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mercredi 26 octobre 2016

Y' a de deux sortes de justices: vous avez l' avocat qui connaît bien la loi, et vous avez l' avocat qui connaît bien le juge.

  
Par Dominique POTTIER


Cette petite phrase n’est pas de moi mais de notre ami Coluche, j’y ajouterai seulement :
« 1 avocat, même s’il connait bien la loi, n’est pas banquier ».

Pourtant, c’est à cette personne que bon nombre de clients ruinés  vont faire confiance afin de sauver les meubles. L’avocat c’est le conseil, la personne qui doit défendre vos droits, pourtant…

C’est ainsi qu’hier, 1 homme débarque à l’APLOMB envoyé par des amis. L’homme est bourru et peu bavard. De suite, je comprends qu’il est en très grande difficulté, usé par quelques années de bagarre et de procès contre sa banque. Il est perdu dans ses papiers, et convoqué au tribunal pour…La réponse je vais la trouver 1 heure plus tard !!

Je commence l’entretien par 1 point de situation globale, 1 photo de sa situation. Etat de la personne, état des finances, des crédits, des dettes…

Chaque question a le droit à 1 réponse, parfois claire, parfois détournée. Très vite je comprends que cette personne ne gère plus rien. En fouillant ses papiers je découvre des petits signes qui ne trompent pas, et je lui dis clairement : « Mais vous avez été en procès ! ». La réponse est oui, pour mon divorce il y a 4 ans !

Je lui rétorque, que non, pas pour le divorce, mais contre sa banque, chaque dossier de prêt à 1 numérotation de pièces visées, qui laisse à penser qu’un procès est en cours ou alors qu’il est même terminé…

Au bout d’une heure, je découvre l’horreur, la manipulation, la perversité d’un système bien huilé !

Cette personne a bien été jugée, condamnée, MAIS JAMAIS CONSEILLEE !

Genèse de cette affaire :

Suite à 1 accident de la vie (divorce), les difficultés financières sont arrivées, et oui, beaucoup de couples n’ont pas les moyens de divorcer !

La banque refinance la personne pour 1 rachat se soulte de la maison. (La part de son ex-femme). Mais les revenus ne sont pas là, les retards s’accumulent, la banque prononce la déchéance du terme sur l’ensemble des prêts, assigne la personne au tribunal…Fait condamner le client !

Fin de chantier, nous ne pouvons plus rien faire, le jugement est même avec 1 exécution provisoire, aucun appel n’est formulé.

A partir de ce moment, j’essaye de comprendre ce qui s’est passé, et je vais aller de surprise en surprise en feuilletant les conclusions de son avocat.


Qui a choisi l’avocat ?
L’homme me répond que cet avocat lui a été conseillé par son ancienne avocate de son divorce, qui ne peut  prendre son dossier, défendant elle-même sa banque !

QUOI ??? C’est l’avocat de la partie adverse donc la banque, qui conseille de prendre tel ou tel avocat !!

La suite est logique, limpide, l’homme est condamné à la totale et pourtant lorsque je regarde le dossier il y a d’énormes manquements de la part de la banque et de l’avocat.

1/ TEG de plusieurs prêts faux

2/ La banque a refinancée la maison et autres prêts (1050 € mois) avec des revenus avoisinants les 300 € mensuel, le devoir de mise en garde du banquier est clair, net et précis ! La personne présente ouvertement 1 profil de « profane », et la perte de chance de ne pas contracter est évidente !
La banque dans son rôle de conseil devait dissuader la personne en refusant simplement le prêt.

3/ La banque a laissée trainer sa déchéance du terme, à aucun moment l’avocat ira voir si la demande de la banque n’est pas forclose !

4/ A aucun moment l’avocat dira à son client de faire appel du jugement, ce qui laissait 2 années de plus pour vendre les biens.

Conclusion : L’avocat a d’évidence 1 rôle de conseil, dans ce dossier, aucun des 4 points cités ci-dessus n’a été soulevés devant la justice !

Quand bien même le procès était perdu, cela aurait permis de gagner quelques années et ainsi  laisser le temps de vendre 1 bien à 250 000 € plutôt qu’une saisie à 70 000 €.

Dans ce dossier, la victime n’a pas été défendue, elle a été abattue !

Cet homme est donc convoqué au tribunal pour trouver 1 solution, saisie, vente…l’APLOMB va simplement le préparer à ce RDV afin d’obtenir de la part du juge 1 délai pour vendre, le tout en expliquant les manquements certains de la banque mais aussi de son conseil.

4 commentaires:

  1. Il doit saisir le jex dans les 2 mois qui suivent la 1ere mesure dexecutiin et soulever ces teg. Il doit attaquer letat devant le tribunal administratif, la verification de la forclusion doit etre relevee doffice oar le juge, si elle ne le fait pas cest leta qui est responsable
    Pour lesnteg inexacts il y a des solutionsnaussi mais ca ca se paie.

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  2. Bonsoir,
    juste pour vous dire qu'en matière de crédit immobilier,on parle de Prescription et non Forclusion.
    Quant à l'Avocat, moi c'est pire, Mon Avocat Travaillait EGALEMENT pour la banque.

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  3. Fred S-V

    Et le rôle de conseil ? Elle l'oublie la banque ???

    Si vous êtes fiché Banque de France ou/ et en surendettement, demandez à passer sous le régime du "Service Bancaire de Base"
    https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do;jsessionid=31C275F7AB16342FC32646F887D19DE4.tpdila17v_1?idArticle=LEGIARTI000029169083&cidTexte=LEGITEXT000006072026&dateTexte=20161027

    Si vous avez pas besoin de chèques, pensez au Nickel dispo chez les buralistes ;-)

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