Affaire de Blois. L'étau se resserre autour du commissariat.
Qui a donné l'ordre aux 2 policiers d'aller terroriser ce couple dans le malheur.
Voici la lettre envoyée ce jour au procureur.
S'il n'est pas à l'origine de l'intervention, la police sera... dans un monde merdique (pour reprendre une citation Full Metal Jacket)
Une seule question nous obsède: qui a donné l'ordre ?
La réponse du procureur sera également publiée.
PS à l'attention des avocats de la banque: plutôt que de faire des copies d'écran de mes articles et de les scotcher entre eux pour les présenter au tribunal, vous pouvez me demander directement les originaux en PDF. Je me ferais un plaisir de les dédicacer.
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XXX Blois le 17 juillet 2013
YYY
41000 BLOIS
Madame le Procureur
Tribunal de grande
Instance
de
Blois
Lettre en Recommandé avec A.R
Madame,
Cette lettre a pour but de
porter à votre connaissance les faits graves qui ont eu lieu le mercredi 10
juillet dernier au domicile de mon frère xxxx, adulte Trisomique, atteint de la
maladie d’Alzheimer.
Vers 10H00/10H15 j’ouvre à deux hommes qui me tendent
simultanément une carte en énonçant le
mot
« POLICE » ! N’ayant pas mes lunettes, je suis incapable de
la lire.
Je leur demande la raison de leur venue; ils me disent qu’ils doivent effectuer un
contrôle au domicile car nous percevons
des prestations sociales auxquelles nous n’avons pas droit. Ce contrôle
est effectué à la demande du Tribunal car nous n’avons pas répondu à plusieurs
courriers qu’il nous aurait adressés.
Je m’inscris en faux contre ses assertions
n’ayant jamais reçu aucune lettre du Tribunal; de plus, nous n’avons rien à
nous reprocher. J’insiste pour savoir quelle administration demande ce contrôle
et me répondent le Conseil général, ce qu’ils me répèteront par 3 fois au cours
de l’entretien. Cette réponse me laisse dubitatif.
Je les
avertis que je vais prévenir mon avocat car ils
n’ont aucun mandat pour entrer chez mon frère; ils me
répondent qu’ils n’en ont pas besoin.
Je doute de la véracité de leur appartenance
à la police et je pense avoir à faire à 2 individus qui essaient de pénétrer
par ruse chez mon frère handicapé pour des raisons peu louables.
Pour information, ils étaient tous
deux en civil et ne portaient pas de brassard.
Tout en leur interdisant à plusieurs reprises
d’entrer, ils me répètent que nous sommes des voleurs, que nous volons l’argent
de l’Etat. Je leur dis qu’ils ne veulent
rien comprendre et l’un des policiers me dit que les prends pour des
« imbéciles » et comme dans un
jeu de rôle, brandissent la menace
d’outrage à agents, menace qu’ils utiliseront plusieurs fois au cours de
l’entretien.
Je leur explique que la police n’a pas tous
les droits et surtout pas celui d’émettre ainsi des jugements de valeur de
façon aussi péremptoire. Je leur répète que nous sommes en règle avec les
prestations sociales et leur explique
d’ailleurs à quoi elles servent : notamment à rémunérer des auxiliaires de
vie mais aussi à titre de dédommagement familial pour mon épouse et moi-même
qui nous occupons de mon frère 24/24h, 365 j/an depuis 7 ans ; nous avons
tous deux le statut d’Aidant familial et
celui de Personne de confiance.
Enfin je leur dis que ce contrôle au domicile
ne me paraît pas souhaitable car deux infirmières de l’ H.A.D
(Hospitalisation à Domicile ) sont en train de prodiguer des
soins à mon frère. Ils minimisent et vont même jusqu’à émettre un doute sur
l’état de santé de celui-ci. J’ai fini par jurer sur la tête de mon frère que
nous n’avions jamais reçu la moindre lettre du tribunal et que nous étions en
règle, rien n’y a fait. J’ai compris qu’ils
n’avaient qu’un objectif, celui de pénétrer dans la maison. Dans quel but
véritable, je l’ignore.
Ils me disent que je ne réalise pas la
gravité de la situation et que c’est le
Tribunal qui trancherait et que cela ne se passerait pas comme ça !
D’ailleurs nous recevrons bientôt une convocation.
Je leur fais part de mes
doutes quant à la raison avancée par eux pour effectuer ce contrôle car je sais que les
administrations ont leur propre service d’inspection. Ils me répondent que ce
sont eux qui sont en charge d’effectuer cette vérification.
Excédé par leurs propos diffamants et surtout
choqué par le fait qu’ils mettent en doute l’état de santé gravissime de mon
frère, je finis par leur dire que je suis Karatéka et que s’ils entrent ou
s’avisent de me toucher, je les neutralise ! Ils me menacent à nouveau d’outrages
à agents, Je précise que je ne les ai jamais insultés.
A ce moment, les 2 infirmières de l’HAD
sortent de la maison; je les prends à témoin et leur demande dans quel état de santé se trouve mon
frère ; gênées, elles répondent qu’il est en fin de vie.
