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lundi 30 novembre 2015

Quand l’avocat de la banque jette l’éponge, c’est le juge qui prend le relais contre le client.



Quand l’avocat de la banque jette l’éponge, c’est le juge qui prend le relais contre le client.

Par Gérard Faure-Kapper

Imaginez un match de boxe. L’adversaire est au tapis, c’est l’arbitre qui le remplace.

Vous avez un litige avec votre banque, par exemple des frais d’intervention que la banque a omis d’inclure dans le TEG.

Certaines affaires sont perdues, d’autres sont gagnées. La différence provient de la rigueur et de la précision de l’étude visant à démontrer lesquels sont liés aux découverts.

Ce qu’il faut savoir, c’est que nous avons raison contre les banques. Le raisonnement est mathématique, donc incassable.

Comme les avocats des banques étaient totalement ignorants de ce dont ils débattaient, nous gagnions systématiquement  puisque nous avancions des faits incontestables.

Je n’ai jamais critiqué la justice dans ces blogs, et encore moins les juges.

Je viens de recevoir un jugement qui a été rendu par un juge d’instance de Paris. Celui-ci vaut le voyage. Outre le fait qu’il n’a absolument pas tenu compte, ni de l’étude, ni de nos arguments ni d’ailleurs de ceux de l’adversaire, il est parti dans tous les sens.

Je cite :

« Attendu cependant qu’elle ne démontre nullement que le taux de TEG appliqué serait plus élevé que celui contractuellement annoncé, elle procède pour ce faire par allégation, en additionnant au TEG les frais d’intervention, »

Evidemment la cliente démontre que le TEG appliqué est plus élevé. L’étude porte sur l’analyse des 3.183 écritures passées sur une durée de 6 ans. Evidemment le juge pouvait demander une vérification ou une contre-expertise.  Seulement la banque n’a pas voulu.

Chaque fois qu’un juge a confié mes études à l’examen d’un spécialiste, chaque fois mon résultat a été confirmé selon le principe que 2 et 2 font 4 pour tout le monde.

Le juge a donc rejeté l’étude et s’est improvisé expert. Le résultat est assez surprenant.

« en additionnant au TEG les frais d’intervention, » Le juge additionne un pourcentage et une valeur en Euro. Que voulez-vous rajouter à ça ?

C’est pas fini.

« Frais qui ne peuvent absolument pas être inclus dans le calcul du TEG »

Affirmation totalement péremptoire. Il faudrait que quelqu’un explique à ce juge que le TEG n’est pas une boîte magique dans laquelle on ne met que ce qui arrange la banque. Un Taux Effectif Global est un RAPPORT PROPORTIONNEL entre 3 éléments : le MONTANT, la DUREE et le COUT des découverts.

Et la définition du COUT de quelque chose, c’est ce que ce quelque chose vous a coûté. Je ne peux pas faire plus simple. Même un juriste peut le comprendre.

Je ne vais pas vous expliquer ce que rémunèrent ces frais d’intervention, car c’est ce même juge qui nous l’explique. La seconde partie de sa phrase étant en totale contradiction avec la première. Il explique donc :

« Puisqu’ils ne correspondent pas à la rémunération du crédit selon la durée dudit crédit, »

Bravo monsieur le juge, ce sont les intérêts qui rémunèrent le loyer de l’argent. Alors, les frais sont-ils liés au crédit ? Je vous laisse répondre monsieur le juge :

« Mais bien plutôt à une prestation incluant l’examen du compte bancaire et de la solvabilité de son titulaire par une commission de personnes salariées de la banque ou rémunérées par elle ; »

Et si l’on examine le compte bancaire et la solvabilité du titulaire, c’est pour, c’est pour… ?

C’est pour décider si l’on accorde un crédit à ce client. Et si l’on accorde le crédit, la banque lui facture des frais d’intervention QUI ALOURDISSENT LE COUT DU DECOUVERT ET DONC MECANIQUEMENT LE TEG.


Une dernière chose qui m’a fait rire. C’est une commission d’expert qui va décider si le prélèvement de 80€ sera payé ou non.

