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jeudi 26 mars 2015

Conférence de Laval: L'APLOMB passe à la vitesse très supérieure.



Par Gérard Faure-Kapper

Ce soir, 26 mars 2015, la conférence sera l'occasion d'expliquer notre nouvelle stratégie pour imposer les lois républicaines au système bancaire.

Les invités qui ont confirmés leur présence, sont les acteurs de l'ensemble des mécanismes de l'aide sociale, notamment ceux qui gèrent les situations de surendettement et de faillite.

Notre expérience associative nous a enseigné qu’il n’y a pas de fatalité. Nous avons vécu d’autres crises et la France s’en est sorti.

Le problème, c’est que le mécanisme économique se grippe au niveau local. Il y a un petit grain de sable et c’est celui-ci qu’il faut identifier et éliminer.

Bien que ce ne soit pas une généralité, mais souvent, ce qui provoque le surendettement ou le dépôt de bilan, c’est un poste parasite, un poste facturé qui ne correspond à aucun échange de bien économique.

Ce sont les « commissions d’intervention » que facturent les banques.

Ces commissions alourdissent le coût des découverts qui, exprimé en taux, devient usuraire.

Ce poste représente une charge mensuelle significative. Calculé sur plusieurs années, c’est un investissement improductif et non justifié qui plombe la trésorerie des particuliers et des entreprises.

Les banques sont d’ailleurs incapables d’expliquer et de décrire la raison de cette facturation.

Au tribunal, jusqu’à présent, elles ne se défendent que sur l’aspect juridique, négligeant totalement les faits.

De plus, elles n’évoquent même plus les lois ou les textes, mais uniquement la jurisprudence.

La jurisprudence, ce sont des jugements passés, sur des affaires pouvant être similaires.

Ca n'a pas de sens.

Mais c’est exactement la ligne de défense des banques.


Seulement, l’APLOMB les a obligés à modifier leur ligne de défense. Elle met en avant les faits, c’est-à-dire l’étude technique calculant le coût des découverts et le TEG qui l’exprime.

Les banques sont donc obligées de rentrer dans ce raisonnement, d’autant plus que ce sont les juges qui l’exigent.

Evidemment, s’ils confient cette étude à un technicien, il tombera exactement sur mes conclusions et la banque sera condamnée.

Alors, la nouvelle ligne de défense des banques, notamment du Crédit Mutuel, est de récuser l’étude en accusant son auteur, moi-même, de totale incompétence en matière de calcul de taux.

Ce qui est cocasse, c’est que nul n’ignore que ma carrière bancaire s’est faite au Crédit Mutuel, et qu’ils ont sous les yeux mon dossier. C’est le Crédit Mutuel qui m’a formé. Et maintenant, tel Pierre qui renia le Christ avant que le coq ne chantât trois fois, le Crédit Mutuel ne me reconnaît plus.

Situation très passagère, je peux l’assurer.




2 commentaires:

  1. Bonjour ; peut-on voir cette conférence en vidéo ?

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    1. On travaille sur le montage. En début de semaine, c'est bon

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