Crise des gilets
jaunes
Les banques
détiennent les clés mais ont piégé les serrures
Un mouvement qui
tourne à l’insurrection.
Le
mouvement des gilets jaunes, aussi dramatique qu’il soit, n’est pas étonnant.
Ces gens travaillent très dur pour être agressés de toutes parts.
Déconsidérés
par toutes les institutions, éternellement présumés coupables, juste « tolérés »
dans la communauté nationale, ils n’ont qu’un rôle, qu’un droit, travailler et
payer. Pour les banques, ce sont des « clients » faciles.
Celles-ci,
en toute illégalité aspirent les ressources de leur travail, du moins ce qu’il
en reste. Dans ces conditions, combien de familles éclatent, ne résistant
pas à la déchéance et à la ruine.
Le
mouvement des gilets jaunes est leur dernier cri de désespoir. Ils peuvent
répandre leur colère et leurs frustrations inexprimables.
On
leur parle de baisse des taxes, de mesurettes auxquelles ils n’auront jamais
droit, de moratoires, de choses comme ça en espérant faire baisser la colère.
Ils
n’entendent plus rien. Pour beaucoup ce mouvement est un sursaut pathologique,
un cri de haine se transformant en chant du cygne.
Pourtant il
reste encore une solution.
Dans
le cadre des « dialogues » voulus par un pouvoir venu de la face
cachée de la Lune, Médiabanque se propose de participer aux « tables
rondes » pour expliquer pourquoi et comment les banques sont à l’origine
de cet immense malaise.
Les
banquiers ne s’inquiètent pas outre mesure. Ils savent bien que les associations
de défenses de consommateurs ne sont pas compétentes et, comme d’habitude, vont
les instrumentaliser pour imposer un régime encore pire.
La
méthode est rôdée. Ils proposent une mesure en faveur des « plus fragiles
d’entre nous ». Mais pour faire partie de cette engeance, il faut remplir
des conditions croisées souvent contradictoires. De ce fait, il n’y a quasiment
pas de bénéficiaires.
En
contrepartie, ils vont durcir la pression tarifaire sur les autres, imposant
ainsi un véritable impôt privé.
Et
tout ceci « en accord avec les principales associations de défense des
consommateurs » qui ne voient jamais rien venir.
L’exemple
de la loi MURCEF en est un exemple flagrant qui n’a pas échappé aux
spécialistes.
Aujourd’hui
encore, nous entendons le cri unanime des associations ; « il faut
changer les lois, il faut changer les lois… »
Non, il ne faut
surtout pas changer les lois. Celles-ci sont très bien faites. Il ne faut pas les changer mais les faire
respecter.
La question des
frais d’intervention.
Les
frais d’intervention représentent 6 milliards d’€ ponctionnées chez les clients
chaque année, soit 60 milliards sur
les 10 dernières années. Ces chiffres sont les ordres de grandeurs qui
circulent dans la presse.
Les
clients ne demandent pas de « gestes commerciaux » de la part de leur
banque. Ils considèrent que ces frais alourdissent le coût des découverts et
augmentent mécaniquement le TAEG.
Ainsi,
ce taux est très souvent supérieur au seuil de l’usure calculé par la Banque de
France. Les banques commettent ainsi
des délits quotidiens, en toute impunité.
Les
banques se défendent avec acharnement. Les explications et les définitions
qu’elles donnent sont fantaisistes et sans aucun rapport avec la réalité. Pourtant
les juges les suivent. Le dossier souvent mal ficelé ne résiste pas au talent
de l’avocat de la banque.
Une
exception, Maître Katia Debay, avocate au barreau de Versailles. Dossiers
complets, études portant sur la reconstitution minutieuse des mouvements
bancaires, établissement de preuves. Les tribunaux lui ont déjà donné raison à
56 reprises.
Notre
proposition.
Les
banques comptent sur les problèmes financiers de leurs clients et sur la peur
des « représailles » pour tenter de s’affranchir de leurs
responsabilités.
La
réclamation directe du client auprès de son agence ne donne rien.
La
création des « médiateurs indépendants nommés par la banque » a
montré, dès le départ, son inefficacité.
Le
conciliateur de justice, dernière étape prévue par la loi, ne peut que
constater une chaise laissée vide par la banque.
Afin
de ne pas déranger des tribunaux déjà surchargés, nous proposons qu’il soit
donné raison au client en cas d’absence du banquier devant le conciliateur.
Je
rappelle aux banquiers qu’il n’est pas nécessaire d’envoyer le responsable
juridique, souvent dépassé quand on lui parle de chiffres, ou un avocat, qui
coûtera plus cher que la transaction.
Envoyez
simplement le Directeur de l’agence en lui donnant le mandat nécessaire pour
valider la transaction.
Le résultat
escompté.
Imaginons
dans une ville, que les clients sont remboursés des frais illégalement
prélevés. D’après mes dossiers, la moyenne est de 3.200€ pour les particuliers
et 12.000€ pour les entreprises. Nous avons déjà un premier ballon d’oxygène
qui permettra à chacun de relever sa situation financière.
De
plus, c’est une charge de l’ordre de 300€ à 1.000€ mensuels qui disparaissent.
Les
professionnels vont payer leurs charges,
investir, embaucher et solidifier leur entreprise.
Les
particuliers vont placer ou dépensez cet argent chez les professionnels.
Cela s’appelle
la création d’un cercle vertueux pour la relance économique.
Pour
les banques, les remboursements resteront sur les comptes d’une manière ou
d’une autre.
Et
qui bénéficie en premier d’une relance économique ? Les banques bien sûr.
Alors, vous aussi, mes anciens collègues, étant de la même école, vous savez
que j’ai raison.
Alors
soutenez ma proposition.
Une nouvelle
définition des commissions d’intervention, plus exacte.
A
l’issue de ce débat, et si chacun est convaincu, qu’une nouvelle définition des
commissions d’intervention soit adoptée.
La
voici :
« Les
commissions d’intervention rémunèrent l’examen du compte dont la finalité est d’accorder,
soit un découvert permettant le paiement de l’écriture, soit un découvert
permettant le paiement de la facture forfait de refus »
« Quelle
que soit la conséquence de ce traitement particulier sur l’écriture, paiement
ou non paiement, la commission est liée dans tous les cas à l’acceptation d’un crédit,
en alourdit le coût et en augmente mécaniquement le taux. »
« Si
la provision ne couvre que la facture du forfait de refus, l’accord de
découvert n’est pas nécessaire. Pour tenir compte de ce côté aléatoire, la
banque a inclus la commission d’intervention à l’intérieur du forfait. »
« Les
commissions d’intervention doivent être comprises dans le calcul du TAEG »
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