Par Gérard Faure-Kapper
L’APLOMB,
a la demande de nombreux sociétaires, a voulu contrôler la validité de la tenue
des Assemblées Générales du Crédit Mutuel.
Aujourd’hui,
un faisceau d’indices concordants nous donne raison. La plupart des Assemblées
Générales sont irrégulières. La conséquence la plus directe, c’est l’illégitimité
de ses présidents a en assumer la direction.
Rappel.
Une
Caisse de Crédit Mutuel est une organisation juridiquement autonome, à la
différence des agences bancaires.
Elle
est montée sous forme associative. Elle a son propre RCS.
Les
grandes décisions et orientations sont prises chaque année par une Assemblée
Générale regroupant les Sociétaires (clients).
C’est
aussi cette assemblée qui va élire les Conseil d’Administration et de
surveillance, ainsi que le personnage principal de la Caisse : le
président du conseil d’administration.
Ce
que nous contestons, c’est la régularité des votes. Comme dit leur propre
publicité, un homme une voix. C’est ça la démocratie.
A
la Caisse de Laval Avesnières, il y avait une
bonne centaine de participants. Le résultat des votes : 576 oui 3 non et 16 abstentions.
Pour
s’assurer, quoi qu’il arrive, une majorité, le Crédit Mutuel a recours à un
procédé illégal : les pouvoirs en blanc.
Un
pouvoir, ou procuration, ou mandat, est un document qu’une personne, le
mandant, donne à une autre personne, le mandataire, afin d’exécuter telle ou
telle tâche définie.
Par
définition, un pouvoir est nominatif.
Si
une personne donne un pouvoir sans nommer le mandataire, cette personne exprime
clairement sa volonté de ne donner son pouvoir… à personne.
Voici
comment se présente un pouvoir au Crédit Mutuel :
Le
sociétaire est incité, en cas d’empêchement, de signer le pouvoir et de le
renvoyer à sa caisse locale.
Bien
que l’emplacement soit prévu, cette phrase ne précise pas qu’il doit nommer un
mandataire, sous peine de nullité.
Ayant
un doute, un sociétaire de la Caisse de Laval Avesnières a voulu exercer son
pouvoir de contrôle, comme il en a parfaitement le droit, et je dirais même, le
devoir.
Il
a demandé au président de la Caisse de contrôler les documents physiques. Et
notamment, de vérifier si aucun Sociétaire n’avait donné de pouvoir en blanc
(ce qui reste légal), mais que ce pouvoir avait été rempli ultérieurement par
X, en rajoutant le nom d’une personne (ce qui ressemble à un faux et usage de
faux).
Il
suffisait pour ce sociétaire d’examiner attentivement les documents, notamment
en contrôlant la concordance entre l’encre du stylo de la signature et celle du
nom du mandataire inscrit, puis en demandant le témoignage des personnes concernées.
L’homme
honnête ne craint pas le contrôle dit-on. Si le Président de la Caisse de
Crédit Mutuel était sûr de lui, il aurait bien volontiers donné accès à ces
documents, et le doute aurait été levé.
Mais
le Président a formellement refusé au Sociétaire de contrôler les pouvoirs.
Ce
refus ne peut que faire germer un doute, voire une certitude dans l’esprit des
sociétaires.
La
majorité de 576 voix pour avec une centaine de participants, n’a été obtenue qu’avec
l’utilisation frauduleuse présumée des pouvoirs.
Cette
pratique n’est pas l’apanage de cette Caisse de Crédit Mutuel. C’est un système
qui semble généralisé.
Nous
allons donc élargir cette enquête à toute la France.
N’oublions
pas que le président de la Caisse de Crédit Mutuel d’Abbeville, a porté plainte
pour diffamation et pour incitation aux crimes et délits contre le Président de
l’APLOMB, à savoir moi-même.
D’ores
et déjà, je contesterai sa légitimité. Ainsi, c’est un tribunal correctionnel
qui ordonnera cette enquête, notamment en demandant le témoignage de
sociétaires ayant « donné » pouvoir à Abbeville.
Avec
cette plainte, le Crédit Mutuel veut neutraliser l’APLOMB. Nous acceptons ce
combat car la loi est avec nous.
Messieurs du Crédit Mutuel, encore une fois nous n'affirmons pas que les Assemblées Générales sont irrégulières.
Mais comme vous nous empêchez de les contrôler, ne soyez pas étonnés que le doute s'installe.
La vérité se joue toujours des petits menteurs! Cette attitude du Crédit Mutuel à vouloir protéger son mensonge ressemble à celle des gamins dans une cour d'école, pire, lorsqu'ils sont pris en train de copier ou tricher en classe! Mais comment pourrait-on leur reprocher de copier sur les mensonges de leurs maîtres??? Cette société est pourrie jusqu'à la moelle! Si le professeur est un margoulin, n'attendez rien de bon de ses élèves sauf à ce qu'ils ouvrent leur conscience à l'éthique et la vérité au service de tous les autres humains!
RépondreSupprimerMais pour cela il faut être Fort, Cap et le Faire!
A Force de dire aux copains d'école "T'es pas Cap"??? Ils n'osent plus le faire!
Sauf...Faure-Kapper! ;-)