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samedi 31 décembre 2016

2017, les vœux du Président de l'APLOMB


Par Gérard Faure-Kapper


2017, notre croisade pour imposer le chemin de la légalité aux banques rentre dans sa neuvième année.

Ce combat n’aurait jamais été possible sans l’enthousiasme et l’engagement de personnes convaincues de sa justesse.

L’APLOMB, c’est la rencontre du juridique, avec Maître Katia DEBAY, du technique avec moi-même et de l’associatif avec Dominique POTTIER, véritable organisateur et promoteur de notre mouvement.

Nous gagnons régulièrement devant les tribunaux et ce n’est pas un hasard.

Victoires du sérieux dans la préparation des dossiers, victoire de la solidité et de l’exactitude des expertises, victoire de la pugnacité et de la persévérance de notre avocate.

C’est la victoire du professionnalisme opposé à un amateurisme, à une arrogance et une incompétence désespérante des banquiers.


2017, c’est l’année de la victoire finale.


Sur le fond, nous avons raison et nous le démontrons. Oui les banques se rendent coupable du délit d’usure.

Sur la forme, nous avons raison avec des faits dûment établis et des preuves solidement étayées.  


Que voit-on en face de nous, des avocats ignorant tout de dossiers techniques qui les dépassent, et s’accrochant désespérément à des hypothèses hors de propos, des recommandations ministérielles voulant imposer des décisions à l’institution judiciaire et à des jurisprudences totalement inapplicables.


Les juges ne se laissent pas abuser par ces gesticulations et savent s’en tenir aux faits.



Notre programme pour 2017 est bien ficelé. L’objectif est le remboursement de tous les frais d’intervention aux professionnels et aux particuliers.


Le mouvement est lancé et plus rien ne peut l’arrêter. En finale, c’est 80 milliards qui seront remboursés. 80 milliards, c’est la relance économique de la France.


2017, c’est aussi une alternative au système bancaire que nous proposerons par la prise de contrôle de Conseils d’Administration de Caisses de Crédit Mutuel. Pour faire simple, nous allons rendre concret et réel la communication publicitaire de ce groupe mutualiste. « Tu vois papa, le Crédit Mutuel appartient à ses clients. »

Cette idée fait d’ailleurs rire dans les Directions Juridiques des Fédérations. Elle est prise beaucoup plus au sérieux dans les Caisses où nombre d’administrateurs s’enthousiasment pour notre démarche mutualiste et du personnel qui sait qu’aucune parade juridique n’est possible.


2017 enfin, plus exactement le 9 novembre, c’est l’épilogue d’un procès qu’à voulu me faire le Crédit Mutuel pour faire taire l’APLOMB.

Ce procès, ils le perdront. Nous espérons alors que soit appliquée la loi qui les sanctionnera par une interdiction d’activité bancaire pendant 5 ans.

Certes, je ne peux pas en dire plus. Jules César avait coutume de dire « si mon manteau connaissait mon plan, je brûlerai mon manteau »




Alors, chers adhérents et chers sympathisants, mes collaborateurs et les membres du Conseil National se joignent à moi pour vous souhaiter une très bonne et très heureuse année 2017, l’année de la Victoire.

jeudi 29 décembre 2016

LE DÉCOUVERT BANCAIRE, UNE ARNAQUE PUREMENT PSYCHOLOGIQUE !


Par Dominique POTTIER

Le découvert bancaire, bien connu par des millions de personnes, est l’un des sujets les plus prisés sur les forums et autres.

Mais ce découvert, lorsqu’il est décrypté, ressemble à une grossière arnaque purement psychologique.
Dès que votre compte passe dans le « rouge » vous devenez de suite pour  votre banquier, le paria, le mauvais payeur, celui qui ne sait pas gérer… Pourtant le fait n’est pas si dramatique ! En fait le « paria » que vous êtes est très rentable pour votre banque.

Pour faire simple, 1 découvert est un crédit avec ses frais, son TEG et son seuil de l’usure.
Un banquier a 2 rôles : il est mandataire des paiements et vendeur de crédit.

Pour commencer, le terme « découvert non-autorisé » qui est souvent utilisé est totalement faux, mais vous met de fait dans 1 situation  d’interdit, donc de fautif.

Pourtant le découvert « non-autorisé » n’existe pas ! Et pour cause, si le paiement dépassant votre autorisation de découvert est accepté, c’est forcément par le banquier qui a décidé de vous l’accorder moyennant finance. Il est donc « autorisé » par votre banquier et ce découvert lui rapporte énormément en commission d’intervention, intérêts…

Donc le seul « découvert non-autorisé » reste le braquage de la banque !!

