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mercredi 17 juillet 2013

Affaire de la Banque populaire de Blois. L'étau se resserre autour du commissariat.



Affaire de Blois. L'étau se resserre autour du commissariat. 

Qui a donné l'ordre aux 2 policiers d'aller terroriser ce couple dans le malheur.

Voici la lettre envoyée ce jour au procureur. 

S'il n'est pas à l'origine de l'intervention, la police sera... dans un monde merdique (pour reprendre une citation Full Metal Jacket)

Une seule question nous obsède: qui a donné l'ordre ?

La réponse du procureur sera également publiée.

PS à l'attention des avocats de la banque: plutôt que de faire des copies d'écran de mes articles et de les scotcher entre eux pour les présenter au tribunal, vous pouvez me demander directement les originaux en PDF. Je me ferais un plaisir de les dédicacer.

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XXX                                                               Blois le 17 juillet 2013
YYY
41000 BLOIS



                                                                       Madame le Procureur
                                                                       Tribunal de grande Instance
de Blois






Lettre en Recommandé avec A.R        



Madame,


Cette lettre a pour but de porter à votre connaissance les faits graves qui ont eu lieu le mercredi 10 juillet dernier au domicile de mon frère xxxx, adulte Trisomique, atteint de la maladie d’Alzheimer.

Vers 10H00/10H15  j’ouvre à deux hommes qui me tendent simultanément une carte en énonçant   le mot
 «  POLICE » !  N’ayant pas mes lunettes, je suis incapable de la lire.

Je leur demande la raison de leur venue;  ils me disent qu’ils doivent effectuer un contrôle au domicile car nous percevons  des prestations sociales auxquelles nous n’avons pas droit. Ce contrôle est effectué à la demande du Tribunal car nous n’avons pas répondu à plusieurs courriers qu’il nous aurait adressés.
Je m’inscris en faux contre ses assertions n’ayant jamais reçu aucune lettre du Tribunal; de plus, nous n’avons rien à nous reprocher. J’insiste pour savoir quelle administration demande ce contrôle et me répondent le Conseil général, ce qu’ils me répèteront par 3 fois au cours de l’entretien. Cette réponse me laisse dubitatif.
Je les avertis que je vais prévenir mon avocat car ils n’ont aucun mandat pour entrer chez mon frère;  ils me répondent qu’ils n’en ont pas besoin.

Je doute de la véracité de leur appartenance à la police et je pense avoir à faire à 2 individus qui essaient de pénétrer par ruse chez mon frère handicapé pour des raisons peu louables.
Pour information, ils étaient tous deux en civil et ne portaient pas de brassard.

Tout en leur interdisant à plusieurs reprises d’entrer, ils me répètent que nous sommes des voleurs, que nous volons l’argent de l’Etat.  Je leur dis qu’ils ne veulent rien comprendre et l’un des policiers me dit que les prends pour des « imbéciles »  et comme dans un jeu de rôle, brandissent  la menace d’outrage à agents, menace qu’ils utiliseront plusieurs fois au cours de l’entretien.
Je leur explique que la police n’a pas tous les droits et surtout pas celui d’émettre ainsi des jugements de valeur de façon aussi péremptoire. Je leur répète que nous sommes en règle avec les prestations sociales  et leur explique d’ailleurs à quoi elles servent : notamment à rémunérer des auxiliaires de vie mais aussi à titre de dédommagement familial pour mon épouse et moi-même qui nous occupons de mon frère 24/24h, 365 j/an depuis 7 ans ; nous avons tous deux  le statut d’Aidant familial et celui de  Personne de confiance.
Enfin je leur dis que ce contrôle au domicile ne me paraît pas souhaitable car deux infirmières de l’ H.A.D
 (Hospitalisation à  Domicile ) sont en train de prodiguer des soins à mon frère. Ils minimisent et vont même jusqu’à émettre un doute sur l’état de santé de celui-ci. J’ai fini par jurer sur la tête de mon frère que nous n’avions jamais reçu la moindre lettre du tribunal et que nous étions en règle, rien n’y  a fait. J’ai compris qu’ils n’avaient qu’un objectif, celui de pénétrer dans la maison. Dans quel but véritable, je l’ignore.

Ils me disent que je ne réalise pas la gravité de  la situation et que c’est le Tribunal qui trancherait et que cela ne se passerait pas comme ça ! D’ailleurs nous recevrons bientôt une convocation.
Je leur fais part de mes doutes quant à la raison avancée par eux pour effectuer  ce contrôle car je sais que les administrations ont leur propre service d’inspection. Ils me répondent que ce sont eux qui sont en charge d’effectuer cette vérification.



Excédé par leurs propos diffamants et surtout choqué par le fait qu’ils mettent en doute l’état de santé gravissime de mon frère, je finis par leur dire que je suis Karatéka et que s’ils entrent ou s’avisent de me toucher, je les neutralise ! Ils me menacent à nouveau d’outrages à agents, Je précise que je ne les ai jamais insultés.

