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dimanche 2 juin 2013

La trahison des députés le 1er août 2003 est entièrement responsable du racket instauré par les banques sur l’économie.


 Par Gérard Faure-Kapper

Comment certains députés se sont déshonorés le 1er août 2003 en livrant l’économie française en sacrifice sur l’autel du Dieu Banque.

La pratique de l’usure est le moyen pour les banques de mettre à genoux les entreprises en les réduisant à un état d’esclavage économique.

L’usure, c’est la pratique de taux d’intérêts très élevés. Le seuil est fixé tous les trois mois par la Banque de France et se situe aux alentours des 20%.

Prêter au-delà est un délit puni par 2 ans de prison, 45.000€ d’amende et souvent 5 ans d’interdiction de pratiques de l’activité bancaire.

Or, le 1er août 2003, suite à un travail acharné des lobbys bancaires, les députés ont adopté un texte dépénalisant ce délit.

Cette incroyable trahison des représentants du peuple est pourtant passée inaperçue. Par contre les conséquences sur les commerçants, artisans et professionnels ont été mortelles.

Depuis 2003, une très large majorité des difficultés, des redressements et des faillites d’entreprises ont pour cause le comportement des députés ce 1er août 2003.

Des centaines de milliers de chômeurs, voire des millions, doivent aux députés félons leur descente aux enfers.

Aujourd’hui, en 2013, le 10 juin, une proposition de loi doit passer au parlement. Elle concerne les « class actions », les actions collectives en justice.

Les lobbyistes bancaires mouillent leur chemise pour que ce texte soit rejeté. En effet, les particuliers (qui ne sont pas concernés par la loi de 2003) vont se regrouper et ce sont des centaines de milliers de clients qui porteront plainte pour délit d’usure.

En gagnant, la banque sera obligée de leur rembourser l’ensemble des frais et intérêts prélevés depuis l’ouverture du compte.

C’est pour cette raison que, cet été probablement, devant une Assemblée quasiment vide, en fin de séance, un texte sera adopté en dépénalisant le délit d’usure pour les particuliers.

L’APLOMB va écrire à l’ensemble des députés, d’abord pour faire passer la loi sur les actions collectives en justice, et surtout pour rejeter tout texte touchant au délit d’usure.

Je pense à ce passage dans un texte antique qui s’applique merveilleusement bien aux rapports entre les « élites » corrompues par les banques et à l’immensité du peuple réduit à l’esclavage financier.

« Nous ne regrettons rien. Mais alors qu’ici nous anime un état d’esprit loyal, n’hésitant pas à verser l’impôt du sang, on dit qu’à Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison.
Je t’en prie, rassure-moi ! S’il devait en être autrement, si nous devions laisser en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors, qu’on prenne garde à la colère des Légions. »
Lettre de Marcus Flavinus, Centurion de la Légion Augusta.


3 commentaires:

  1. Et que faire pour obliger nos députés à signer cette loi qui nous est favorable et est défavorable aux banques? Pourquoi ne mettez vous pas en place une pétition?

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    1. Il est je crois préférable de déposer TOUS ensemble une plainte pour délit d'usure ...
      Les pétitions ne font plus trop résultat , hélas ...

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    2. Pour info, après cette abrogation de 2003, il restait un recours pour les victimes de l'usure: "la commission consultative des taux des prêts". Elle a été supprimé en 2008 par Sarkozy sur ordre des banquiers.

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