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samedi 25 juin 2011

Si vous avez décidé de vous suicider à cause du harcèlement des banques et des huissiers, lisez ceci, vous allez vous marrer.




Votre situation ? Vous êtes au fond du trou. Vous ne pouvez plus rembourser vos crédits, et plus vous remboursez, plus vous devez. Vous êtes en retard pour votre loyer. Vous n’osez plus ouvrir votre boîte aux lettres de peur d’y découvrir encore des lettres de menaces. Le pire sont les cabinets de recouvrement qui vous harcèlent au téléphone et jusque dans votre vie privée.

Le pire, c’est votre banque. Quand vous regardez votre compte chaque jour, ce sont des nouveaux montants qui vous ont été prélevés. Des frais d’intervention, des frais d’examen de compte, des frais de gestion, des commissions de mouvement, des commissions de stabilité, des frais de rejet, des frais de refus, des frais trimestriels. Quand vous faites le total mensuel, c’est l’équivalent de 8, 10, 15 jours de travail qui s’est envolé.

Et pourtant, vous n’êtes pas dépensier, vous économisez sur tout, votre famille se prive chaque jour, vous travaillez comme un fou mais vous ne pouvez pas remonter la pente. Vous avez déjà tout vendu et vous vous enfoncez encore. Vous avez tout essayé, les rachats de crédit, les négociations, le dossier de surendettement. Rien n’y fait.

Alors, vous avez beau cherchez mais il ne vous reste plus qu’une solution vous vous soulager de l’angoisse qui vous serre le ventre telle une main d’acier. Vous avez pensé disparaître à jamais, mourir. Vous y pensez de plus en plus, mais comment faire, et que deviendront les vôtres ?

La corde ? Il faut être professionnel pour bien faire un nœud de pendu. C’est toute une technique pour qu’il vous brise la nuque. Et si vous le ratez, vous risquez se suffoquer pendant 20 minutes. Une balle ? Facile à dire mais comment se procurer une arme. La noyade ? Non, on suffoque trop avant de mourir, et l’eau dans les bronches, ce n’est pas très agréable. La chute ? Il faut beaucoup trop de courage pour se lancer dans le vide. Et en plus, les quelques secondes vous paraissent interminables. Les veines ? Non, d’une part, ça fait mal et vous rester une bonne demi-heure à regarder votre sang couler en réfléchissant à votre vie. Le train ? Là, j’vous raconte pas dans qu’elle état on vous retrouve, et en plus, il y a les retards engendrés et des milliers de voyageurs vous maudissent. Bref, ce n’est pas si simple.

En tout cas, le fait que vous ayez fortement pensé à votre fin et que vous l’ayez sérieusement envisagée va vous renforcer dans des proportions incalculable. Vous avez admis que la mort est une porte de sortie comme une autre et donc, aujourd’hui sera le premier jour de votre sursis et aussi de votre nouvelle vie. Vous allez disposer contre tous ceux qui vous poussent dans la tombe, d’une arme fatale : vous n’avez plus rien à perdre. Et maintenant, vous verrez les choses autrement.

Vous allez me dire, c’est très bien, c’est super, vous êtes un très bon psy, mais excusez moi, le téléphone sonne, et c’est encore cette maison de crédit qui me ramène à la réalité. Donc retour case départ.

Non justement. Vous allez reprendre les problèmes en main et décoincer les situations.

D’abord, la trésorerie immédiate. Votre salaire tombe sur cotre compte mais ne va que combler une partie du débit et la banque va se servir grassement.

Solution. C’est quelle heure là ? Oui, bon la Poste doit être ouverte encore. Allez-y pour ouvrir un compte. Pourquoi la Poste ? Parce que c’est la seule banque qui a une obligation légale d’ouvrir des comptes aux gens qui sont fichés. Si vous ne l’êtes pas encore, ça risque de ne pas tarder. Et puis, prenez le nouveau relevé d’identité bancaire et envoyez-le à votre employeur et aux organismes sociaux éventuels. Surtout plus aucun prélèvement automatique. Vous allez tout payer manuellement.

Résultat, certes vous risquez de n’avoir aucun découvert, pas de chéquier et une carte Electron qui est très limitée, mais au moins, vous n’aurez plus ces énormes prélèvements bancaires qui vous privent de vos ressources.

Et votre banque dans tout ça. D’abord, envoyez lui un recommandé et accusé réception pour leur indiquer que vous leur retirez toute autorisation pour payer les prélèvements. Si votre compte est encore débiteur, ne verser plus rien avant une décision de justice.

Et puis, sachant que la quasi-totalité des frais que votre banque vous a facturés sont illégaux, vous allez les assigner auprès du tribunal d’instance pour en obtenir le remboursement. Souvent, c’est une somme coquette qui couvrira largement le découvert. Surtout, ne discutez pas avec la banque et n’ayez pas recours à leur soi-disant médiateur.

Comment assigner, et combien ça coûte ? Cher. Un avocat, ça se paye. Notre association l’APLOMB a néanmoins trouvé la solution pour ses adhérents. Vous ne payez rien. A la fin de la procédure, vous reverserez 20% de ce que vous avez récupéré, dans une « caisse mutuelle » que nous avons créée. C’est elle qui prendra en charge les frais de justice. Si vous ne gagnez rien, vous ne paierez rien.

Et les autres créanciers, les impôts, le propriétaire, les maisons de crédit ? Plus de problème. Du fait que votre banque a cessé de vous taxer tous les mois, vous disposez ainsi de nouvelles ressources. A vous de faire vos compte. De définir combien vous pouvez mettre chaque mois pour rembourser et vous allez à la Banque de France faire une proposition dans le cadre d’un dossier du surendettement.

Bien sûr, il ne faudra pas replonger, faire sérieusement vos comptes. Mais en tout cas, vous n’avez plus vraiment de raison de vous suicider. Finalement, ce n’était pas vous le responsable de cette situation, mais la banque qui vous a privé, de la manière la plus illégale, d’une grande partie de vos ressources.

Elle n’est pas belle la vie ?

www.aplombfrance.fr

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