Non, ça ne se passe pas comme ça. Laissez-moi vous expliquer monsieur le juge. Ces petits découverts correspondent à des tolérances non contractualisées. C’est le chargé de clientèle qui accorde ou non. S’il a un doute, il refuse. Il est seul, il ne va pas réunir de « commission », il ne fera pas appel au G8, au FMI ou à la FED. Pour ces petites sommes, il décide lui-même.

Monsieur le juge, vous aviez une expertise sous les yeux qui établissait les FAITS de manière irréfutable. Vous pouviez la récuser et demander une contre-expertise. Vous ne l’avez pas fait. D’ailleurs vous avez interrogé la banque qui ne l’a pas demandé non plus, ce qui prouve qu’elle était d’accord sur les chiffres, donc sur les faits.

L’avocat de la banque avait jeté l’éponge !!!

Vous avez purement et simplement récusé ce rapport. Et comme vous n’aviez plus de faits à juger, vous êtes parti dans un raisonnement qui se contredit lui-même.

Et PAR CES MOTIFS, vous avez condamné la cliente.

Monsieur le juge, vous ne pouvez pas me donner de cours de banque, ce n’est pas votre travail, mais moi, je pense pouvoir vous donner des cours de justice. Vous devez juger des faits. Les faire établir ou vérifier le cas échéant. Mais vous ne pouvez récuser ces faits et juger quand même. Sauf votre respect, mais comment voulez-vous que les citoyens croient en la justice.

Heureusement que la cour d’appel est plus sérieuse.


vendredi 27 novembre 2015

LIBOR CHF Pour le Crédit Mutuel, un index négatif est un index nul....


Par Gérard Faure-Kapper

C'est un phénomène bien connu des avocats: plus l'argument en face est absurde, plus c'est difficile à défendre. Les grands falsificateurs de l'histoire le savent, et comme le disait justement Rocco Siffredi, plus c'est gros, plus ça passe.

L'affaire du LIBOR CHF en est l'exemple. C'est incompréhensible du grand public, ça ne concerne qu'un petit nombre de frontaliers, et pourtant, c'est le dernier virage avant l'instauration du fascisme financier. Je compare cette affaire à une petite ampoule remplie d'un virus mortel, que l'on écrase dans le métro à une heure de pointe.

Ce que tout les citoyens doivent savoir: pour la première fois, et à grande échelle, plusieurs banques ne respectent pas les clauses d'un contrat, en l'occurence, un prêt immobilier.

Article 1134 du code civil: les clauses d'un contrat font loi entre les parties.

L'affaire: plusieurs banques, dont le CREDIT MUTUEL, ont contracté des prêts immobiliers. Le taux était variable et indexé sur l'indice LIBOR CHF.

Peu importe l'indice, ça pouvait être le kilo de café, le baril de pétrole, la tonne de banane ou le QI de votre banquier, peu importe, un indice est un indice. Il monte, le taux du prêt immobilier monte. Il descend, le taux baisse; c'est simple à en pleurer.

Seulement n'importe quel banquier responsable va limiter cet indice à la hausse, et surtout à la baisse.

Le banquier va prévoir dans le contrat une clause limitant à zéro le taux du prêt au cas où le LIBOR CHF devenait négatif.

La Direction du Crédit Mutuel ne l'a pas fait. Elle accuse faussement ses services financiers: "ces cons étaient incapables d'envisager un LIBOR négatif".  C'est faux, totalement faux. Un de mes anciens collègues qui travaille dans ce service me l'a confirmé: "évidemment que l'on connaissait cette possibilité d'indice négatif" 

Voici ce qui c'était passé à l'époque: Les banques cherchaient à distribuer des prêts à long terme. Leur coeur de cible étaient les "frontaliers" de la Suisse. Classe sociale supérieure, revenus en adéquation, clientèle idéale que l'on s'attache quasiment à vie.

Alors, au service marketing, ils ont voulu faire un gros coup. "Vous voyez monsieur le client, le taux n'est pas limité à la baisse, il peut même être négatif". 

Et ce coup a réussi. Seulement aujourd'hui, l'indice LIBOR CHF est négatif.

Et le CREDIT MUTUEL refuse d'appliquer cette clause du contrat. Dans leur défense malheureuse, ils expliquent en fait qu'ils savaient dès le départ ne pas pouvoir l'appliquer.

