vacances

Voici le détail :


numero
date
Message
33672716304
30/06/2014
Vocal
33632097018
13/08/2014
Vocal
33686476589
13/08/2014
Vocal
33635765910
12/08/2014
Etude Piercy Huissier, contactez moi
33635765089
05/08/2014
Etude Piercy Huissier, contactez moi
33635765548
01/08/2014
Etude Piercy Huissier, contactez moi

0134468237
21/08/2014
09h00
Portable
21/08/2014
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0134468237
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15h46

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25/08/2014
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33899700716
25/08/2014
17h17
0134468237
25/08/2014
17h48
33899700716
25/08/2014
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17h48 Domicile

33632097018
26/08/2014
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33632243650
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16h28
0134468237
26/08/2014
16h55
33632243650
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33686056432
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17h26

0134468237
28/08/2014
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33632248251
28/08/2014
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33632961527
28/08/2014
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33683553560
28/08/2014
12h20
33601784468
28/08/2014
16h25
Etude Piercy Huissier, contactez moi
Mail
28/08/2014
Mail
28/08/2014

0134468237
29/08/2014
Domicile + 2 Portable

0134468237
01/09/2014
Portable
33683553560
01/09/2014
17h00
33632056008
01/09/2014
17h31

33685185091
02/09/2014
14h00
33685193114
02/09/2014
13h23
0134468237
02/09/2014
3 appels domicile

33632248251
04/09/2014
09h49
0134468237
04/09/2015
3 Boite vocale domicile
33601784207
08/09/2014
11h35 Etude Piercy Huissier, contactez moi
Mail
08/09/2014

33672716304
09/09/2014
Portable

336329611527
12/09/2014
Message vocale

33686056432
15/09/2014
Message vocale
33632248251
15/09/2014
14h16
33684179430
15/09/2014
16h10
33632201629
15/09/2014
17h02
0134468237
15/09/2014
Domicile

0134468237
17/09/2014
Domicile 09h50
33672716304
17/09/2014
13h40
33635765580
17/09/2014
Etude Piercy Huissier, contactez moi
Mail
17/09/2014
Mail
17/09/2014
0134468237
17/09/2014
Domicile 18h00


Quel terroriste pourrait supporter un tel harcèlement, même les plus terribles d’entres-eux. Ceux qui ont fait l’Afghanistan et la Tchétchénie ne pourraient pas tenir devant les officiers ministériels du ministère de la justice.

Il est vrai qu’il ne serait pas possible de leur imposer un traitement aussi inhumain. La cour européenne de justice condamnerait immédiatement la France pour barbarie, et elle aurait raison. Nous sommes tout de même le pays des droits de l’homme et des fromages.

Alors réservons ces traitements aux sans dents et aux illettrés.


dimanche 21 septembre 2014

Comment les banques contournent les limitations de frais bancaires


Copié/collé du site de metronews
http://www.metronews.fr/info/comment-les-banques-contournent-les-limitations-de-frais-bancaires/mnhA!h5ezYozqwo5nc/