Ensuite vous venez d’émettre 1 paiement de 100 € qui risque de pousser le compte à découvert ou d’augmenter celui-ci :

Vous venez donc de demander 1 crédit supplémentaire de 100 € à votre banquier, qui a justement  pour métier de vendre du crédit… Il n’y a pas de honte à demander 1 crédit à sa banque !

Pourtant le banquier qui vient de vous vendre 1 crédit à 15, 20 voire 50 % n’hésitera pas à vous faire des reproches pour vous mettre la pression sur 1 fait dont il est responsable et mieux, payé pour le faire !!


Enfin, votre super banquier sera en mesure de refuser 1 prélèvement de 33 €, donc fera le choix de ne pas vous « vendre » 1 crédit supplémentaire. Pas de souci, il en est totalement libre !

Par contre dans la foulée, il prélèvera 8 € de commission d’intervention, divers frais, courriers Murcef pour les chèques…

De part ces frais, que vous n’avez pas demandé, votre gentil banquier vient de vous vendre 1 crédit, alors qu’il a refusé quelques secondes avant votre demande de crédit certainement moins lourde !

C’est un peu comme si votre banquier vous refuse un prêt immobilier de  150 000 € sur Angers mais vous vend 1 autre prêt de 180 000 € à Nantes 3 minutes plus tard !!
Ridicule !

La banque soutiendra dans ses « excuses » ses lourdes charges ! Mais je m’en fou de ses charges moi, les clients particuliers et professionnels ont eux aussi de lourdes charges !!

Alors au final, le découvert bancaire est-il si dramatique que cela s’il n’est pas abusé ? Non !

Pourtant l’image qui en est faite est destructrice, limite 1 brin manipulateur, ceci afin de récolter le maximum de frais.

Moralité : le « looser », c’est le client qui a 2 000 € de découvert ou celui qui a 200 000 € de crédit immobilier sur 30 ans ?

Dans le premier cas le client a 1 vision sur quelques semaines ou mois, dans le second, le client est incapable de savoir ce que sera sa vie dans 10, 20 ou 30 ans !


Pourtant lorsque vous faites 1 prêt immobilier la banque vous accueille à bras ouvert et se bat pour vous avoir chez elle, dans l’autre vous êtes le paria, la peste, mais ce qu’elle ne vous dit pas, c’est que vous êtes en fait…la poule aux yeux d’or !

lundi 19 décembre 2016

Une saisie stoppée, un prêt de 900.000 € au taux légal, etc. Plus rien n'arrête Maître DEBAY



Par Gérard Faure-Kapper


C'est un jugement de la Cour d'Appel qui vient de tomber ce matin.

Dossier très complexe impliquant le Crédit Agricole au sujet de prêts immobiliers.

La procédure de saisie de la maison était lancée. La banque réclamait plus de 945.000€.

La saisie et la vente forcée était sur la base d'une mise à prix de 200.000€.



Que restait-il à ce couple ? L'assurance de travailler jusqu'à la mort pour rembourser le reste. Il n'auraient disposé pour vivre que du minimum légal.

Soit, la ruine complète.



Katia DEBAY a été saisie. 


Elle a d'abord fait appel à notre expert partenaire, Jean Claude JOUFFREY. Nous travaillons ensemble tous les 3 depuis plusieurs années. C'est sur la base de ses rapports que nous avons déjà gagné de nombreuses victoires.


A l'appui du rapport de Jean Claude, et selon la méthode de travail bien au point de Katia, que l'on peut résumer dans la formule VENI VIDI VICI, elle a complètement retourné la situation en Cour d'Appel.



De nombreuses anomalies affectaient ce prêt, et notamment un calcul des intérêts sur la base de 360 jours au lieu de 365.

Une stratégie sans faille, une tactique éprouvée, un montage minutieux du dossier ne laissant aucune porte de sortie à la banque. recherches, vérifications, contrôles, étude de l'adversaire, précision des accusations, et j'en passe.

Une méthodologie gagnante.

Et Katia a gagné une fois de plus.

Toutes les procédures sont stoppées, et le Crédit Agricole doit recalculer tous les intérêts au taux légal, depuis 2006. Sur plus de 800.000€, ça déménage.





samedi 17 décembre 2016

CREDIT MUTUEL: IL Y A CE QUE DISENT LES STATUTS, ET CE QUE FAIT LA BANQUE…


Par Dominique Pottier

IL Y A CE QUE DISENT LES STATUTS, ET CE QUE FAIT LA BANQUE…


Sociétaires du crédit mutuel vous avez le pouvoir, MAIS personne ne vous le dit et pour cause…

Ci-dessous, les statuts de la caisse de Laval Avesnières, ma caisse…



ARTICLE 18 - Pouvoir du conseil d’administration :


Alinéa 4.

