Par Gérard Faure-Kapper
Les banquiers se
sortent très bien du mouvement des gilets jaunes.
D’abord
un grand merci aux casseurs. L’argent des assurances leur permettront de
refaire et de moderniser la plupart des agences parisiennes.
Ensuite,
ils profiteront de la hausse de 100€ su smic en augmentant en proportion leurs
frais.
Cerise
sur le gâteau, ils redorent leur image. Voici le titre de France Info.
« Participation
des banques à l’effort collectif : toutes les hausses de frais bancaires
prévues en 2019 sont annulées »
Quid des
promesses du ministre de l’Economie ?
Bruno
Le Maire avait pourtant déclaré il y a un an, que les frais étaient insupportables
et qu’il allait agir.
On
avait été rassuré. Il est quand même ministre de l’économie.
Et
l’on découvre que non seulement il n’a rien fait, mais qu’en plus les banques
avaient décidé d’augmenter encore plus ces frais.
Heureusement
que le Président de la République est intervenu. Pas de mesure coercitives,
mais il a obtenu « un engagement moral » des banquiers.
Moral
et banquier, l’association de ces deux mots porte à sourire.
Comment raisonne
un banquier ?
Comment
raisonne le banquier. Il ne va pas jouer sur les prix mais sur la quantité.
Vous recevrez simplement un peu plus de lettres vous informant de vos
découverts.
Les
frais d’incidents bancaires seront plafonnés à 25€ par mois pour les clients en
difficultés.
Pour
en bénéficier, il faut remplir un certain nombre de conditions, et déjà se
déclarer au banquier.
Celui
vous offre un compte dans une catégorie spéciale.
Plus
de découvert, plus de chéquier, une carte Electron à usage limité, etc.
Dans
ces conditions, pour cette engeance, plus question d’être à découvert et
impossible donc d’avoir un incident de paiement.
Alors pourquoi
plafonner à 25€ les frais d’incident de paiement puis qu’il sera impossible d’en
provoquer.
Accompagnement
des entrepreneurs…vers la sortie.
En outre, le président de la République a demandé aux
représentants des banques d'assurer "un accompagnement des
artisans, commerçants et des petites entreprises qui sont le plus durement
touchés par la crise actuelle, les blocages et les dégradations".
Oui
mais il ne précise pas comment les accompagner. Pour les directeurs d’agence,
oui ils vont les raccompagner… vers la sortie.
Finalement,
les banquiers pourront tirer encore plus de profits en exploitant la crise et
la misère.
Et
toujours sous les applaudissements des associations représentatives qui
salueront les avancées obtenues par le Chef de l’Etat, de la collaboration
franche et loyale des banques. Elles en profiteront aussitôt pour relancer une
campagne d’adhésion auprès du public.
Interdire le découvert pour certains ne pas être une mauvaise chose , et il devrait en faire de meme pour les crédits car quand on vois des crédits octroyer à certaines personnes alors que leurs revenus ne leurs permettront pas de les rembourser c'est complètement débile surtout que dans bon nombres de cas ce sont les ccas ou par divers autres formes d'aides gouvernemental ou départemental qu'ils sont remboursés
RépondreSupprimerBonjour, dommage qu'il n'y ai pas de lien pour transférer vos excellents articles sur réseaux sociaux
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