Ce contrat était donc dolosif.

Nous instruisons actuellement un certain nombre de dossiers pour les présenter à l'arbitrage du tribunal.

Evidemment, pour le Crédit mutuel, il vaut mieux éviter le tribunal de Strasbourg. C'est comme si l'on veut faire juger la grosse Lulu à Ryad.  C'est perdu d'avance.












jeudi 26 novembre 2015

Le moyen le plus sûr pour neutraliser les terroristes : le fichage FICP



Dans cette guerre qui se déroule sur notre territoire, le gouvernement a oublié le moyen le plus efficace pour neutraliser une personne : le fichage à la Banque de France.

Il y a bien sûr le fichage catégorie S, mais il a très vite montré ses limites. Il y a les écoutes, les perquisitions, les expulsions… Tout ceci n’a qu’une efficacité limitée.

Si une personne est fichée FICP, elle est définitivement neutralisée.

Plus de possibilités d’avoir un chéquier ou une carte internationale. L’argent ne circule plus. Ils n’ont qu’une carte ELECTRON qui leur permet de mouvementer je crois, 300€ par jour.

Plus de possibilité d’ouvrir un compte en banque, hormis un petit compte sous surveillance dans une seule banque. Ils n’ont plus de possibilité de recevoir et d’envoyer des virements ni de faire d’opérations plus sophistiqués. Si les autorités prennent des gants pour surveiller les gros comptes, ils n’ont aucun scrupule avec un FICP.

Ce fichage interdit tout crédit, il peut aussi limiter l’usage de plusieurs portables. Il isole complètement la personne qui ne va pas se promener avec de grosses sommes en liquide.

Le fichage FICP a fait ses preuves depuis de longues années chez les professionnels. Impossibilité totale de gérer une affaire sans capitaux. Pas de crédit chez les fournisseurs, méfiance généralisée, pas d’ouvertures possibles dans une autre banque, pas de possibilité de déposer des sommes en liquide importantes.

Avec ce système, des milliers de commerçants et artisans se sont retrouvés SDF, seuls, isolés, rejetés par les leurs, la ruine, la déchéance et la mort. Le nombre de suicide dépasse les espérances les plus optimistes de nos gouvernants. Le RSI se frotte les mains, plus de retraite à verser tout en continuant de racketter la famille.

Le FICP reste le moyen le plus efficace d’éliminer une personne ciblée. De plus, il n’y a aucune formalité ni justificatif. Une simple guichetière de banque peut ficher une tête qui ne lui revient pas.


De plus, la durée est de 5 ans. La personne indésirable quittera le territoire bien avant, car elle ne peut plus rien y faire.

mardi 24 novembre 2015

Nouvelle victoire de Maître DEBAY contre la Banque Populaire Occitane pour les frais d'intervention.


Par Gérard Faure-Kapper

Tribunal de Grande Instance de Toulouse, jugement du 23 novembre 2015.

Le tribunal nous a donné raison dans une affaire de frais d'intervention. Nous avons démontré que ceux-ci alourdissaient le coût du découvert et augmentaient mécaniquement le taux effectif global.

L'avocat de la banque a développé ses arguments habituels, complètement dépassés et hors de propos.

Par contre, les tribunaux sont de plus en plus exigeants sur les démonstrations de preuves. Les études de l'APLOMB s'adaptent sans cesse à ces exigeances.

Chaque commission d'intervention est ainsi isolée, elle est accompagnée du solde de la veille et du lendemain faisant ressortir une augmentation de découvert, ainsi que l'écriture concernée.

 La banque n'est pas capable de nous contredire car nous apportons des certitudes mathématiques.

Leurs avocats essayent, en vain, d'opposer des hypothèses juridiques.

Cette nouvelle victoire est importante. Elle vient d'un tribunal de Grande Instance.

Nous avons lancé une grande opération début octobre 2015. Il s'agissait de soumettre l'étude aux banques: les découverts ont coûtés la somme de x €. Il en ressort un TEG d'y %. Avez-vous des observations ?

Les réponses obtenues montrent une incompétence totale des banques à lire une question, la comprendre et à y répondre. Aucune n'a réussi cet exercice. Par contre, elles nous abreuvent de théories et d'hypothèses juridiques.

