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mardi 9 octobre 2018

Conciliations: les banques méprisent ouvertement l'institution judiciaire.


Par Gérard Faure-Kapper


"Oui nous sommes coupables, alors venez nous chercher..."


Cette phrase rendue célèbre par le Président, illustre parfaitement la position des banques devant la justice.

Depuis 4 mois, nos clients ont saisi les conciliateurs de justice auprès des tribunaux pour obtenir le remboursement des commissions d'intervention.

Dans la démarche judiciaire, cette tentative de conciliation est une phase obligatoire depuis le 18 novembre 2016. Elle vise à dégorger les tribunaux.

Le client et la banque sont convoqués. Dans la plupart des cas, j'accompagne le client.


Résultat, la banque ne daigne pas se déplacer, alors qu'il s'agit d'une convocation de justice. 

Cela montre le mépris de la banque pour ses clients et pour l'institution judiciaire.



Néanmois, ce matin, une banque a envoyé son avocat.

Le client a présenté l'étude expliquant, démontrant et calculant le préjudice.

L'avocat, qui n'a même pas regardé et qui d'évidence ne comprenait rien, a déclaré goguenard: "Cette étude, c'est vraiment n'importe quoi. Si vous nous poursuivez en justice, nous demandrons un rapport à un expert judiciaire..."

Je le prend au mot et relève le défi. Oui, demandez une contre étude à un expert judiciaire. Partant des mêmes chiffres sur les mêmes extraits de compte, il arrivera forcément à la même conclusion: oui la banque se rend coupable de pratiques usuraires.



Pour les autres personnes "déboutées" du droit à la conciliation, nous avons les rapports de carence des conciliateurs. Le juge d'instance sera la première étape.

Un dernier conseil bienveillant pour la Banque Populaire: "ne changez pas d'avocat, car avec celui là, notre victoire est assurée..."




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