(Extrait du "livre noir de la banque" de Gérard Faure-Kapper aux éditions Luthenay)
Une course
aux profits quel qu’en soit le coût humain et économique
Depuis les trente
dernières années, les banques ont perdu leur quasi-monopole de l’industrie
financière. De nombreux autres acteurs les concurrencent, notamment les
assurances et sociétés d’investissements. D’autre part, l’écart entre le taux
des crédits et celui des placements s’est considérablement réduit. De ce fait,
il leur était indispensable de trouver d’autres sources de profits. La
tarification des services en est devenue, de loin, la principale.
Devant cet argent
facile, le système s’est emballé grâce à une immunité judiciaire de fait. L’ordinateur
a remplacé l’être humain et s’est mis à manipuler les comptes sans autre
intervention. Cette course aux profits est devenue incontrôlable par un État
impuissant. Au lieu de protéger l’économie et les citoyens, il s’est soumis aux
nouvelles règles imposées.
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