Les banques refusent de donner l'argent des clients en liquide. Des cas de plus en plus fréquents.

Un artisan, client d'une banque de Soissons vient d'être victime de cette nouvelle mode. Le refus des retraits en liquide importants.

Votre argent est ainsi coincé, vous ne pouvez l'utiliser qu'avec un moyen de paiement.

Cet artisan est une victime de cette banque qui l'a assommé de frais illégaux pour ensuite le ficher à la Banque de France. A partir de là, plus de moyens de paiement.

Alors pour payer les fournisseurs, il est obligé de retirer du liquide.

Le guichetier a refusé tout net, bien que l'argent soit largement sur le compte. "Y a une loi pour ça, c'est interdit, y a une loi..." Evidemment, cette lumière était incapable de citer le moindre texte et se contentait de répéter comme un perroquet: "Cocooooo y a une loi, y a une loi, Cocooooo...".

D'où vient la confusion dans cette petite tête. Il y a effectivement des dispositions pour lutter contre le blanchiment. Au dessus d'une certaine somme, il faut le justifier à la banque, mais par simple déclaration.

C'est pour le liquide qui est versé mais pas pour le liquide qui est retiré, évidemment celui-ci est traçable par définition. 'Cocooooo y a une loi, y a une loi, Cocooooo...".

Il y a une autre disposition qui oblige un règlement par chèque au dessus d'une certaine somme. Le liquide demandé devait régler plusieurs fournisseurs. Ce qui est important, c'est la comptabilisation. Si le liquide est retiré du poste banque chez l'artisan et rentré dans le même poste chez le fournisseur, avec un passage sur le poste client et répartition de la TVA, tout va bien. 'Cocooooo y a une loi, y a une loi, Cocooooo...".

La vérité dans cette affaire, c'est que l'immobilisation de trésorerie coûte cher à la banque. Elle veut limiter les mouvements de fonds au maximum. Qu'elle demande 48 heures pour un gros retrait, tout le monde peut le comprendre mais refuser de rendre l'argent à un client, c'est du vol tout simplement. 'Cocooooo y a une loi, y a une loi, Cocooooo...".

Ce qui m’inquiète, c'est l'avenir de ce guichetier. Tout le monde sait que les banques seront obligées de dégraisser du personnel. Que va-t-il faire pour retrouver du travail. Imaginez le avec son CV comportant la mention: 12 ans dans la banque. Imaginez le frapper à la porte de cet artisan pour demander du travail: "mais pourquoi ne voulez-vous pas m'embaucher ?" 'Cocooooo y a une loi, y a une loi, Cocooooo...".