Comment les banques contournent les limitations de frais bancaires

CONSOMMATION - Alors que le gouvernement multiplie les tentatives de limiter les frais imposés par les banques à leur clients, celles-ci rivalisent d'inventivité pour trouver de nouvelles sources de recettes.
Les frais bancaires sont un peu comme les mauvaises herbes : ils ont beau être coupés, ils repoussent à chaque fois. Alors que l'Etat tente de limiter les commissions imposées aux clients par les banques, ces dernières rivalisent d'imagination pour contourner les règles du jeu. Depuis le premier janvier 2014, en effet, une loi plafonne les commissions d'intervention, facturées aux particuliers quand ils dépassent leur découvert autorisé. Au maximum, celles-ci peuvent aujourd'hui atteindre huit euros par opération et 80 euros par mois. Mais cette limite n'est pas du goût des banques qui, pour trouver de nouvelles recettes, inventent depuis le début de l'année de nouveaux frais."On observe une grande créativité de la part des banques sur cette question des frais demandés aux clients", relève pour metronews Lionel Maugain, de 60 millions de consommateurs.
Un tiers des Français en permanence à découvert
Tous les moyens sont bons pour capitaliser sur les clients à la santé financière fragile. Il faut dire que le potentiel de bénéfices est énorme : "Un tiers des Français sont en permanence à découvert, voire au-delà", rappelle Lionel Maugain. Et ils ne sont pas les seuls à passer à la caisse à la fin de l'année : deux tiers des Français reconnaissent se retrouver dans cette situation au moins une fois par an. Selon un sondage de Panorabanques l'an dernier la plupart d'entre eux déboursent plus de 240 euros chaque année pour payer leurs dépassements. A ce rythme-là, l'addition totale atteint rapidement plusieurs milliards d'euros.
Pour profiter à fond de cette manne en dépit des limitations, les banques ont par exemple inventé la facturation du courrier d'information en cas de découvert non autorisé, voire, pour certaines, de l'appel. Des nouveaux frais qui viennent s'ajouter aux commissions d'intervention (facturées à chaque opération), aux agios trimestriels (calculés en fonction du pourcentage dû par le client à sa banque), aux frais de rejet en cas de chèque sans provisions, etc. Résultat, les particuliers concernés, qui ont souvent déjà du mal à boucler leurs fins de mois, se retrouvent contraints de reverser chaque mois une partie de leur budget à leur banque.
Même un client avisé aurait le plus grand mal à y échapper. Loin de décourager les dépassements, les banques auraient plutôt tendance à inciter leurs clients à y avoir recours : à l'ouverture d'un compte en banque, le découvert autorisé est désormais presque systématiquement proposé."Le piège, c'est que le montant du découvert autorisé est plutôt faible. Du coup, le client a très vite fait de dépasser ce à quoi il a droit, et donc de payer des agios et des frais d'intervention", conclut Lionel Maugain. 

vendredi 19 septembre 2014

Comment choisir sa carte bancaire prépayée ?


Copié/collé du site 

http://www.compare-cartes-bancaires-rechargeables.fr/articles/184-comment-choisir-sa-carte-bancaire-prepayee.html

Comment choisir sa carte bancaire prépayée ?

Note utilisateur:  / 18 
MauvaisTrès bien 
Bien choisir sa carte bancaire prépayéeCa y est ! Vous vous êtes enfin décidé à essayer une carte bancaire prépayée. Mais parmi toutes les offres disponibles, comment faire le meilleur choix ? A quels critères devez-vous accorder le plus d'importance ? Le prix ? Le look ? Les services ? La fiabilité de l'émetteur ? Le relation client ? Afin que votre première expérience ne soit pas une déception, nous vous proposons un guide afin de vous aider à éviter les mauvaises surprises et choisir la carte qui correspond le mieux à vos attentes. [...]

1- L'utilisation

C'est une évidence qu'il est bon de rappeler: En fonction de l'utilisation que vous souhaitez faire de votre carte, il convient de s'assurer qu'elle dispose des caractéristiques appropriées. 