Lorsque je leur demande qui s’occupe de mon
frère, elles répondent que c’est l’HAD
2fois/jour et même parfois la nuit ainsi que mon épouse et
moi-même. Tournant les talons, « les deux policiers » s’en vont sans
dire un mot.
Choqué, j’appelle mon épouse sur son lieu de
travail pour lui raconter la scène.
Pensant à une ruse de 2 personnes
malveillantes, elle décide d’appeler le commissariat.
Elle relate à Madame le Capitaine L. les évènements et lui demande si une enquête a été diligentée au domicile xxx. Le capitaine l’informe qu’elle va se renseigner. Elle lui demande de décrire les individus; mon épouse qui n’a rien vu, lui dit de voir cela avec moi et donne le N° de téléphone où je suis joignable.
Elle relate à Madame le Capitaine L. les évènements et lui demande si une enquête a été diligentée au domicile xxx. Le capitaine l’informe qu’elle va se renseigner. Elle lui demande de décrire les individus; mon épouse qui n’a rien vu, lui dit de voir cela avec moi et donne le N° de téléphone où je suis joignable.
Le capitaine L. m’appelle aussitôt ; je
lui narre les évènements et donne une description des deux hommes. Elle me
demande s’ils portaient des brassards et je lui réponds par la négative. Elle a
finalement le même sentiment que moi : ce sont peut-être des personnes mal
intentionnées; elle dit qu’elle va dépêcher aussitôt une patrouille.
Elle me rappelle un peu plus tard dans la
matinée pour me confirmer qu’aucune enquête n’a été demandée au domicile de mon
frère et me demande de passer le lendemain au commissariat vers 10h00 afin de
déposer une main courante.
Vers 17h30, sur la messagerie téléphonique le
capitaine L. dépose ce message :
« C’était bien des collègues à moi. Je
vous rappellerai demain pour vous préciser tout cela; ce n’est pas la peine de
vous déplacer demain au commissariat »
A 17h40, mon épouse rappelle le capitaine L.
qui lui annonce que ce contrôle avait pour but de vérifier si M. xxx était
vivant. Quel M. xxx, mon épouse, choquée, n’a pas pensé à lui demander. Cette
réponse n’a plus aucun rapport avec les propos tenus par les deux policiers. Ce
contrôle prend tout à coup un autre sens,
et de plus avec une escalade dans la gravité des faits reprochés
Mon
épouse lui répond que cela revient à une accusation d’assassinat; elle répond
que non, pas nécessairement mais n’en dit pas plus car elle ne connaît pas le
dossier. Ma femme, très choquée et n’y comprenant plus rien, met un terme à
l’entretien.
Le lendemain matin ma femme rappelle le
capitaine L. et lui demande de la mettre en relation avec le service de police
qui a tenté de procéder au contrôle. Un homme, qui ne se présente pas, lui fait
exactement le même procès que celui qui m’est fait la veille. Par ailleurs il
exprime un mécontentement certain car les policiers se sont plaints d’avoir été
traités d’imbéciles ce qui est parfaitement faux.
Lorsque ma femme lui demande qui a mandaté
les services de Police pour effectuer ce contrôle, il lui répond que c’est à la
demande conjointe de la CPAM, du Conseil Général et la CAF ! Elle lui fait part de son étonnement que ce
contrôle soit opéré par la police alors que ces trois administrations ont chacune des services
dédiés chargés d’effectuer des vérifications ; sa réponse est la suivante :
« Si vous croyez qu’ils n’ont que
ça à faire ! »
A
aucun moment il n’évoque la preuve de vie de M. xxx, raison du contrôle selon
le Capitaine L. L’échange, très vif, se termine par la menace d’une
prochaine convocation.
Pour
information, nous avons contacté les administrations citées dans ce contrôle et
plus particulièrement le Conseil Général de Loir-et-Cher, lequel m’a
répondu catégoriquement qu’il n’était pas
à l’origine de cette demande auprès de la police, pas plus qu’auprès du
Tribunal.
Gravement
mis en cause par les accusations de la police et parce que cet épisode nous
paraît trouble sinon malsain, je vous prie, Madame le Procureur, de bien
vouloir me faire savoir si une enquête préliminaire a été engagée à mon
encontre ou à l’encontre de mon épouse.
Si,
comme les policiers l’affirment, le Tribunal nous a adressé plusieurs lettres,
pourriez-vous nous en adresser copie afin que nous puissions en prendre
connaissance.
Enfin,
nous souhaiterions connaître les raisons qui ont motivé ce contrôle des policiers ainsi que l’ (es) auteur (s) d’une éventuelle plainte.
Je vous prie d’agréer, madame le Procureur,
l’assurance de ma considération distinguée.
C'est énoooooooooorme.., une histoire incroyable!
RépondreSupprimerJ'attends avec impatience, les suites juridiques.
C'est clair comme de l'eau de de roche !!
RépondreSupprimerIl s'agit de deux policiers qui ont profité de leur statut pour impressionner ces personnes...dans quel but , nous le saurons bientôt!!
En tout cas ces deux policiers doivent être actuellement très très mal dans leurs pompes...
Pauvre France!!!
Bravo Gérard pour ton combat.