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mercredi 13 juillet 2011

Il s'appelait Marc, il était agriculteur en Lozère, il a mis fin à ses jours.

Nouveau suicide d’un agriculteur en Lozère. Mettre fin à ses jours devient tellement courant et banal qu’aucun média ne s’y intéresse. Pire, chacun évite d’en rechercher les causes de peur de les trouver. Alors on parle de dépression. Certes, mais pourquoi ne cherche-t-on pas les causes de cet état psychologique.

La raison profonde de notre association APLOMB (association pour la légalité des opérations et mouvements bancaires) est la prévention du suicide. Pour cela, nul besoin des recettes qui ont prouvé leur inefficacité. C’est inutile de faire suivre la personne par un psychologue. Quelles que soient les compétences de ces praticiens que je respecte, ils ne peuvent s’attaquer aux causes du problème.

Les problèmes sont nombreux. Nous nous sommes spécialisés dans une approche : la détresse financière. Nous sommes dans une société difficile et personne ne peut-être tenu pour garant de la vie de ses partenaires, notamment en affaire.

Les ennuis financiers ont des origines multiples. Pour un agriculteur il y a le manque de production dû à la sécheresse, l’effondrement des cours dû à la spéculation, la mévente due à la concurrence déloyale.

Et puis, il y a la banque. Véritable aspirateur de trésorerie, elle va assommer son client de frais, de commissions et autres prélèvements qui vont assécher son compte comme le soleil assèche ses terres.

Des lois, des textes et des règlements régissent notamment les rapports avec l’établissement financier. Tant qu’ils sont respectés, on ne peut rien dire. Mais l’expérience prouve que les banques ne respectent quasiment jamais ces règles quant il s’agit de débiter un compte.

Elle facture son client, ce qui est normal. Elle vérifie la facture et en ordonne le paiement en prélevant sur le compte sans l’accord du titulaire. Pourtant c’est la première des prérogatives d’un chef d’entreprise que de vérifier et ordonner le paiement de ses factures. Sinon, comment peut-on lui demander des comptes.

Dès lors que ces frais sont très importants, qu’ils sont souvent illégaux, qu’ils sont prélevés arbitrairement dans la trésorerie de l’entreprise, alors il y a une faute grave de la banque.

Et si l’on démontre les liens entre le fait d’avoir privé l’entreprise de sa trésorerie indispensable, de la dégradation financière qui s’en est suivi et du geste désespéré du responsable, alors on peut considérer que la banque a mis en danger la vie d’autrui et a une part importante de responsabilité dans la mort de son client.

2 commentaires:

  1. Le suicide est un acte poetique...

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    1. Et ta bêtise elle est poétique (certains auraient employé "connerie" !!)

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