Ce faisant, elles n'objectent rien à l'étude. Ainsi, il suffira au juge de confirmer notre demande.

Aujourd'hui, les 97 dossiers concernés sont à ce stade, prêts à être envoyés devant les différents tribunaux.




vendredi 20 novembre 2015

Il y a-t-il quelqu'un de compétent en matière de techniques bancaires à la Caisse d'Epargne ?


APLOMB
Association pour la légalité des opérations et mouvements bancaires


 Notre Adhérent a envoyé une lettre à la Caisse d'Epargne. Question, D'après l'étude de l'APLOMB, mes découverts m'ont coûté la somme de  3.638,31€. Confirmez-vous ce montant ?

La Caisse d'Epargne est totalement incapable de confirmer. Ce qui veut dire que leurs services financiers sont incapables de maîtriser leurs coûts et que le service comptable a été fermé pour raison d'économie. Quant à l'agence, elle ignore tout de la raison pour laquelle elle facture ses clients.

La demande a été transmise au Directeur Juridique très bon avocat mais dont le niveau en math ne dépasse pas celui du CE2.

Mais quand trouverons-nous quelqu'un ayant un minimum de compétence, notamment pour comprendre une question et y répondre précisément.

La Caisse d'Epargne a donc répondu à côté.

Voici ma réponse.


=============================================


CAISSE D EPARGNE LOIRE CENTRE
Direction juridique
36 allée Ferdinand de Lesseps CS 90657
59 bd Laurent Gerin
37206 TOURS cedex



Laval le 20 novembre 2015
Concerne notre adhérent et votre client
Monsieur xxx


V/REF :DJ/FTC-TF/


            Monsieur,


            Notre adhérent, m’a communiqué la réponse de votre part du 3 novembre 2015 à son courrier du 2 octobre 2015.

            Je vous remercie de considérer ma démarche comme informelle Son but est de vous donner un éclairage technique à vos réponses juridiques. En effet, notre adhérent vous énonce des FAITS sur le coût de ses découverts et vous demande vos observations.

            Vous ne discutez pas ces FAITS, donc vous êtes d’accord avec les chiffres, mais vous lui opposez des HYPOTHESES, intéressantes certes, mais sans lien avec les faits.

            Je pense qu’il est pourtant légitime à un client de se demander combien ses découverts lui ont coûté.

            Et comme vous me mettez en cause, il est tout aussi légitime pour moi de répondre. Je passe sur l’aspect outrancier de vos propos sur les réponses techniques. J’ai fait toute ma carrière dans l’exploitation bancaire, je pense que vous m’accorderez le bénéfice d’un a priori de compétence.

            Concernant la jurisprudence du 8 juillet 2014. Je connais très bien ce dossier. Je vous cite : (cliquez sur l'image)




            Ce n’est pas ce que j’ai dit mais c’est ce que vous avez compris. Je me suis probablement mal exprimé. Voici ma pensée : les commissions d’intervention qui rémunèrent l’octroi d’un découvert supplémentaire en alourdissent le coût et augmentent mécaniquement le TEG. C’est vous qui m’apportez la référence juridique du bien-fondé de cette affirmation en citant l’article L313-1.





            Je ne suis pas du tout entré dans cette discussion juridique. Relisez mon rapport, voici ce que j’ai écrit :

Les commissions d’intervention retenues sont uniquement celles rémunérant la décision d’accorder un découvert supplémentaire.
Ceci est la réponse technique et mathématique à une polémique juridique née d’une décision de la Cour de Cassation (8 juillet 2014).
Dans cette affaire, aucune étude comme celle-ci ne différenciait les commissions liées aux découverts et les autres.

            De plus, vous vous trompez légèrement sur l’interprétation de cet arrêt. Vous avez compris « les juges précisent que ces commissions sont dues sans tenir compte du fait, etc. »

            Voici le texte de cet arrêt de cassation :

« puis constaté que cette commission était facturée qu’elle que soit l’issue réservée à l’opération concernée, »

            Il y a une différence entre une Cour qui PRECISE, ce qui implique une décision de sa part, et une Cour qui CONSTATE, qui est une attitude passive.

