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jeudi 26 mai 2011

Assignez votre banque maintenant, si vous ne voulez pas que ce principe de prélèvement sans votre accord soit étendu à toutes les entreprises.




L’argent déposé par le client d’une banque est et reste sa propriété privé. La banque qui est le « mandataire de ses paiements » doit avoir son autorisation préalable et expresse avant d’effectuer un paiement.

Et pourtant, les banques continuent à braver la loi en prélevant le montant de leurs factures sans autorisation.

Cette attitude n’a pas échappé aux autres entreprises.

L’évolution de la technologie permet à toute entreprise ayant effectué un paiement avec votre carte bancaire, de pourvoir prélever sur votre compte à sa discrétion.

Imaginez la situation suivante : vous achetez des chaussures avec votre carte. Quelques mois plus tard, le commerçant débite, sans votre accord, votre compte de 35 euros de « frais de gestion du fichier », puis un mois après, 17 euros pour « frais d’envoi de publicité », puis 24 euros pour « frais de gestion », etc.

Vous allez me répondre que c’est impossible, qu’il n’en a pas le droit, que vous allez porter plainte, etc. Eh bien oui, c’est ça, portez plainte. Vous allez avoir 2.000 euros de frais d’avocat. Alors, on fait quoi ?

On ne fait rien et on paye, parce que si vous allez au tribunal, le commerçant va invoquer le fait que les banques ont toujours pratiqué de cette manière, depuis des années. C’est imparable.

Traduction, parce que les consommateurs ne se sont pas défendus contre les banques, ils vont perdre un droit et une liberté essentielle

« Le droit et la liberté de contrôler leurs factures avant de les payer »

La différence est énorme.

Jusqu’à présent, vous aviez le droit naturel de ne pas payer et de contester une facture.

C’était au créancier de faire valoir son bon droit auprès du tribunal qui, le cas échéant, vous ordonnait de payer.

Aujourd’hui, et à l’instar des banques, chaque entreprise peut débiter directement votre compte du montant de la facture.

Si vous voulez la contester, c’est à vous d’aller en justice pour faire valoir votre bon droit.

Ca change tout. L’entreprise étant plus riche, vous serez vite découragé.

Nous venons de franchir la dernière étape de l’esclavagisation : la perte de la notion de propriété privée pour le peuple.

Ce n’est pas irrémédiable si les citoyens assignent systématiquement leur banque en justice pour que ce principe de la propriété privé de l’argent soit réaffirmé. Les juges vous suivront, encore faut-il que vous les saisissiez.

Gérard Faure-Kapper

www.aplombfrance.fr

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