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mardi 4 décembre 2012

Le suicide d'un client doit-il être considéré comme un dommage collatéral pour une banque.


Par Gérard Faure-Kapper

Le suicide d'un client doit-il être considéré comme un dommage collatéral pour une banque.

En d'autre terme, doit-on passer les morts à pertes (pour la famille) et profits (pour le groupe bancaire).

L'APLOMB demande qu'après chaque drame, une enquête soit diligentée. Avec nos experts et notre avocat, nous sommes disponible pour la mener avec la police judiciaire et sous l'égide du procureur.

Nous voulons notamment analyser les 2 dernières années d'extraits de compte pour relever toutes les actions illégales, notamment frais importants dépassant le taux d'usure et retrait de découvert sans le respect des délais.

De plus, nous examinerons toutes les poursuites, notamment par huissier, nombre d'appels téléphoniques, contenu des lettres de menace, non signification à personne, visites à domicile, etc.

Ce rapport sera remis à la Justice avec nos conclusions. C'est elle qui décidera de poursuivre ou non les acteurs du drame. Président de Caisse locale, directeur d'agence, chargé de clientèle, directeur régional, directeur général, huissier, etc...

Si tout a été fait légalement où à peu près, alors personne n'aura rien à craindre. C'est la fatalité.

Par contre s'il s'avère que des comportements irresponsables et illégaux ont conduit inexorablement la personne au suicide, alors que la Justice fasse son oeuvre.

Après quelques condamnations, chacun fera beaucoup plus attention à ce qu'il fait quotidiennement.

Il ne s'agit pas pour une banque de faire n'importe quoi. Quand elle doit dire non, c'est son métier. Mais elle doit le faire dans les cadres légaux existants, qui sont d'ailleurs très bien faits.

C'est l'objet de cette conférence.

www.aplombfrance.fr

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