Nombre total de pages vues

mardi 2 juillet 2013

Le CIC ne maîtrise plus la surveillance et la gestion des comptes courants.


Par Gérard Faure-Kapper

La plus évidente et la plus basique des obligations du banquier est la maîtrise des fonds. 

Quand un client demande un crédit, la banque à le pouvoir d'accepter ou de refuser, mais en aucun cas, le  client ne peut s'accorder le crédit lui-même et se virer les fonds.

Le découvert est bien sûr concerné, car c'est une des formes de crédit à court terme.

Le cauchemar des banquiers est de ne plus maîtriser le système informatique et rendre ainsi possible le fait que le client s'accorde lui même des découverts.

Cette maîtrise de l'informatique a toujours été le ventre mou de la banque. Déjà du temps des cartes perforées et de la mécanographie il y avait des problèmes.

Le CIC, qui ne maîtrise plus son informatique depuis longtemps, reconnaît officiellement ce fait en inscrivant une clause dans la convention de compte.

Cette clause transfère la responsabilité de l'accord des découverts sur les clients.

Dans les conditions générales, article 2 sur le fonctionnement du compte, paragraphe 2.1, nous pouvons lire le texte suivant:

"Le CLIENT devra surveiller en permanence la situation de ses divers comptes et restera seul responsable des débits, impayés et rejets de chèques éventuels pouvant résulter de l'absence ou de l'insuffisance de provision du compte concerné alors même qu'un ou plusieurs autres comptes présenteraient un solde créditeur"

Oui, vous avez bien lu, ce n'est plus à l'agent de la banque d'effectuer cette surveillance, mais au client lui-même. 

Les conséquences de cet article sont gigantesques. Le banquier démissionne et laisse les clients se servir.

1ère question: Les frais d'intervention, qui rémunèrent le service consistant à payer ou non une écriture, ne peuvent plus être facturés, puisque la banque considère que c'est au client de faire le travail.

2ème question: Le client se sert lui-même. Il se fait crédit. Dès lors, il peut être responsable du remboursement du capital, mais en aucun cas des intérêts.

Pour conclure, la "démission" du personnel du CIC laissant le client décider à sa place va-t-elle affecter les autre banques ? Probablement oui.

C'est la révolution bancaire qui est en marche. 





1 commentaire:

  1. LE CIC EST UNE FILIALE DU CREDIT MUTUEL. DONC SI ON EST MAUVAIS CLIENT AU CREDIT MUTUEL, LE CIC EST FORCEMENT AU COURANT. AVEC MA CARTE DE DEPOT DU CREDIT MUTUEL JE POUVAIS PASSER PAR LE CIC. DONC SI ON EST CLIENT CIC ON EST CLIENT CREDIT MUTUEL

    RépondreSupprimer