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mercredi 4 mai 2016

Frais d'intervention. Démarches auprès des médiateurs. Enfin du nouveau, et dans le bon sens.



Par Gérard Faure-Kapper

Depuis deux mois, dans le cadre des procédures concernant la contestation des frais d'intervention, nous envoyons les dossiers chez les médiateurs.

Avant, les réponses de ceux-ci étaient souvent un copié-collé de la réponse de la banque, à savoir la négation des faits et l'exposé d'hypothèses inappropriés.

Nous avons changé notre approche. Nous partons sur le coût des découverts. Notre demande à la banque concerne la confirmation de ce coût.

Au vu des réponses des agences, celles-ci sont assez déroutées. Elles finissent par nous transmettre leur réponse habituelle sur les hypothèses juridiques.

C'est alors que nous posons la même question au médiateur.

Nous venons d'avoir une réponse. Celui-ci se tourne vers la banque pour qu'elle confirme ce montant. Il rentre donc dans la technique, ce que les banques redoutent le plus car 2 plus 2 font toujours 4.

Ce changement d'attitude est suffisamment important pour être remarqué. La banque est coincée.

Ce médiateur d'un grand groupe bancaire n'est pas n'importe qui. C'est une pointure dans le monde judiciaire et il mérite tout notre respect.

Ainsi, nous continuons d'envoyer chaque jour des dossiers personnalisés aux médiateurs.

Avec leur avis circonstancié, qui ira forcément dans le sens du client, nous aurons 2 attitudes des banques. Soit elles remboursent, soit elles refusent. Dans ce cas, avec l'avis du médiateur, le tribunal ne pourra pas donner raison à la banque.

L'APLOMB est dans sa huitième année de combat sur ce thème: les frais d'interventions.

Nous étions et nous sommes toujours les seuls à écrire que les banques pratiquent des taux usuraires.

Le problème pour les banques, c'est que nous le prouvons.

Les banques peuvent écarter une demande isolée. Avec les plaintes groupées, elles ne pourront plus le faire.

J'ai offert un débat public. Les banques ont toujours refusé. Ce n'est pas par hasard. Non pas que je sois meilleur débatteur qu'eux, mais j'arrive avec une arme fatale: une calculette.


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