Par Gérard Faure-Kapper
L’APLOMB
est apparu la première fois en 2009. Les banques n’y ont pas fait attention. « Une association de plus, qu’ils
défilent et pétitionnent, ils ne nous impressionnent pas « .
10
ans plus tard, c’est 52 victoires majeures devant les tribunaux, une
argumentation irrésistible, un duo gagnant : le juridique et le technique,
Maître Katia Debay et Gérard Faure-Kapper.
L’APLOMB, c’est une hémorragie interne
pour les banques.
Au
début, ce n’est pas spectaculaire, on ne s’en rend même pas compte, mais le
sang se déverse.
Et
puis, avec retard, les banques ont réagi violemment, comme elles savent le
faire.
Une
première mise en examen par le crédit Mutuel de Laval contre Gérard
Faure-Kapper. Diffamation, il avait écrit sur son blog, ou plutôt démontré que
le scrutin lors de la dernière assemblée générale avait été manipulé.
Le
Crédit Mutuel a vite perdu son arrogance devant les coups de butoir de Katia
Debay, pour se désister la veille du procès.
Une
seconde mise en examen par le Crédit Mutuel du Nord. Première audience devant
la 17ème correctionnelle. Le Crédit Mutuel perd sur toute la ligne.
Je suis relaxé.
Le
parquet ne fait pas appel, mais le Crédit Mutuel si. Il faut me faire taire, c’est
vital car je m’attaque aux fondations du mutualisme : les Conseils d’Administration.
L’audience
a eu lieu le 6 septembre 2018. J’attends le résultat.
Puis
les banques ont voulu détruire l’APLOMB. Elles ont envoyé la répression des
fraudes. RAS.
Puis
un contrôle fiscal serré. Alors que la comptabilité est bien tenue, selon les
dispositions légales et comptable pour une association non subventionnée, la
banque, ou plutôt le fisc, décide qu’il aurait fallu tenir cette comptabilité
comme pour une entreprise.
D’où la disparition de l’association.
D’une
manière générale, à force d’être harcelé depuis 10 ans, les banques ont
sérieusement modifié leurs conditions de fonctionnement des comptes.
Les
taux ne sont plus annoncés mais procèdent d’un calcul dont les données doivent
être récupérées dans les grilles tarifaires, dans les indices et dans les taux
de base. Et chaque banque est différente.
Les
factures sont regroupées dans des arrêtés de compte qu’il faut dépouiller.
Et
j’en passe.
En
complexifiant à outrance les reconstitutions de compte, bases des études, les
banques nous obligent à effectuer un travail de plus en plus complexe, donc de
plus en plus onéreux à réaliser.
Notre structure britannique nous a
permis de contenir des prix dans des limites très raisonnables.
Les
banques ont quand même gagné sur un point. Aucun cabinet et encore moins des
associations, ne sont capables de faire une étude aussi technique et aussi
poussée pour un prix aussi raisonnable.
Donc,
elles savent que nous seront limité à une vingtaine d’études par mois, grand
maximum.
20
réclamations par mois, le système bancaire peut largement absorber. Et depuis
que j’ai lancé les médiations techniques, les banques préfèrent payer.
Elles
sont gagnantes. En justice, elles perdraient de toute façon, mais auraient les
avocats et l’article 700 à débourser en plus.
Nous passons du massacre à la
tronçonneuse à la drôle de guerre.
Bravo et longue vie à l'APLOMB qui porte décidément bien son nom !
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