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mercredi 29 juin 2011

Le système bancaire peut-il être qualifié d’organisation de nature criminelle ?




Nathalie, une femme de la quarantaine, une mère qui élève seule ses trois enfants, une citoyenne qui gère au mieux ses maigres ressources pour nourrir sa famille et qui réussit à le faire, qui réussit à survivre dans un milieu hostile : la France.

Nathalie a été poussée par sa banque, la Caisse d’Epargne, à ne plus s’alimenter pendant 10 jours. Une grève de la faim pour protester contre des prélèvements illégaux d’un montant de 388 euros.

388 euros, ce n’est rien pour le patron de cette banque. Il lui faut 2 ou 3 minutes pour gagner cette somme. 388 euros, c’est un mois de vie pour cette famille.

La banque lui a proposé un « geste commercial » au bout de plusieurs jours. 250 euros. Nathalie a refusé. Pour éviter une contre-publicité, la Caisse .d’Epargne a attendu 10 jours pour tout rembourser.

Dans cette affaire, la Caisse d’Epargne savait qu’elle était totalement en tort depuis le début. Elle savait que les frais avaient été prélevés en infraction avec le code à la consommation et qu’elle doit les rembourser.

Malgré cela, la Caisse d’Epargne a voulu jouer la durée, sachant délibérément que chaque jour qui passait détruirait un peu plus l’organisme de Nathalie.

Certains parleront des aléas des relations commerciales, d’autres évoqueront une malheureuse affaire, moi je serais plus précis : il s’agit d’une tentative de meurtre.

On avait coutume de dire jadis que le peuple était exploité par la bourgeoisie, les travailleurs par les patrons.

Aujourd’hui, c’est toujours vrai et la notion de paupérisation absolue de la classe ouvrière telle que l’avait dénoncée en son temps Jacques Duclos, est une réalité dont on fini par s’accommoder.

Mais ça ne suffit pas. Une seconde exploitation du peuple, encore plus terrible que la première, a été mise en place par les banques. Celles-ci, au mépris de toutes les lois et réglementations, prélèvent sur les comptes de tous leurs clients, un nouvel « impôt ».

Si nous reprenons le dictionnaire, soustraire de l’argent à quelqu’un en dehors de toutes réglementations, s’appelle un racket. L’entreprise qui s’y adonne est qualifiée « d’organisation de nature criminelle ».

www.aplombfrance.fr

1 commentaire:

  1. A ce sujet, c'est juste plus abusif que France Telecom par exemple. Les petites économies, pour eux, font des grandes rivières au détriment du consommateur. Sujet encore plus sérieux : la gérance de la totalité des biens des personnes mises sous protection juridique (à tort ou à raison, là n'est pas le problème). Je m'interroge beaucoup sur la complicité des banques et des comptables d'associations tutélaires. Pourquoi la personne vraiment concernée par les placements financiers de ses revenus est-elle complètement et volontairement mise à l'écart de la gérance de ses biens ? Je me pose cette question car dernièrement plus de 100000,- euros m'ont été subtilisés pour les confier à une banque sans mon accord et en passant outre mon refus. Ils m'ont été rendus après un certain temps. Ma question est : Ou sont les réels bénéfices ?

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