            Il y a aussi une différence entre une commission qui est DUE et une commission qui est FACTUREE.

            La décision de cassation du 8 juillet porte sur un cas d’espèce où le tri n’avait pas été fait entre les différentes commissions. Ce n’est pas le cas de notre affaire.

            Vous affirmez que je tente de « travestir » une « règle » établie par la cour de cassation. Sauf votre respect, mais c’est vous qui travestissez cette décision.




            Vous n’avez pas besoin de « dire autrement », parce que là aussi vous êtes dans l’erreur. Le fondement de la facturation de la commission d’intervention n’est pas le FAIT de pratiquer une opération entrainant une irrégularité, mais le choix de la banque d’analyser ou non sa situation.


            Ensuite, vous nous donnez des explications complémentaires sur le TEG.

            Vous citez une jurisprudence qui porte sur l’intégration de fonds de garantie. Celle-ci, bien qu’intéressante, n’a rien à voir avec la demande de notre client.

            Vous nous expliquez les principes qui prévalent à la fixation du TEG pour les contrats de crédits amortissables. Ce n’est pas non plus applicable. Une remarque tout de même, vous pourrez transmettre votre étude à votre service financier, car ils ne semblent pas connaître ces règles, vu le nombre d’anomalies dénoncées devant les tribunaux.

            En l’espèce, conformément à la convention de compte, les découverts dont on parle ne sont pas contractualisés, puisque inférieurs à 3 mois. Le TEG est établi au début du premier mois qui suit le trimestre concerné.

            Schématiquement, la banque pratique en 2 temps. D’abord, elle va utiliser le taux nominal fixé selon les conditions du marché, pour connaître le loyer de l’argent. C’est le rapport proportionnel impliquant les montants, les durées et le taux nominal. Ainsi, nous avons la première composante du coût : les intérêts proportionnels.

            Ensuite, la banque doit additionner les frais d’intervention, mais uniquement ceux rémunérant un accord de découvert. Elle rajoute ce montant aux intérêts proportionnels pour déterminer le coût. Le TEG sera donc le rapport proportionnel impliquant les montants, les durées et les coûts.

            Cette seconde partie, la banque ne le fait pas car ce serait reconnaître une pratique usuraire.

            Puis vous évoquez les résultats indiquant des TEG incohérents.





            Je vous prête 1 centime. Un an après, je vous demande de me rembourser de 2 centimes. Quel est le taux que j’ai pratiqué ? 100%, soit 80% au-dessus du seuil de l’usure.

            100% alors que la somme en jeu n’est que de 2 centimes. Cette démonstration n’obéit ni au code de la consommation ni au code monétaire et financier, mais aux lois de l’arithmétique telle qu’elles sont enseignées à l’école primaire.





            Dans cette lettre adressée à un de vos clients, vous mettez en cause l’APLOMB qui écœure les consommateurs. Vous présentez comme preuve des propos tenus dans un forum.

            Or, l’étude dont il est question est signée par moi-même, Gérard FAURE. L’APLOMB n’est en rien concerné (si ce n’est en adresse de correspondance).

            Or l’extrait du forum ne parle ni de l’APLOMB, ni de Gérard FAURE.

            Il est juste question du « site KAPPER ». Ce nom est effectivement attaché à mon nom pour composer mon pseudonyme littéraire, mais il n’y a pas de site KAPPER.

            D’autre part, vous impliquez l’APLOMB car j’en suis président. Dans ce cas, je suis également membre d’une société britannique des amis de l’île de Sainte Hélène. L’Empereur serait-il aussi responsable de mes écrits ?


Pour conclure :


            Laissez-moi-vous expliquer ce qui se passe concrètement en agence. Cette compréhension est indispensable si vous voulez traduire ceci en termes juridiques.

            En l’occurrence la banque a deux rôles : celui de mandataire des paiements et celui de dispensatrice de crédits.

            Supposons que le compte est à zéro, et un prélèvement edf de 100€ se présente.

            En tant que mandataire des paiements la banque refuse le prélèvement.

            Il n’y a pas « d’anomalie de fonctionnement » ni de « situation irrégulière ». Ceci peut être assimilé à une « demande tacite de crédit », et il n’y a rien d’anormal à demander un crédit à une banque.