Achats sur internet et à distance

Les commerçants sur internet sont particulièrement vulnérables à la fraude à la carte bancaire. C'est pourquoi ils mettent en oeuvre des politiques de sécurité très diverses afin de minimiser leurs risques. Quelques uns refusent catégoriquement certains types de cartes, et il n'y aura rien que vous puissiez faire (cartes Maestro, Visa Electron etc.).
Achats WebMais la plupart des commerçants utilisent un système d'évaluation du risque appelé "scoring" afin de déterminer s'ils vont accepter ou refuser votre paiement. Il n'est pas rare que ces commerçants confient à une société spécialisée le soin d'évaluer votre paiement (Fia-Net, Ogone, etc.). Ce "scoring" est particulièrement sévère lorsque vous sollicitez un paiement en plusieurs fois.
Afin de maximiser les chances d'avoir un bon "scoring" pour vos achats sur internet, voici quelques critères à prendre en compte dans le choix de votre carte bancaire prépayée:
  • "Les sociétés françaises préfèrent être payées avec des cartes bancaires françaises": En effet, si vous avez une carte considérée comme étrangère, vous courrez le risque d'essuyer un refus même si vous assez d'argent pour payer. Pour savoir si une carte bancaire est considérée comme française, il suffit de vérifier le pays associé à son numéro d'identification bancaire (BIN). Pour cela tapez les 6 premiers chiffres de son numéro sur un moteur de recherche spécialisé comme https://www.bindb.com, ou bien consultez cette information dans nos fiches détaillées (Bloc fiche d'identité > Pays BIN).
  • Si vous effectuez vos achats auprès de e-commerçants à l'étranger, sachez qu'utiliser une carte bancaire dont la nationalité du BIN ne correspond pas au pays de connexion peut affecter négativement votre "scoring". Par exemple: payer avec une carte ayant un BIN japonais depuis une connexion identifiée comme provenant de la Côte d'Ivoire (adresse IP) est considéré comme un paiement risqué. Si vous faites vos achats depuis la France, vos paiements auront plus de chances d'être acceptés si votre carte a un BIN français.
A la place (et parfois en plus) du "scoring", certains e-commerçants utilisent le système 3D Secure pour réduire les risques de fraude à la carte bancaire sur internet. Si les e-commerçants chez qui vous devez effectuer vos paiements exigent une carte disposant du système 3D Secure, il vous faudra prendre en compte ce critère dans votre choix.

Achats dans les points de vente physiques

Paiement via TPESi vous avez l'intention d'utiliser votre carte pour payer dans des points de vente équipés de TPE (Terminaux Electroniques de Paiement), les critères à prendre en considération sont plus simples:
  • La présence d'une puce au standard EMV est indispensable afin de garantir la plus large acceptabilité auprès des commerçants en France et en Europe.
  • La saisie d'un code PIN pour valider vos transactions est, selon nous, un gage de sécurité pour vous et pour les commerçants à qui vous présenterez la carte en France et en Europe.
  • La présence d'une piste magnétique reste cependant nécessaire pour pouvoir effectuer des paiements lorsque que vous voyagez dans des pays où les commerçants ne disposent pas de TPE équipés d'un lecteur de puce (exemple: USA).
Heureusement ces caractéristiques sont communes à la plupart des offres disponibles sur le marché, et il ne reste que peu de cartes qui n'ont pas de puce EMV ou qui ne proposent pas la saisie d'un code PIN pour valider vos paiements. Concernant la présence de la piste magnétique, elle est systématique. Il faudra attendre la sortie de cartes bancaires prépayées au format VPAY pour voir disparaître la piste magnétique au profit d'une puce EMV seule.
Si vous avez l'intention d'utiliser régulièrement votre carte en dehors d'Europe - dans des pays où les commerçants n'utilisent pas le code PIN mais lisent la piste magnétique et vous font signer un reçu - alors il est intéressant d'envisager une carte sur laquelle vous avez la possibilité de faire inscrire vos nom et prénom. Dans certaines situations, cela pourra améliorer l'acceptation de votre carte, en particulier pour le paiement de montants importants.
L'option de paiement sans contact (NFC), encore peu répandue sur les cartes bancaires prépayées, pourra vous intéresser si vous effectuez souvent de petits paiements dans les commerces de proximité. Cette technologie vous permet de passer plus vite en caisse en utilisant votre carte aussi simplement que de l'argent liquide (pour les paiements inférieurs à 20€). En Europe de plus en plus de commerçants s'équipent de TPE compatibles avec le paiement sans contact.
Enfin, et contrairement a une idée répandue, le fait que les informations sur vos cartes soient en relief n'améliore pas significativement leur acceptation. Le relief, initialement prévu pour prendre des empreintes au sabot et au papier carbone, n'est plus aujourd'hui qu'un critère esthétique qui donne un aspect "chic" de carte de crédit.