A ce moment, les 2 infirmières de l’HAD sortent de la maison; je les prends à témoin et leur  demande dans quel état de santé se trouve mon frère ; gênées, elles répondent qu’il est en fin de vie.
Lorsque je leur demande qui s’occupe de mon frère, elles répondent que c’est l’HAD  2fois/jour et même parfois la nuit ainsi que mon épouse et moi-même. Tournant les talons, « les deux policiers » s’en vont sans dire un mot.
Choqué, j’appelle mon épouse sur son lieu de travail pour lui raconter la scène.
Pensant à une ruse de 2 personnes malveillantes, elle décide d’appeler le commissariat.
Elle relate à Madame le Capitaine L. les évènements et lui demande si une enquête a été diligentée au domicile xxx. Le capitaine l’informe qu’elle va se renseigner. Elle lui demande de décrire les individus; mon épouse qui n’a rien vu, lui dit de voir cela avec moi et donne le N° de téléphone où je suis joignable.
Le capitaine L. m’appelle aussitôt ; je lui narre les évènements et donne une description des deux hommes. Elle me demande s’ils portaient des brassards et je lui réponds par la négative. Elle a finalement le même sentiment que moi : ce sont peut-être des personnes mal intentionnées; elle dit qu’elle va dépêcher aussitôt une patrouille.
Elle me rappelle un peu plus tard dans la matinée pour me confirmer qu’aucune enquête n’a été demandée au domicile de mon frère et me demande de passer le lendemain au commissariat vers 10h00 afin de déposer une main courante.
Vers 17h30, sur la messagerie téléphonique le capitaine L.  dépose ce message :
«  C’était bien des collègues à moi. Je vous rappellerai demain pour vous préciser tout cela; ce n’est pas la peine de vous déplacer demain au commissariat »

A 17h40, mon épouse rappelle le capitaine L. qui lui annonce que ce contrôle avait pour but de vérifier si M. xxx était vivant. Quel M. xxx, mon épouse, choquée, n’a pas pensé à lui demander. Cette réponse n’a plus aucun rapport avec les propos tenus par les deux policiers. Ce contrôle prend tout à coup un autre sens,  et de plus avec une escalade dans la gravité des faits reprochés
Mon épouse lui répond que cela revient à une accusation d’assassinat; elle répond que non, pas nécessairement mais n’en dit pas plus car elle ne connaît pas le dossier. Ma femme, très choquée et n’y comprenant plus rien, met un terme à l’entretien.

Le lendemain matin ma femme rappelle le capitaine L. et lui demande de la mettre en relation avec le service de police qui a tenté de procéder au contrôle. Un homme, qui ne se présente pas, lui fait exactement le même procès que celui qui m’est fait la veille. Par ailleurs il exprime un mécontentement certain car les policiers se sont plaints d’avoir été traités d’imbéciles ce qui est parfaitement faux.
Lorsque ma femme lui demande qui a mandaté les services de Police pour effectuer ce contrôle, il lui répond que c’est à la demande conjointe de la CPAM, du Conseil Général et la CAF !  Elle lui fait part de son étonnement que ce contrôle soit opéré par la police alors que ces trois  administrations ont chacune des services dédiés chargés d’effectuer des vérifications ;  sa réponse est la suivante :
«  Si vous croyez qu’ils n’ont que ça  à faire !  »
 A aucun moment il n’évoque la preuve de vie de M. xxx, raison du contrôle selon le Capitaine L. L’échange, très vif, se termine par la menace d’une prochaine convocation.

Pour information, nous avons contacté les administrations citées dans ce contrôle et plus particulièrement le Conseil Général de Loir-et-Cher,  lequel  m’a répondu catégoriquement qu’il n’était pas  à l’origine de cette demande auprès de la police, pas plus qu’auprès du Tribunal.

Gravement mis en cause par les accusations de la police et parce que cet épisode nous paraît trouble sinon malsain, je vous prie, Madame le Procureur, de bien vouloir me faire savoir si une enquête préliminaire a été engagée à mon encontre ou à l’encontre de mon épouse.
Si, comme les policiers l’affirment, le Tribunal nous a adressé plusieurs lettres, pourriez-vous nous en adresser copie afin que nous puissions en prendre connaissance.
Enfin, nous souhaiterions connaître les raisons qui ont motivé ce contrôle des policiers  ainsi que l’ (es) auteur (s)  d’une éventuelle plainte.


Je vous prie d’agréer, madame le Procureur, l’assurance de ma considération distinguée. 

2 commentaires:

  1. C'est énoooooooooorme.., une histoire incroyable!
    J'attends avec impatience, les suites juridiques.

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  2. C'est clair comme de l'eau de de roche !!
    Il s'agit de deux policiers qui ont profité de leur statut pour impressionner ces personnes...dans quel but , nous le saurons bientôt!!
    En tout cas ces deux policiers doivent être actuellement très très mal dans leurs pompes...
    Pauvre France!!!
    Bravo Gérard pour ton combat.

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