            Il n’y a pas non plus « d’incident de paiement » car la banque n’est pas concernée. L’incident est entre edf et le client. Ce sont leurs affaires.

            Mais la banque est aussi « dispensatrice de crédit ». Comme c’est mentionné dans les conventions de compte, la banque « peut » étudier la possibilité d’accorder un crédit sous la forme d’un découvert de 100€.

            Pour cela, l’employé va mener les investigations nécessaires, notamment procéder à un examen du compte, pour prendre sa décision.

            Il est libre de son choix. Admettons qu’il accepte de prêter les 100€. L’écriture est donc honorée. La banque va se rémunérer pour ce service rendu, admettons une commission de 8 €.

            Si le client demande combien lui a coûté son découvert de 100€, outre les intérêts, vous ne pouvez que lui dire : votre découvert vous a coûté 8€ . C’est un fait

            Mais vous vous lui répondez : « rien du tout, car si j’avais refusé ce paiement, je vous aurez tout de même facturé ces 8€ ». Vous répondez à un FAIT par une HYPOTHESE.


            Une remarque, les juristes parlent souvent de « découvert non autorisé ». C’est absurde, car dans ce cas, qui a autorisé le découvert. Le terme exact est « découvert non contractualisé ».


            Dans son courrier, votre client vous demande simplement si ses découverts lui ont bien coûté la somme de 3.638,41€. C’est en tout cas le constat que nous avons fait en additionnant tout ce qu’il a dépensé pour obtenir ces découverts.

            Cette question ne s’adresse nullement au directeur juridique et sans doute avocat que vous êtes, mais s’adresse au Directeur de l’agence qui l’a facturé, et qui sait pourquoi il a facturé.


            Quand à cette affaire, le client décidera de la suite à donner. Il y a un litige, il a tenté une conciliation, il n’a pas reçu de réponse. C’est lui qui décidera de la suite qu’il compte donner.

            Je l’autorise d’ores et déjà à joindre ma réponse dans son dossier.

            Avec mes sincères salutations.


                                                                                              Gérard FAURE










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mardi 17 novembre 2015

Les banques se réveillent. L’APLOMB violemment mis en cause par la Caisse d’Epargne.



Par Gérard Faure-Kapper


La Caisse d’Epargne Loire Centre, à Tours, a répondu à l’un de ses clients en mettant nommément en cause l’APLOMB. Ils citent un « forum ». Le seul problème, c’est que tout est incohérent.

Le 3 novembre 2015, suite à une demande d’explication sur le coût de son découvert, la Caisse d’Epargne se sent attaquée et répond par une lettre de 5 pages.

Cette lettre est co-signée par le Directeur Juridique et par un « juriste stagiaire »

N’ayant d’évidence aucune compétence en matière de coût, ils s’en tiennent à énumérer des textes et des jurisprudences sans jamais répondre au client. Celui-ci veut juste savoir combien ses découverts lui ont coûté.

Le meilleur se trouve à la fin. Alors que l’étude est signée de mon nom, et que nulle part l’APLOMB n’est citée, le Directeur Juridique explose :

Je cite :

« A ce propos, il suffit de naviguer quelques minutes sur le web pour constater que les précédents clients de l’APLOMB et de son Président ne masquent plus leur écœurement à l’égard des pratiques de ces associations censées défendre les intérêts des consommateurs (Cf. PJ). »

L’affaire semble grave. Alors, le Directeur Juridique joint ce qui semble être une copie d’écran d’un forum dans lequel un participant s’exprime.

Voici la pièce à conviction (cliquez dessus pour la lire). Elle m’inspire plusieurs remarques.



1°) Il n’y a aucune référence à un quelconque forum, ni même à aucun lien. Le document n’est donc pas authentifiable.

2°) J’ai essayé une astuce connue de tous. J’ai collé des fragments de phrase caractéristiques, notamment en incluant les nombreuses fautes, sur Google.
En principe, le moteur de recherche fait ressortir le contexte. Là, rien, malgré mes multiples tentatives.

