Nombre total de pages vues

samedi 5 juillet 2014

Donetsk, encore un génocide soutenu par la France.


Par Gérard Faure-Kapper

Donetsk, ma ville.

Donetsk, une ville inconnue du grand public, sinon par les amateurs de football.

Donetsk, un nom qui va bientôt résonner comme Verdun ou Stalingrad.

Donetsk, une ville assiégée comme Leningrad par les forces de l'axe Kiev-Paris-Washington.

Donetsk, un symbole de résistance au pouvoir de Kiev mis en place par les mouvements néo nazis ukrainien et consacré par BHL, l'éminence grise de Hollande.

Donetsk, une citée minière promise à la destruction par le Pol Pot Ukrainien. Celui-ci est venu souiller de sa présence les plages de Normandie, haut lieu du sacrifice d'hommes venus combattre le nazisme.

Ma belle famille est à Donetsk. Chaque jour apporte son lot de nouvelles, plus inquiétantes les unes que les autres, et parfaitement occultées par les médias occidentaux.

Voici la vérité, telle que vécue sur le terrain.

Donetsk doit subir le même sort que Slaviansk, à savoir la destruction. Kiev refuse l'évacuation de la ville et bombarde les cars et voitures de ceux qui cherchent à se réfugier en Russie. Les chemins de fer sont coupés et l'aéroport détruit.

Les gens dorment dans les couloirs, loin des fenêtres, réveillés sans cesse par les explosions des obus de l'armée ukrainienne.

Les médias occidentaux parlent d'opérations "visant à déloger les terroristes étrangers qui terrorisent la population". C'est totalement faux. Le fait de sortir de chez vous pour aller au marché fait de vous un "terroriste".

L'eau est en partie coupée, plus rien ne fonctionne. Nous réussissons encore à communiquer avec Skype.

Hier, mon petit neveu, un charmant blondinet de 6 ans, me montrait les dinosaures qu'il avait confectionné avec de la pâte à modeler.

Ma belle-mère, qui a survécu par miracle à l'invasion des nazis et leurs alliés en 1941, attend avec le fatalisme qui caractérise ce peuple magnifique, la bombe occidentale qui mettra fin à ses souffrances.

Élevée à l'école soviétique, elle ne voyait dans les Américains que des monstres dont le seul désir était de les envahir, de les massacrer, de voler leurs terres pour exploiter les sous-sols à leur profit et de réduire les survivant à l'esclavage.

Caricature avons-nous dit à l'époque. Vérité avérée aujourd'hui.

Nous essayons de trouver un moyen de les sortir de là et de les faire partir vers la Russie où ils seront en sécurité. Impossible.

Ici, le ministère des affaires étrangères ne veut pas les considérer en danger et refuse tout asile politique. Ce serait en effet reconnaître que le régime que la France a mis en place ne vaut pas mieux que les Khmers Rouges. Et puis, BHL ne donnera jamais l'autorisation à Fabius.

La région du Donbass connaît bien les Français, ce fut la Brigade Frankreich, la Division Charlemagne, la légion de volontaires français contre le bolchevisme et les malgré-nous ainsi que les troupes allemandes, danoises, autrichiennes, norvégiennes, hongroises, roumaine, lettone, italienne...

L'Europe était déjà construite bien avant le traité de Rome.

Chaque jour qui passe, ma femme et moi les contactons le plus souvent possible. Nous sommes très heureux quand nous savons qu'ils sont encore en vie.

Comme quoi, le bonheur tient à peu de chose.




1 commentaire:

  1. Une seule question : pourquoi les Ukrainiens ne se son-t-ils pas sauvés une deuxième fois ?
    " La Russie et l'Ukraine ont déjà ensemble maintenue la paix dans les années 1990, lors d’un conflit concernant la Crimée. Il y a eu le conflit dans le Caucase à partir de 1992. Le même sort était réservé à la Crimée et les habitants de la péninsule craignaient le pire. Et la paix a perduré de ce coté-ci de la mer Noire. Revenons sur les faits :
    À l’hôtel Moscou à Simferopol (capitale de la Crimée) en juin 1993, alors que tout le monde craignait une guerre en Crimée, lors d’une conférence de presse Emanuel Schiffgens avait dit aux journalistes qu’il n’y aurait pas de guerre en Crimée en raison de l’existence d’un groupe de cohérence Ukrainien dans le pays. Un général a considéré comme essentiel sa participation à cette opération pour ne pas déclarer d’hostilités. Ces Groupes de Cohérences avaient déjà fait leurs preuves dans le monde, comme rapportées ci-dessous. Et il y a eu la paix en Crimée et contre toute attente de la part des services de police, une baisse de la criminalité à Yevpatoria, à Lviv, à Donetsk et dans les villes où il y avait un Groupe de Cohérence.
    Un Français qui participait à cette opération avait raconté, début 2010, son expérience sur un forum du site de "les insoumis, Vaincus parfois, Soumis jamais». Un Allemand raconte cet épisode dans son livre : "Geheimnisse der Hüter des Wissens - Wurzeln des Neuen Zeitalters".
    Pourquoi aujourd’hui les Ukrainiens qui ont étonné le monde [ La Crimée entre Russie et Ukraine : Un conflit qui n'a pas eu lieu. 90,25 € - http://www.franceculture.fr/oeuvre-la-crimee-entre-russie-et-ukraine-un-conflit-qui-n-a-pas-eu-lieu-de-emmanuelle-armandon ] ne reprendraient ils pas cette technique qui leur a déjà assuré la paix ? Cela est moins dangereux et plus efficace ! "

    Lire aussi :
    Projet Cohérence en Équateur. La Défense Invincible - une technologie militaire tout à fait inhabituelle. Le conflit frontalier qui impliquait le Pérou et l’Équateur… :
    http://davidleffler.com/2011/coherence_francais/

    Proposition d’
    « Une stratégie éprouvée pour prévenir les troubles en Ukraine »:
    http://www.eveninglugansk.com/society/1/5282.htm

    RépondreSupprimer