  • « Statuer sur les demandes d’emprunt et contrôler la conformité de leur réalisation… »

Donc, toute personne ayant 1 prêt faux (année lombarde, frais non-inclus…) devrait aller voir son président de caisse pour lui soumettre l’erreur.

Le conseil se doit donc de refaire le prêt en toute conformité.

En réalité, si le prêt est faux, c’est le service juridique de la fédération qui va gérer l’affaire en démontrant que le client a tort…Cela finira en procès !

MORALITE : La fédération n’applique pas les statuts de la caisse…




Alinéa 5.

  • « Décider et coordonner toutes opérations visant à la satisfaction des besoins des sociétaires. »

Lorsque le client n’est pas satisfait, pour X raisons, votre dossier est envoyé au siège, si besoin au service contentieux, MAIS jamais au conseil d’administration qui pourtant a son rôle à jouer.

MORALITE : La fédération n’applique pas les statuts de la caisse…



ARTICLE 19 – Le président du conseil d’administration.

  • « Il représente la caisse en justice et fait tous actes de la vie civile.

Vous avez déjà aperçu 1 président de caisse dans les tribunaux ?

Non, le dossier est entre les mains du service juridique de la fédération et géré par leur avocat !


A titre personnel, je suis en procès contre ma banque, en  1 ère instance pas de président, en appel pas de président……En cassation…peut-être !


MORALITE : La fédération n’applique pas les statuts de la caisse…


CONCLUSION : Les statuts existent bien mais ne sont pas respectés. Dans 99 % des cas, le dossier sera géré par la fédération et non par la caisse.

Alors, le président de la caisse est-il 1 « homme de paille » ou pas ?

Pourtant, c’est bien lui qui risque 2 ans de taule si la banque pratique l’usure…

Les prochaines assemblées 2017 arrivent, préparez-vous :

1: Récupérer les statuts de sa caisse.
2: Les éplucher de fond en comble.
3: Les faire appliquer.
4 : Se déplacer aux assemblées générales pour poser les bonnes questions au président.
5 : Contacter APLOMB si besoin.


vendredi 16 décembre 2016

TEG erroné. Nouvelle victoire pour Maître Katia DEBAY: gain pour le client: 72.842,56€



Par Gérard Faure-Kapper

Le jugement vient de tomber. Dans une affaire de TEG erroné, Maître Katia DEBAY vient encore de remporter une nouvelle victoire.

Ce qui a été demandé a été accordé. 72.842,56€ au TGI d'Aix en Provence.

Ainsi la minutie dans la préparation des dossiers et la pugnacité à la barre payent.

Oui la banque était en tort. Le tribunal l'a reconnu et a ordonné réparation.



jeudi 15 décembre 2016

L'ennemi n°1 de l'association: le téléphone


Par Gérard Faure-Kapper

"Allo, vous êtes association ? C'est juste pour un renseignement juridique... Est-ce que la banque à le droit de faire..."

Voici le type d'appel que nous recevons en moyenne tous les quart d'heure.

Plutôt que de répondre à chacun, voici une réponse collective.


Allo, vous êtes association ?

Nous sommes  actuellement l'association de près de 500 personnes qui mettent en commun des moyens, notamment une adhésion, pour trouver des solutions à leurs problèmes.

Nous ne sommes pas une association subventionnée par l'état dont le rôle est de servir le public.


C'est juste pour un renseignement juridique...

Nous ne sommes pas des juristes mais des techniciens. Nous ne sommes donc pas habilité à donner des renseignements juridiques.

D'autre part, c'est la phrase utilisée par les huissiers et autres taupes pour nous piéger.


Est-ce que la banque à le droit de faire ?

Je ne sais pas de quoi vous me parlez, mais je peux vous répondre tout de suite. Oui la banque à le droit de faire, parce que vous n'avez que les droits que vous êtes capable de défendre.

L'Etat de droit n'est qu'une légende. Si vos droits sont bafoués, vous devez aller en justice. Si vous n'avez pas d'argent, alors vous n'avez pas de droit.

C'est pourtant simple à comprendre.


D'une manière plus générale, voici ce qui se passe si nous choisissons de répondre au téléphone.

Nous sommes sur un dossier. Le téléphone sonne.

Nous abandonnons le dossier pour répondre. Et un renseignement en entraîne un autre, puis un autre.

Nous raccrochons 20 minutes après. Normalement nous devons ouvrir une fiche et noter les renseignements pour donner une suite au client.

Mais le téléphone sonne de nouveau. Et c'est le début d'un nouveau cycle. A la fin de la conversation, le premier appel est déjà oublié.

Et l'on arrive a passer des journées entières sans faire notre travail et sans traiter les appels.

Autant aller à la pèche.