3°) Sur le fond, les propos sont tantôt très vagues et tantôt très précis au niveau du langage et des références juridiques. (Fonction copié-collé-insérer)

4°) Aucune référence n’est faite à l’APLOMB, ni même à ma personne. Seul est cité une seule fois le « site de KAPPER »

5°) Sur la troisième ligne, il est fait référence à un jugement de la cour d’appel de Nîmes en octobre 2013.
En réponse à ce texte, il y a 3 commentaires. Ils sont datés du 13 mars 2013


Je crois que l'écureuil a mélangé ses noisettes...


Il est vrai que les faussaires sur internet sont de plus en plus nombreux. Il paraît que certains n'hésitent pas à falsifier leur CV...

Monsieur le Directeur Juridique, vous accusez l’APLOMB de certaines pratiques et vous citez un texte, manifestement falsifié, dans un forum introuvable, même par les moteurs de recherches les plus performants. Je vous laisse mettre la qualification qui s’impose à ce fait.



mercredi 11 novembre 2015

LA PREUVE MATHEMATIQUE QUE NOS BANQUIERS RUINENT L’ECONOMIE LOCALE.


Par Dominique Pottier

Laval, ville moyenne de 60 000 habitants, est une ville que j’aime. C’est ma ville, celle où mes enfants vont à l’école, celle où nous vivons, celle où nous travaillons…celle aussi où nous constatons que plusieurs de nos amis tenant des commerces sont dans une impasse financière, au point de voir leur vie basculer !

Problème d’argent sur les comptes professionnels, ensuite cela arrive forcément sur les comptes personnels…Pour finir, la crise est dans le foyer, dans le couple !!

Pourtant, ces familles travaillent 15 heures par jours…

Chez APLOMB, nous avons décidé de regarder cela de plus près afin de trouver des solutions, et nous avons trouvé sans trop chercher, car le problème, nous le connaissons par cœur.

En effectuant une analyse financière basée sur la reconstitution des comptes bancaires, nous avons constaté les infractions commises par la banque.

Les frais d’interventions alourdissent le coût des découverts et augmentant mécaniquement le TEG.
Je vous propose donc les résultats de 10 commerces sur Laval, et les sommes que les banques ont indument prélevées sur les 5 dernières années, c’est éloquent !

·         Magasin de déco :                             12 346 .98 €
·         Vendeur de café :                                8 657. 65 €
·         Bar :                                                    3 659 .46 €
·         Restaurant :                                         8 507 .51 €
·         Magasin de déco :                               5 289 .26 €
·         Agricultrice :                                      7 806 .97 €
·         Chocolatier :                                       3 549 .39 €
·         Magasin de sous-vêtements :            16 941 .25 €
·         Restaurant :                                          6 932.08 €
·         Brasserie :                                           8 151 .86 €

Ce n’est que le début, les prochaines analyses seront identiques avec quelques pointes aux alentours de 25 000 € !

A chaque fois, le TEG des découverts auraient du être de 20 % environ, ils sont en fait de plus de 100 %.


Il est évident, qu’en récupérant ces frais, nous relancerons l’économie locale, les commerces retrouveront une stabilité et pourront à nouveau embaucher.

samedi 7 novembre 2015

Les banquiers ont un incroyable talent. Les voici après leur licenciement...


Par Gérard Faure-Kapper

La Société Générale va remettre à la disposition de l'économie, 2.000 personnes. Celles-ci vont retrouver vite un emploi. Voici ce que ça va donner si le banquier devient...



GARAGISTE

Bonjour monsieur le garagiste, alors, combien me coûte la réparation de ma voiture ?

La réparation vous a coûté 300€, donc vous me faite un chèque de 1.000€.

Pardon, mais vous me dite que ça a coûté 300€, mais alors, c’est quoi ces 700€ de plus ?

300€, ce sont les pièces, et 700€ la main d’œuvre.

Et pourquoi vous me dites que le coût est de 300€.

Parce que les 700€ de main d’œuvre, je vous l’aurai facturé de toute façon, que je fasse ou non la réparation.



COIFFEUR

Mais monsieur le coiffeur, que faites-vous à fouiller dans mon sac à main ?

Mais je me sers, vous me devez 90€ madame.

J’entends bien, mais vous pouvez me les demander tout de même, vous n’avez pas à vous servir ?

Et pourquoi, vous me les devez, alors je me sers.



