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jeudi 23 octobre 2014

"La mort c'est rouge, la mort c'est bleu, la mort c'est froid, la mort, c'est le silence."


Par Gérard Faure-Kapper

Nous en sommes là, notre régime démocratique a été détourné pour que s'impose la pire des dictatures. On soumet les citoyens et on les étrangle un à un, en les forçant à crier vive la démocratie, vive la république, vive les droits de l'homme.

Le président du conseil a annoncé qu'il fallait s'attendre à une baisse générale des salaires. Le dictateur obéit aux ordres d'une autre dictature, le FMI.

Pouvez-vous imaginer un seul instant les dégâts que feraient dans votre vie une baisse de revenu. C'est simple. Regardez votre solde bancaire avant le salaire et diminuez le d'une valeur égale à 20% de vos revenus.

Vous avez compris, vos crédits ne sont plus remboursés.

C'est là que la justice intervient. Saisie sur salaire, saisie des comptes, saisie de votre maison avec impossibilité de trouver une location.

Que vous reste-t-il ? Jamais Valls n'aura le courage de vous le dire, ni jamais personne.

Je ne peux m'empêcher de citer Balzac dans son oeuvre Le Colonel Chabert: "La mort c'est rouge, la mort c'est bleu, la mort c'est froid, la mort, c'est le silence".

Que croyez-vous que l'on entende chaque jour au standard de l'APLOMB, ce sont des gens désespérés de voir l'oeuvre de toute une vie réduite à néant. 

Ce qui n'est pas supportable, c'est que cette ruine ne provient pas des erreurs passées ni d'une transgression de la loi.

Cet anéantissement provient du fait que les banques exercent leur honteuse industrie en dehors des lois.

Tout leur est permis. Nous sommes dans une crise profonde et le gouvernement met tout un arsenal législatif pour permettre aux banquiers de s'accaparer encore plus rapidement le patrimoine des citoyens.

Que nous reste-il ? La justice.

Nous ne demandons aucune faveur de sa part.

Nous lui demandons de juger avec les éléments chiffrés, avec les démonstrations et avec les preuves que nous lui présentons, en toute objectivité et en toute indépendance.






1 commentaire:

  1. Balzac a encore raison! qu'ajouter sinon qu'attendre la fin du système bancaire ou supprimer nous-mêmes ce système ?

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