C'est pour cette raison que nous coupons régulièrement le téléphone: pour pouvoir traiter les dossiers que vous nous avez confié.


Comment communiquer avec nous ?


Vous êtes déjà adhérent, alors envoyez nous un mail. Il sera traité dans les 24 heures.

Vous n'êtes pas adhérent, alors remplissez une fiche contact sur www.aplombfrance.fr






mardi 13 décembre 2016

"Frais de tenue de compte" Pourquoi personne n'est capable de les définir ?



Par Gérard Faure-Kapper


Si vous voulez mettre dans l’embarras le plus total votre directeur d'agence, posez lui cette question.


"Vous prenez des frais de tenue de compte. A quoi correspondent-ils"


C'est la question qui tue, celle à laquelle personne n'a jamais réussi à répondre. la question que redoute tout employé de banque.

Et pourtant les banques viennent d'augmenter de 13% les frais de tenue de compte.


L'article 441-3 du code du commerce est pourtant très précis. Je le reprends ici:

Sous réserve du c du II de l'article 242 nonies A de l'annexe II au code général des impôts, dans sa version en vigueur au 26 avril 2013, la facture doit mentionner le nom des parties ainsi que leur adresse, la date de la vente ou de la prestation de service, la quantité, la dénomination précise, et le prix unitaire hors TVA des produits vendus et des services rendus ainsi que toute réduction de prix acquise à la date de la vente ou de la prestation de services et directement liée à cette opération de vente ou de prestation de services, à l'exclusion des escomptes non prévus sur la facture.


Les clients à qui la banque facture ces frais de tenue de compte doit lui en donner une dénomination précise.


Si vous me posez la question, je suis incapable de répondre. Pourtant j'ai passé ma vie dans une agence bancaire.

Comment je fais pour tenir un compte. Dans les années 70, les comptes étaient tenus sur des cartons perforés. Je pouvais les tenir physiquement.

Mais aujourd'hui, un compte, c'est une impulsion électrique dans un ordinateur. On ne peut pas le tenir.


Alors je me tourne vers les définitions officielles. Heureusement qu'il y a le décret 2014-373 du 27 mars 2014. La définition de la tenue de compte est donnée:

Article 1, alinéa 33: Frais de tenue de compte: frais perçus par la banque pour la gestion du compte.

Ainsi, la banque gère mon compte.

La banque commet alors 2 infractions à la loi.

Pour gérer un compte, il faut un mandat de gestion.

Celui-ci va en définir les modalités. Un mandat de gestion, c'est dans le cas où vous autorisez la banque à faire pour vous des arbitrages, notamment en bourse.

Mais en ce qui vous concerne, la banque vous facture des frais de gestion alors qu'elle n'a aucun mandat pour le faire.


Mais comme elle le fait quand même, nous avons là une seconde infraction: l’immixtion dans la gestion.


Ceci intéresse surtout les professionnels. Si la banque s'immixte dans la gestion de l'affaire, elle devient co-responsable. En cas de dépôt de bilan, elle peut-être appelé en apurement de passif.


Mais admettons tout ceci, notamment le fait que la banque gère votre compte.

Votre compte ne bouge pas. Il n'y a donc aucune gestion à faire.

Un ordre de paiement se présente. Le compte va être mouvementé. La banque est mandataire des paiements.

A ce moment la banque gère-t-elle le compte ? Si l'on veut, mais elle en a l'obligation légale puisque c'est l'obligation de "service de caisse". De mémoire, le texte d'origine remonte au 13 juin 1941.

Donc la banque n'a pas à facturer de frais de gestion pour ce qui est une obligation légale. (D'autant plus que le texte lui donnait une contrepartie: l'interdiction de rémunérer les comptes courants. Cette disposition a sauté en 2005, parce que l'ordinateur faisait tout le travail sans intervention humaine.)



Mais s'il n'y a pas la provision, que se passe-t-il ?

Dans ce cas, la banque peut accorder un découvert supplémentaire du montant de l'écriture. Cet accord est rémunéré par une commission d'intervention.

Si la banque n'accorde pas ce découvert et ne paye pas, alors elle se rémunère par des frais de refus.


Tous frais de gestion ne seraient que double facturation.


Et pourtant, la banque annonce que chaque mois elle prélèvera des "frais de tenue de compte" que la loi va définir comme des "frais de gestion de compte".


Ceci a un nom: escroquerie en bande organisée.

Alors, si vous voulez avoir le plaisir de caler votre chargé de clientèle, faites une copie d'écran de cet article et demandez-lui des explications.

 


samedi 10 décembre 2016

Quand les directeurs du Crédit Mutuel détournent les courriers destinés au Président



Par Gérard Faure-Kapper

12 courriers ont été envoyés récemment à 12 Caisses de Crédit Mutuel.