RESTAURATEUR

C’était très bien monsieur le restaurateur, je peux avoir l’addition ?

Mais bien sûr monsieur, voici, cela fait 440€

Quoi ? Mais j’ai pris un menu à 17€ et un café, cela fait 20€ maximum.

Oui, mais le Château Margaux 1985 coûte 420€

Mais, je n’ai pas pris de Château Margaux ?

Cette tarification est pourtant comprise dans la carte dont vous avez pu prendre connaissance, puisqu’elle était sur votre table. De plus, ce tarif est affiché à l’extérieur.



ELECTRICIEN

Merci monsieur l’électricien, donnez-moi votre facture, je vous dois combien ?

324€ cher monsieur.

Et vous avez fait quoi pour cette somme, hein, dite-moi ?

Ce sont des frais d’intervention.

Oui, mais qu’avez-vous fait lors de cette intervention ? Pouvez-vous me le décrire ?

Ce sont des frais d’examen de votre installation pour fonctionnement anormal.

D’accord, mais c’est quoi ce fonctionnement anormal ?

Un fonctionnement non conforme à votre contrat.



CAFETIER

Oh là monsieur, le café est fermé, je ne peux pas vous servir.

Pardon ? Mais nous sommes vendredi, et c’est midi.

Oui, mais on ferme.

Je peux revenir tout à l’heure, cet après-midi ?

Non, nous serons fermés.

Ah bon, ce n’est pas grave, je repasse demain.

Non, nous somme fermés pour le week-end.

Flute alors, je dois attendre lundi.

C’est le premier mai monsieur, on ne travaille pas.

Donc vous ouvrez mardi.

Eh non, mardi, c’est le lendemain du premier mai.

Mercredi ?

Non, nous faisons le pont avec jeudi, jour de l’ascension.



GENDARME


Vous là, stoppez votre voiture…  garez-vous ici… bien… coupez le moteur… descendez du véhicule…. bien… monsieur, je vous dresse un procès-verbal….

Mais, mais, je proteste, je n’ai pas commis d’infraction…

Si monsieur, vous êtes en stationnement interdit…



TEINTURIER


Bonjour monsieur le teinturier, je viens rechercher ma veste…

Bonjour monsieur… la voici…

Mais, ce n’est pas ma veste, et ce n’est pas la même qualité…

Non monsieur, c’est celle d’un client qui l’a déposé ce matin.

Et que dira-t-il quand il viendra la chercher ?

J’attends qu’un autre client vienne déposer une veste.

Mais, qu’avez-vous fait de ma veste ?

Je l’ai donné à la tombola de la paroisse. En fait, on peut gagner un costume.

Et si on perd ?

Vous avez perdu votre veste…

J’ai compris, alors si on gagne, j’ai gagné un costume, c’est ça ?

Non, votre veste sera perdue, c’est moi qui gagne le costume.

Mais, c’est injuste, j’aurai perdu ma veste dans tous les cas.

Pas du tout, puisque vous avez celle-là.



PROSTITUEE


Coucou mon petit lapin, tu viens, on va monter au ciel tous les deux…

Eh bien ça me tente… Combien ?

C’est 20 €.

A ce prix-là, je n’hésite pas… montons.

Voilà, nous y sommes. Il faut que tu me donnes 30€ maintenant.

Mais, je viens de vous en donner 20, c’est quoi ça ?

Les 20€, c’étaient des frais de gestion, j’ai géré tes loisirs.

Bon voilà, et c’est pourquoi ces 30€ ?

C’est une commission d’intervention, parce que je vais intervenir.

Bon, d’accord. On y va maintenant.

Oui, tu me donnes encore 40€. Je t’explique, c’est parce que je vais te faire un traitement particulier.

Ca sent l’arnaque. Mais au point où j’en suis… voilà.

Merci mon lapin. Maintenant tu me donnes 60€.

Quoi ! Comment ça 60€, mais ça rime à quoi ?

Ce sont les frais d’écarté mon lapin, c’est indispensable.

Vous êtes vraiment une belle salope. Tiens, les voilà tes 60€.

Merci bien, seulement pour finir, il me faut 80€ de plus.

Oh non, mais c’est de la folie… et ça correspond à quoi encore ?

Frais de forçage.