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jeudi 20 janvier 2011

Stoppons ce carnage financier



11 Janvier 1975, à 1 heure du matin, des gendarmes donnent l’assaut au domicile de la famille Portal, près de Montauban. Ils exécutent froidement Jean-Louis, 22 ans.

11 janvier 2011, 36 ans après, un huissier pénètre au domicile de la famille Fossiez, près d’Amiens. Dominique, 62 ans, s’est exécuté tout seul, avec 3 membres de sa famille.

Dans les deux cas, la raison était la même. Des créanciers utilisant à la lettre la loi qui permet de saisir tous les biens d’une personne, quelle qu’en soit leur valeur et quel que soit le montant de la dette.

Combien de morts entre ces deux dates, combien de familles anéanties en 36 ans, combien de survivants ont vu leur vie transformée en enfer.

En 1975, un projet de loi a vite été enterré. Il devait porter le nom de « loi Jean Louis Portal ».

Pourtant cette loi aurait permis de limiter les saisies au montant de la dette ou aurait laissé la possibilité au débiteur de vendre et de désintéresser son créancier.

Cette loi a été enterrée car le système actuel fait la fortune de toute une chaîne de vautours qui vivent et s’enrichissent sur la misère humaine. Combien de morts en 36 ans sont sur la conscience de ceux qui ont enterré cette loi.

Depuis, les banques ont évolués. Elles ont appris à provoquer elles même ces situations pour en faire une source de revenus très lucrative, sans risque et parfaitement légale.

Le Collectif va s’activer pour ressortir cette loi et la faire voter. Dans le cas contraire, comme nous le prévoyons depuis un an, nous allons assister à un génocide financier. Les assassins garderont les mains propres et la conscience en paix.


Gérard Faure-Kapper
Marie-Agnès Portal

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