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lundi 17 avril 2017

APLOMB vs CREDIT MUTUEL, bientôt la fin d'un conflit. Les Sociétaires seront victorieux.


Par Gérard Faure-Kapper

Les Crédit Mutuel ne sont pas nos ennemies.

Les financiers qui les dirigent doivent en être convaincus.

Notre association est en lien avec des administrateurs et des salariés. Ils ont parfaitement compris le sens de notre démarche.

L’entente est très bonne car ce sont des gens qui font consciencieusement leur métier ou remplissent avec passion leur fonction.

L’APLOMB se pose en gardien de l’héritage mutualiste que nous a relégué son concepteur, Frédéric Guillaume Raiffeisen. 

Ce dont souffrent les Sociétaires, les salariés et les bénévoles, c’est de l’inconscience dans la gestion de financiers venus d’ailleurs. Ceux-ci, et afin d’engranger des bénéfices plus importants, n’hésitent pas à transgresser les lois et les textes, ainsi que le règlement général de fonctionnement et les statuts.

Leur cupidité, leur veulerie, leur inconscience et leur stupidité met en péril notre institution et notre mouvement mutualiste.

Ils se croient à l’abri, lisent chaque matin, l’air goguenard, les dernières nouvelles de l’APLOMB.

Ils croient dur comme fer que cette institution, basée sur les hommes de paille que sont les Présidents de Caisse, pourra longtemps les protéger.

Ces gens là ne respectent pas les règles du jeu, ils trichent comme ils l’ont toujours fait.

Pourquoi un tel développement du Crédit Mutuel dans les années 80 ? Parce qu’avant, le Crédit Mutuel distribuait le « livret bleu », équivalent du livret de Caisse d’Epargne et doublant les avantages fiscaux.

Les banques classiques ne pouvaient rivaliser avec leur livret fiscalisé.

Et puis, les Crédit Mutuel se sont équipés pour ouvrir des comptes chèque. La démarche était très aisée grâce à ce formidable fichier de Sociétaires qui avaient déjà un pied dans la boutique.

Même développement pour les 2 cousines que sont les Crédit Agricole et les Banque Populaire avec leur monopole des prêts bonifiés.

Les grandes banques commerciales, techniquement beaucoup plus en avance, n’ont pas oubliés cette concurrence déloyale.

Aussi, quand elles voient l’action de l’APLOMB, même si parfois elles se retrouvent face à ses adhérents au tribunal, elles ne déploient pas une outrancière hostilité. Juste ce qu’il faut.


De plus, cette couverture mutualiste basée sur l’origine associative de la banque, permet aux financiers peu honnêtes de se dédouaner vis-à-vis de la justice.

L’Assemblée Générale est une grande messe annuelle où tous leurs péchés sont absous.

En votant le quitus, les Sociétaires prennent la responsabilité de toutes les malversations, par exemple :

Taux usuraires sur les découverts, TEG de prêts immobiliers manipulés pour passer en dessous de la concurrence, non respect des clauses d’indexation des contrats de prêts, soutiens abusifs, retraits abusifs de concours,  cautionnement abusifs, procédures abusives, ruine volontaires des clients, non tenue des engagements sur les taux garantis des assurances vie, création de dette sur les comptes fermés puis blocage des comptes.


L’Assemblée Générale leur permet de se refaire une virginité. Le paradoxe c’est que ce sont leurs victimes, les Sociétaires, qui leur donnent le Grand Pardon.


Et ça, ce n’est même pas la partie émergeante de l’iceberg. La réalité est encore plus terrible.

Et quel sort pour ceux qui dénoncent ce système ? Les plaintes pénales, les mises en examen, le tribunal correctionnel…


L’APLOMB veut remettre les choses dans le bon ordre et faire en sorte que le Crédit Mutuel redevienne exemplaire, ce qu’exige son héritage et ses principes mutualistes.


L’an prochain, 2018, nous commémorerons le bicentenaire de la naissance du père du mutualisme, Frédéric Guillaume Raiffeisen.

L’objectif de l’APLOMB est de nettoyer les écuries d’Augias et de chasser les marchands du temple.


Et notre tâche est facilité par la guerre fratricide que se livrent les deux principales Fédérations : Strasbourg et Brest.

Nous sommes comme les enfants de parents divorcés qui vont jouer sur les faiblesses et les rivalités de chacun.


Moralement c’est limite, mais putain, quelle efficacité.

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