Il s'agissait d'interrogations des Sociétaires quant aux taux pratiqués sur les découverts.


Les litiges concernant ce type de réclamation sont du ressort exclusif des Conseils d'Administrations des Caisses Locales.


Seuls les administrateurs ont le pouvoir de statuer sur les demandes de remboursement des frais d'intervention.

C'est clairement énoncé dans les statuts. Pour prendre l'exemple de la Fédération Maine Anjou Basse Normandie, c'est stipulé au titre IV (le conseil d'administration), article 18 alinéa 4:


"statuer sur les demandes d'emprunt et contrôler la conformité de leur réalisation et de leur remboursement".


Un découvert est un emprunt, le Sociétaire conteste la conformité de son remboursement dans la mesure ou le TEG convenu n'est pas conforme au TEG réel.

Le Conseil d'Administration bénévole de la Caisse a donc toute latitude pour décider du remboursement des commissions d'intervention.


Encore faut-il que ledit Conseil puisse examiner la requête.


Dans les 12 cas que nous avons traités, cela s'est avéré impossible, car le Directeur de l'agence avait délibérément choisi de ne pas transmettre la réclamation et l'avait fait suivre à la Fédération qui n'a strictement aucun pouvoir à ce sujet.

Que risque le Directeur ?

Il est clair et évident qu'il a commis une faute grave. L'article 292 du règlement général de fonctionnement stipule:


"Le Directeur ou gérant répond des dommages qui peuvent résulter de sa négligence, de son imprudence ou d'une faute et de tout préjudice résultant de la violation de ses obligations légales ou statutaires."


Ainsi, du fait de sa faute, le Sociétaire perd la chance de se faire rembourser directement par le Conseil.

Il devra aller en justice. Celle-ci condamnera la banque. Mais que de temps et d'argent perdu.


J'avais déjà, en avril 2014, écrit au Conseil d'Administration de la Caisse de Crédit Mutuel d'Abbeville pour le dossier d'un adhérent.

Le courrier avait été détourné vers la Fédération.

En septembre, je l'avais rendu public.

C'est pour cette raison que la Fédération a porté plainte pour diffamation et m'a fait mettre en examen. Réaction presque normale d'une banque vis-à-vis d'un de ses anciens cadres.

La juge d'instruction avait d'ailleurs relevé que le Crédit Mutuel "instrumentalisait" la justice pour régler ses comptes internes.

Mauvaise manœuvre, car le sujet des commissions d'intervention et le pouvoir des Conseils d'Administration sera débattu, non pas en petit comité technique comme je le souhaitais, mais sera au cœur d'un procès pénal à la 17ème correctionnelle de Paris.

L'audience est prévue le 9 novembre 2017.






vendredi 9 décembre 2016

Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes : sitôt née et déjà un malaise


Le problème qui va se poser pour les Banques Pop face à l'APLOMB, c'est d'unifier leurs systèmes de défense.

Par exemple pour les frais d'intervention, les 3 services juridiques se défendent de manière différente et contradictoire.

En fonction du service juridique et du service clientèle qui prendra le dessus, nous serons parfaitement à l'aise pour attaquer les deux autres.

A moins que vous voulez négocier. Dans ce cas, vous allez économiser le cabinet d'avocat de Lyon qui vous coûte la peau des genoux. 

Copier/collé du site de La Tribune

Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes : sitôt née et déjà un malaise

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L'issue des assemblées générales des trois entités "Loire et Lyonnais", "Alpes" et "Massif central" de Banque populaire qui se sont déroulées le 7 décembre et ont entériné la fusion Banque Populaire Auvergne Rhône-Alpes - plus important assemblage du groupe mutualiste dans l'Hexagone avec 3 800 salariés et 732 millions d'euros de PNB -, n'est pas celle qui était attendue. Au long fleuve tranquille annoncé se sont imposés quelques hauts creux, provoqués par d'importantes discordes sur la gouvernance. Si bien que pour l'heure le bureau n'est pas composé et les vice-présidents ne sont pas nommés.