Retraits aux distributeurs

Retirer des espèces au DABUne des fonctions les plus populaires des cartes bancaires est sans conteste la possibilité de retirer des espèces 24h/24 et 7j/7 dans les distributeurs automatiques de billets du monde entier, directement dans la monnaie locale. Si vous avez régulièrement besoin d'argent liquide (en France ou à l'étranger) il faudra opter pour une formule qui autorise les retraits. En effet, il faut savoir qu'avec certaines cartes, la possibilité de retrait dépend de la formule souscrite.
A part cela, les critères à prendre en considération sont surtout économiques:
  • Taux de change ;
  • Frais de retrait ;
  • Limites de retraits (nombre et montant par jour);
Notre comparatif des limites et plafonds vous permettra de vérifier les possibilités de retraits de chacune des offres.

Transfert d'argent

Transfert d'argentLa plupart des cartes bancaires prépayées proposent un service de transfert d'argent. Le principe consiste à s'échanger des fonds entre détenteurs de cartes de la même marque: Par exemple, vous disposez de 100 euros sur votre carte et souhaitez en transmettre 50 à un ami qui possède une carte similaire à la votre. En vous connectant sur internet, sur un serveur vocal ou bien en envoyant un SMS, vous pouvez créditer la carte de votre ami de 50€, ce qui a pour effet de débiter votre propre carte du même montant. Votre ami peut alors instantanément retirer les fonds ou les dépenser chez les commerçants. 
Si vous avez besoin de pouvoir utiliser votre carte comme moyen de transfert d'argent vers vos proches (enfants, conjoint, amis) alors il vous faudra vérifier que votre carte permet les transferts. Dans la dernière colonne de notre comparatif des tarifs vous trouverez une indication pour savoir si la carte que vous envisagez offre ce service et à quel prix. 
  

2- Le rechargement 

Rechargement de carte bancaire prépayéeS'il y a une chose dont on doit se préoccuper lorsqu'on possède une carte bancaire prépayée rechargeable, c'est de la recharger afin de pouvoir l'utiliser. Pour cela, chaque marque met à disposition un ou plusieurs systèmes de rechargement: espèces, virement, chèque ou carte de crédit.
Interrogez-vous sur la façon dont vous allez principalement recharger votre carte et assurez-vous que votre carte vous le permet grâce à notre comparatif des modes de rechargement:
  • Le rechargement par virement est un des moyens les plus couramment utilisés. C'est un moyen relativement long (compter entre 2 et 7 jours) mais il permet de recharger des montants importants et de bénéficier des frais les moins élevés.
  • Le rechargement à l'aide d'une carte de crédit est immédiat, mais les frais sont souvent plus élevés que pour les virements. Ce moyen de rechargement est généralement entouré de mesures de sécurité telles que l'enregistrement préalable de votre carte de crédit auprès de l'émetteur de votre carte bancaire prépayée, ou bien l'utilisation du 3D Secure.
  • Le rechargement en espèces est sans conteste le plus simple et pratique, mais aussi le plus cher. Il nécessite de bien se renseigner et se révélera décisif dans le choix de votre carte bancaire prépayée. Ce moyen de rechargement est disponible dans les commerces de proximité essentiellement sous la forme de coupons ou de tickets. Pour être certain que vous pourrez facilement recharger votre carte en espèces, le meilleur moyen consiste à d'abord interroger les commerçants près de chez vous sur les types de recharges disponibles. Ensuite vous n'aurez plus qu'à consulter notre comparatif des rechargements en espèces afin de sélectionner les cartes compatibles avec ces recharges. Cette précaution vous évitera de courir partout pour essayer de trouver les bonnes recharges.
  

