Plainte
contre l’APLOMB : les 7 erreurs fatales du Crédit Mutuel
Par Gérard Faure-Kapper
Où
est passé la plainte pénale lancée contre ma personne par le Président de la
Caisse de Crédit Mutuel d’Abbeville ?
Je
rappelle les faits.
Un
adhérant me demande de calculer le coût de ses découverts et le taux. Résultat
de l’analyse ; coût 28.000€ et TEG 41%.
Le
Crédit Mutuel d’Abbeville refuse de me rencontrer pour en discuter.
Septembre
et octobre 2014, j’écris 4 articles dans mon blog. Je défends avec ardeur le
mutualisme et l’institution Crédit mutuel en dénonçant ces pratiques usuraires.
Le
24 décembre 2014, le Président du Crédit Mutuel d’Abbeville dépose une plainte
pénale contre moi pour
-
DIFFAMATION
-
PROVOCATION
AUX CRIMES OU DELITS.
Le
Crédit Mutuel prend attache avec un des plus fameux cabinets d’avocats
parisiens, dirigé par l’ancien bâtonnier en personne.
Le
12 juin 2015 Réquisitoire de Monsieur le Procureur de la République.
Le
10 juillet 2015, une juge d’instruction délivre une commission rogatoire.
Le
27 juillet 2015, un officier de police Judiciaire de la Brigade de Répression
de la Délinquance contre la Personne me contacte pour m’informer de cette
plainte.
Le
12 octobre 2015, je suis convoqué à Paris et la juge d’instruction me met en
examen.
Le
30 octobre 2015, la juge m’informe que l’instruction est terminée.
L’affaire
doit donc être transmise à la chambre d’accusation.
Le
10 novembre 2015, mon avocate, Maître Katia Debay, transmet une requête en
nullité. Sur 5 pages sont détaillés tous les motifs de nullité de la procédure.
La
principale étant que l’acte d’accusation reprend, non pas mes textes, mais des
petits bouts de phrases piochés ça et là et assemblés ensembles pour donner un
tout autre sens aux écrits.
Ce
n’est pas à un acte d’accusation que je dois répondre, mais à une partie de
Scrabble.
Si,
par le plus extraordinaire des hasards, la chambre d’accusation ne retient pas
la requête en nullité, je dois me retrouver devant la 17ème chambre
correctionnelle.
J’attends
avec impatience ce moment et ceux qui me connaissent bien savent que je l’espère.
Je
l’espère, car toute cette affaire est basée sur une étude de 193 pages qui
démontre que le Crédit Mutuel pratique des taux usuraires, et donc, qu’il n’y a
pas de diffamation.
J’attends
que la cour constate la véracité de mes chiffres, cas nous obtiendrions enfin
une jurisprudence pénale sur ces pratiques.
Si
la justice va dans ce sens, c’est l’ensemble des frais d’intervention, toutes banques
confondues, qui seront remboursés aux citoyens.
En
prenant un peu de recul, et en attendant ce jour, force est de constater l’incompétence
du Crédit Mutuel dans son aptitude à monter un grand procès.
C’est
le jeu des 7 erreurs.
1ère
erreur :
La
manipulation des phrases et la déformation des propos sortis de leur contexte.
Pour faire un tel montage, il faut être très fort et ce n’est pas le cas du
Président de la Caisse d’Abbeville.
2ème
erreur :
Le
Crédit Mutuel n’a jamais étudié le fond de l’affaire, c'est-à-dire l’étude chiffrée
de 193 pages. S’il l’avait fait, il se serait rendu compte que les chiffres étaient
exacts et donc qu’il n’y avait en aucun cas diffamation.
3ème
erreur :
Le
Crédit Mutuel a rajouté une accusation de « provocation aux crimes ou
délits ». Cette accusation ne repose absolument sur aucun texte ni sur
aucune phrase en particulier. C’est une affirmation lancée comme ça, en l’air.
De plus, tous les passages en faveur du Crédit Mutuel et du mutualisme, ont été
soigneusement occultés.
4ème
erreur :
C’est
la Confédération qui aurait dû initier cette plainte. Le fait qu’elle se
protége en faisant porter le chapeau au Président de la Caisse de Crédit Mutuel
d’Abbeville est à double tranchant. Je n’aurai aucun mal à démontrer que les
responsables civil et pénal du Crédit Mutuel sont des hommes de paille.
5ème
erreur :
Le
Crédit Mutuel a totalement sous-estimé son adversaire. Une banque met en examen
un Président d’association de défense d’usagers. Les médias suivent et des
articles sont déjà parus. De ce fait, tout le monde va vraiment s’intéresser à
la question des frais d’intervention alors que les banques font tout pour
enterrer ces affaires dans la discrétion. .
6ème
erreur :
Aux
4 articles liés à cette affaire d’Abbeville, ils en ont rajouté un 5ème,
écrit 2 mois plus tard, et qui n’a rien à voir avec l’usure. Il s’agit d’une
parodie, plutôt gentille, de leur publicité pour justement expliquer aux
administrateurs qu’ils sont des hommes de paille.
7ème
erreur :
L’accusé
est un ancien du Crédit Mutuel. Il a notamment été 3 ans cadre à la
Confédération au service communication. Il y a conservé de solides
amitiés.
Bravo!
RépondreSupprimerEffet boomerang...qui va revenir en force décuplée! ;-)
RépondreSupprimerNe t'inquiète pas Gérard ,aux dernières nouvelles ils sont en faillite au bord du gouffre !ce sera un bon débarras pour la sociétè !
RépondreSupprimervoila ce qu'on appelle la bande en réseaux d'amitié de la "franc Maçonnerie" bravo Mr FAURE pour votre courage
RépondreSupprimerA Mr FAURE : étant donné que toutes les banques, les gouvernements, les Ministères, les Tribunaux, etc. sont en forclusion depuis le 25 décembre 2012 (voir oppt-france.blogspot.fr) mais qu'ils ne le disent pas,et continuent à perpétrer un système de BANDITS, boycott, ne pas aller au Tribunal forclos et envoyez leur l'Avis de Courtoisie (voir fiduciedupeuple.org)
RépondreSupprimerMr FAURE, et toute votre équipe, vous avez pris des risques pour nous aider à récupérer un peu de nos sous et c'est tout à votre honneur, car beaucoup de personnes ne se soucient plus des autres il y a un égoïsme inimaginable dans ce bas monde, alors allons tous ensemble soutenir Mr FAURE au Tribunal