Daniel Karyotis, désormais directeur général de Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes, avait raison de prévenir le 6 décembre lors de la conférence de presse sous embargo : il fallait attendre le lendemain soir, qui scellait les assemblées générales des trois établissements ("Massif central", "Loire et Lyonnais", "Alpes"), pour officialiser la naissance d'une fusion appelée à réunir 3 800 salariés, à générer un PNB de 732 millions d'euros, à consolider 2,6 milliards d'euros de fonds propres et 23 milliards d'euros d'encours de crédit.
Oui, il avait raison d'être prudent, car la réalité des événements n'a pas franchement correspondu aux attentes. Et la colère a surgi lorsqu'il s'est agi de déterminer le fonctionnement de la gouvernance. Laquelle, pour l'heure, fait l'objet de discordes aux répercussions insoupçonnées.
Répartition des équilibres contestée
L'ancien directeur général de BPCE en charge des finances Daniel Karyotis a été, comme convenu, désigné directeur général du nouvel ensemble. Le président de Banque Populaire Massif central, Dominique Martinie a été, comme convenu, intronisé président, les présidents de comités - risques, audit, etc. - ont été, comme convenu, installés. En revanche, comme il n'était pas convenu, ni la composition du bureau ni la nomination des deux vice-présidents n'ont été arrêtées.
En cause, confient nos sources, une "impréparation criante" et une figure présidentielle qui semble concentrer l'embarras. Au moment de déterminer la composition du bureau et de confirmer Jean-Marie Chanon et Lionel Baud - jusqu'alors présidents des établissements "Loire et Lyonnais" et "Alpes" - au poste de vice-président tel qu'il avait été arrêté les mois précédents pour épouser les équilibres territoriaux au sein de la gouvernance, le premier des deux, avocat et ancien bâtonnier du Barreau de Lyon, aurait fait connaître son attente d'être "enfin informé précisément du périmètre de compétences et de responsabilité" affectée à cette fonction.
Gouvernance en cause
L'organisation de la gouvernance cristallise en effet particulièrement la complexité du nouvel édifice. Jean-Marie Chanon avait succédé au début de l'année à un Jean Brunet-Lecomte que le fonctionnement personnel, fortement décrié, avait contraint à la démission. Les parts de marché et le "poids" que chacun des trois établissements composant la BP Auvergne Rhône-Alpes revendique dans son territoire révèlent d'importantes disparités qui, selon les détracteurs de la nouvelle organisation, ne se reflètent pas suffisamment dans la composition de la gouvernance.
Et au sein de la BP des Alpes, établissement "absorbant" qui pèse 40 % de l'ensemble, rayonne particulièrement sur sa zone, et qu'incarnait un charismatique directeur général : Pascal Marchetti, l'embarras est palpable, quand bien même les administrateurs "alpins" ont obtenu huit sièges - contre six aux "Lyonnais" et quatre aux "Auvergnats".
Un président rémunéré 100 000 euros
Le 7 décembre, à l'issue de l'ultime assemblée générale constituant le nouveau groupe, des administrateurs ont réclamé que le bureau soit élargi à certains présidents de comités. "N'est-ce pas normal, à l'aune des enjeux économiques, financiers, sociaux de la fusion ? Fallait-il que le bureau soit réduit en catimini aux trois président et vice-présidents ?", questionne un administrateur.
"L'inflexibilité répétée" de Dominique Martinie devant cette réclamation provoquera l'éruption finale. Laquelle ne devrait pas été apaisée par la projection de sa rémunération - "environ 100 000 euros à la tête de BP Massif central ; que dire de ce qu'elle devrait être aux commandes du nouvel ensemble ?" - sur les doutes portant sur sa totale implication opérationnelle dans cette nouvelle responsabilité régionale - il est également président de la Fédération nationale des Banques populaires, basée à Paris.
Si bien que pour l'heure, la nouvelle Banque populaire Auvergne Rhône-Alpes ne dispose ni de bureau ni de vice-présidents. Lesquels pourtant sont appelés à exercer un rôle de maillage, d'influence, de réseaux d'autant plus majeur que le président demeurerait à Paris et que le directeur général, qui en provient, découvre le territoire.
L'encre des bans à peine sèche, l'installation du mariage semble démarrer de manière chaotique. Nonobstant une "autre" réalité : l'appréciation positive que suscitent le profil et les méthodes de Daniel Karyotis - qui n'était pas joignable au moment du bouclage - parmi les salariés, à la lecture de la manière dont il est parvenu à ériger en seulement quelques mois et sans heurts sociaux les fondations d'une "fusion à trois" forcément sensible.

Comment les banques ont piégé les clients avec la création des médiateurs



Par Gérard Faure-Kapper


"Nous avons créé le rôle de médiateur pour régler les litiges bancaires."

Les associations étaient fières d'avoir contribué à cette "avancée majeure" dans le règlement des conflits.

"Nous avons su négocier avec les banques disaient-ils."

Négocier avec les banques ? "Um mit dem Teufel essen, benötigen Sie einen langen Löffel"
("Pour dîner avec le Diable, il faut une longue cuillère")

On ne négocie pas avec les banques car on se fait systématiquement... léser.

C'est donc ce qui s'est passé.



L'APLOMB a "testé" les médiateurs. Nous avons joué le jeu et envoyé, avec des adhérents, des dossiers techniques pour solliciter leur médiation.