3- Le service 

Service Client Carte BancaireC'est la question que l'on a tendance à négliger... jusqu'au jour où on a besoin d'assistance ou que l'on rencontre un problème. Le fin inopinée de plusieurs programmes de cartes bancaires prépayées (Medius, Jumbo, Aces Club, Ultreia, Veritas) montre que l'on est jamais à l'abri de ce type de désagrément et qu'il n'est pas inutile de prendre quelques précautions. Nous vous recommandons donc de prendre en considération les critères suivants:
  • Un service client francophone est-il disponible ? A moins que vous ne parliez couramment l'anglais, il est vraiment plus pratique de pouvoir échanger avec le service client dans votre propre langue.
  • Les conditions générales sont-elles disponibles en français et sont-elles soumises au droit français ? En cas de litige, votre recours sera plus simple et efficace si vous pouvez bénéficier de la législation française protégeant les consommateurs. Faire valoir ses droits dans un pays étranger peut parfois se révéler assez compliqué.
  • La société commercialisant les cartes est-elle installée en France ? Dans ce cas elle est obligatoirement soumise à des normes prudentielles visant à protéger l'argent que vous lui confiez.
  • Depuis combien de temps le produit est-il présent sur le marché ? A moins d'être un accroc de la nouveauté, sachez que vous avez moins de chances d'avoir des problèmes avec un produit qui a eu le temps de faire ses preuves.
  

4- Les tarifs 

TarifsCe guide ne serait pas tout à fait complet si nous n'abordions pas les critères financiers. Plusieurs types de tarification sont en général proposées et il est important de savoir choisir la plus rentable en fonction de l'utilisation que l'on en fait.
Au Royaume-Uni deux formules cohabitent: Le "Pay as you go" (paiement à l'utilisation) ou le "Monthly fee" (frais mensuels). La première formule a l'avantage de ne rien coûter lorsqu'on ne se sert pas de la carte. En revanche, à chaque fois que l'on utilise la carte, les frais sont élevés. Cette formule est à réserver aux utilisations occasionnelles. La deuxième formule a l'avantage de proposer des tarifs compétitifs à l'utilisation, mais en échange du paiement d'un frais mensuel minimum. Mais les frais mensuels peuvent vite être amortis si vous utilisez régulièrement votre carte bancaire prépayée.
En France, on trouve souvent des tarifs hybrides qui essaient de jongler entre ces deux formules et il est parfois compliqué de se faire une idée réelle du coût final de sa carte bancaire prépayée. Faut-il préférer les frais au chargement, les frais d'utilisation ou les frais mensuels ? Faut-il privilégier les frais fixes ou les frais au pourcentage ?
Pour vous aider il est important d'établir votre prévisionnel d'utilisation:
  • Comment comptez-vous principalement recharger la carte ? (espèces, virement, carte de crédit, chèque)
  • Quel montant et combien de fois prévoyez-vous de charger votre carte chaque mois ?
  • Prévoyez-vous d'utiliser votre carte essentiellement à l'étranger ou en zone Euro ?
  • Combien d'achats en moyenne prévoyez-vous de faire par mois ?
  • Comptez-vous utiliser régulièrement le retrait d'espèces au distributeur de billets ?
Nous avons utilisé un simulateur pour calculer le coût annuel des cartes en fonction de 5 profils d'utilisation. A l'aide de vos réponses aux questions ci-dessus, consultez notre comparatif des coûts d'utilisation et déterminez le profil le plus proche du vôtre. Vous pourrez ainsi connaître les cartes les plus rentables pour vous en triant le tableau selon la colonne appropriée.
Nous espérons que ces quelques conseils vous permettront de choisir la carte bancaire prépayée la plus appropriée à vos besoins. N'hésitez pas à consulter notre section "Comparatifs", nos fiches détaillées et à poser vos questions sur notre forum. Il est toujours intéressant d'avoir l'avis de ceux qui utilisent régulièrement les cartes bancaires prépayées.