Échec total. Dans la plupart des cas, le médiateur s'estimait incompétents. Dans les autres, ils se contentaient de faire un copié/collé des conclusions d'avocat.

L'explication est très simple.

Si vous créez un rôle de médiateur pour les litiges avec les garagistes, vous prendrez un mécanicien expert.

S'il doit régler des litiges sur l'electro-ménager, sur l'immobilier, sur les cuisines équipées, sur les Iphones, sur les voyages...

Dans tous les cas, vous prendrez un homme de l'art, un spécialiste technique qui sait de quoi il parle, qui est capable de bien cerner le cœur du litige et d'apporter une solution.

Vous agirez ainsi, si vous voulez trouver une solution au problème.


Mais si vous, banquier, vous savez que vous avez systématiquement tort, alors vous ne prendrez pas un homme de l'art, mais un juriste.

Pourquoi ? Parce qu'un juriste est un professionnel pour noyer le poisson.

Parce qu'un juriste n'abordera jamais les faits ni le fond du problème dont il ignore tout.

Les médiateurs des banques sont tous des juristes éminents.


Le litige qui lui est présenté est, en l'occurrence, un problème technique: "combien les découverts ont coûté, quel est le descriptif des facturations de frais d'intervention, comment exprimer un rapport proportionnel entre les montants, la durée et les coûts des découverts, etc".


C'est ça le cœur du litige. C'est de ça que la banque doit parler.


Pour cela, il faut un minimum de compétence, notamment bien connaître l'esprit des tarifications des grilles tarifaires et pouvoir décrire avec exactitude le travail effectué en agence.

Parler de ça avec un juriste, autant parler du temps de cuisson d'une baguette de pain à un carreleur.


A l'APLOMB, je me charge de faire les études techniques et d'établir les faits, à savoir calculer le coût des découverts.

Mes compétences ? J'ai fait ce travail dans une agence bancaire pendant près de 20 ans. De plus, en 1992, alors que j'étais responsable du marketing dans une fédération du Crédit Mutuel, j'ai eu la tâche d'établir la première grille tarifaire. Mon travail consistait à détailler le travail effectué en agence et de le tarifer. C'est ainsi que j'avais prévu ces "frais de décision de paiement", devenu en 2008, frais d'intervention, pour échapper à la jurisprudence du 5 février 2008.

Donc je sais de quoi je parle.

Mais j'en parle à un "médiateur", donc un juriste. Les seules réponses qu'il puisse apporter, c'est de retrouver ça et là des "jurisprudences" dans des affaires qui n'ont rien à voir, afin de déclarer que les clients ont tort.

Aucun médiateur n'a jamais examiné les faits de manière contradictoire.


J'ai sous les yeux un rapport de médiation en provenance de la BNP. la médiatrice s'est contenté de faire un copié collé des conclusions d'un avocat.

C'est n'importe quoi, et c'est volontaire. Si la BNP m'avait opposé un technicien, il serait tombé d'accord avec moi.

En fait, pourquoi les banques ont créé le rôle des médiateurs en y nommant des juristes ? C'est tout simplement pour gagner entre 4 et 8 mois. Ce temps est nécessaire pour pouvoir dénoncer les découverts et virer le client.

Heureusement, le passage devant le médiateur n'est pas obligatoire. Le décret d'avril 2015 n'oblige qu'à une concertation avec la banque. Ceci est réglé en 3 semaines avant de présenter le dossier au tribunal.



mercredi 7 décembre 2016

La cour de Cassation vient d'être rattachée au gouvernement. La Liberté, c'est fini.


Par Gérard Faure-Kapper

Une "démocratie moderne", comme se targuait d'être la France, se définissait comment ?

Séparation stricte des pouvoirs: L'exécutif (le gouvernement), le législatif ( les Assemblées), le judiciaire (l'institution judiciaire).

A ceci pouvait être rajoutée la liberté de la presse.



La première grande atteinte fut le quinquennat. Ainsi, les députés étaient élus en même temps que le Président. Dans l'euphorie de l'élection, cela garantissait une majorité de la même couleur tout au long du mandat présidentiel.
Plus de séparation entre l'exécutif et le législatif.

La seconde grande atteinte fut l'acquisition de tous les médias qui comptent par de grands groupes contrôlés par les banques (quand ce n'est pas la banque elle-même comme au Crédit Mutuel).
Plus de liberté de la presse.

Avec le décret du 5 décembre 2016 mettant la cour de cassation, plus haute juridiction, sous le contrôle direct du gouvernement.
Plus de séparation entre l'exécutif et le judiciaire.



Comme a pu le dire Thomas Mann après l'élection du Führer, "nous sommes entré dans la nuit".

Oui, va-t-on me dire, dans les faits la liberté était déjà consommée. Certes, disons que la dictature est maintenant officialisée.

5 décembre 2016, retenez bien cette date, c'est la fin officielle de la démocratie et l'entrée en dictature.

Ainsi, c'est une nouvelle phase dans la lutte contre les prérogatives du système bancaire. L'APLOMB plus que jamais poursuivra le combat. 

Voici le site du Point d'où je tiens cette information.

http://www.lepoint.fr/justice/la-cour-de-cassation-placee-sous-le-controle-direct-du-gouvernement-07-12-2016-2088662_2386.php


et le décret officialisant l'entrée en vigueur d'un régime dictatorial.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=E3CE351492C94DC2443567618680C3C2.tpdila20v_2?cidTexte=JORFTEXT000033538164&dateTexte&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000033537421








mardi 6 décembre 2016

Les banquiers se plaignent des incivilités, mais faut admettre qu'ils les cherchent...


Par Gérard Faure-Kapper

Le Crédit Agricole (et aussi les autres banques), enregistrent un nombre croissant « d’agressions » à l’encontre de ses salariés.

Tant et si bien que la banque recherche des solutions techniques pour parer à ce phénomène.


Nous voyons bien là toute l’incompétence des personnes chargées de cette question. Bien sûr, on peut prévoir des trappes au guichet qui s’ouvrent sous des clients mécontents pour les faire tomber dans un cul de basse fosse, un peu comme dans le film « Le tatoué ».

On peut aussi imaginer un système pour y introduire des crocodiles, comme du temps d’Amin Dada en Ouganda.


Mais ça ne servira à rien.

Il y aura de plus en plus d’incivilités et d’agression dans le futur, et c’est normal.


Personnellement, je n’ai jamais été agressé du temps où je dirigeais mon agence. Jamais de chez jamais.




Voici l’explication.

Comme le montre le tableau ci-après, l’immense majorité des agressions à pour cause un refus de décaissement.

S’agissant de clients qui avaient l’argent sur leur compte, j’avais trouvé la solution : je leur donnais leur argent.


Aujourd’hui, ça semble extraordinaire : donner à un client son argent.

(Je n’aborde pas le sujet du compte débiteur, ça c’est autre chose. Et puis, refuser de donner de l’argent a celui qui n’en a pas sur son compte, n’a jamais donné lieu à une agression. Encore que, ça m’est arrivé une fois. C’était mi-septembre 1977 au Crédit Lyonnais de Chatou, dans les Yvelines. L’homme qui n’était pas client, a exigé que je lui donne le contenu de la caisse. Je lui ai donné car il avait un argument très fort qui s’appelait P38.
Ceci me rappelle une réplique d’Audiard, "Dans les situations critiques, quand on parle avec un calibre bien en pogne, personne ne conteste plus. Y'a des statistiques là-dessus." (Jean Gabin).)

Je m’égare. Revenons au sujet.


A l’APLOMB, les exemples foisonnent de refus de décaissement.

Les excuses du banquier sont diverses. Voici un florilège :


« L’argent est destiné à payer la mensualité du prêt »

En agissant ainsi, l’employé décale les dates de prélèvements convenues par contrat. Il risque ainsi une dénonciation du contrat de prêt.

« C’est en prévision des prélèvements éventuels »

Cela s’appelle de l’immixtion dans la gestion du compte client. Le risque c’est en cas de faillite ou de surendettement, la responsabilité de la banque risque d’être engagée.

« Le chèque remis l’autre jour, n’est pas encore encaissé ».

Pour ce faire, il suffit de demander un avis de sort, ou même de téléphoner à l’autre banque pour être rassuré.

« Le salaire n’est arrivé qu’aujourd’hui ».

Donc l’argent est sur le compte et est disponible.

« Le Directeur n’est pas là ».

Certainement en RTT. Mais vous, l’employé, vous êtes payé pour prendre la décision. Si l’argent est sur le compte, vous devez décaisser.

« C’est pour quoi faire cet argent ? »

Probablement pour aller aux putes. Cher employé de banque, occupez vous de vos fesses.




Pour conclure, mesdames et messieurs les employés des agences, si vous continuez à refuser de donner à vos clients, leur propre argent, ne vous étonnez pas que les incivilités vont augmenter.

Par contre, si vous faites votre travail de banquier, à savoir décaisser les fonds disponibles à la demande du client, alors tout ira bien, vous aurez une clientèle aimable et fidèle, condition indispensable pour continuer à faire du bon business.




Pour les employés de banque qui pensent déjà à leur reconversion, ne manquez pas cet article:

http://antibanque.blogspot.fr/2015/11/les-banquiers-ont-un-incroyable-talent.html