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vendredi 30 janvier 2015

Que vous soyez pauvre, handicapé ou même mort, la Banque Populaire Val de France vous considère comme un excellent client.


Par Gérard Faure-Kapper

Que vous soyez pauvre, handicapé ou même mort, la Banque Populaire Val de France vous considère comme un excellent client. Vous serez un "coeur de cible" pour reprendre le jargon marketing.

Pauvre, handicapé ou mort, vous n'avez aucun moyen de vous défendre en justice, ni même la conscience du racket dont vous êtes victime.

Dans le cas présent, il s'agit d'un jeune couple avec 2 enfants qui a été victime d'un détournement de la part de la Banque Populaire Val de France de plus de 10.000€.

Les pratiques de cette banque sont tellement infectes que les journalistes d'"Envoyé Spécial" en ont fait un reportage qui a été diffusé le 14 juin 2014. J'ai eu de nombreuses remontés de téléspectateurs qui étaient littéralement écœurés par cette affaire.

C'est une pratique courante à la Banque Populaire Val de France dont les habitudes délictueuses ont été remarquées par la grande presse. Par exemple le magazine NEXUS a consacré 2 pages à cette banque sur l'exploitation des handicapés. (pages 7 et 8)

http://www.aplombfrance.fr/crbst_7.html

Les accusations que je porte sont terribles mais le public doit savoir.

Alors me direz-vous, la banque peut être attaquée en justice et elle sera condamnée.

La banque en a conscience et s'est adjoint les services d'un excellent avocat. 

Face à lui, une accusation étayée par un dossier technique très complet reprenant l'analyse de chaque écriture replacée dans son contexte. Tous les calculs sont refaits dans tous les sens et un rapport de constats est proposé à l'avocate du client.

Ce type de rapport est reconnu par plusieurs tribunaux. C'est en fait le décryptage de la "boîte noire" du compte.

A l'appui de ce dossier, l'avocate en tire la quintessence qu'elle traduit en arguments juridiques.

Face à l'évidence, comment la banque se défendra.

Je l'ai appris par une amie travaillant à la Banque Populaire à St Quentin en Yvelines, ce qui recoupe les propos d'un responsable juridique que j'ai rencontré.

L'avocat, qui ne connaît strictement rien à la banque, et qui s'en vante par ailleurs, a apporté la solution.

Il suffit d'écarter ce maudit rapport de l'APLOMB. 

Et voici les conclusions de cet avocat remis au tribunal.

"A cette fin, la Banque Populaire Val de France affirme que le rapport de l'association APLOMBest criticable puisqu'il s'agirait à travers un démarchage et des moyens de publicité d'effectuer des consultations personnelles et des rédactions d'actes à caractère juridique en violation des disposition de la loi du 31 décembre 1971."

Et voila, pour l'avocat le tour est joué. le rapport de l'APLOMB est écarté des débats et les usuriers de la Banque Populaire peuvent continuer leurs sinistres œuvres pour dépouiller les pauvres gens.

Evidemment c'est un tissu d'accusations diffamatoires. L'APLOMB n'étant pas admise aux débats, l'avocat a pu, lors de l'audience, accuser l'APLOMB de tous les maux de la terre. De belles envolées lyriques mensongères contre un ennemi à qui l'on interdit de se défendre. (Je le sais, j'étais juste derrière lui pendant l'audience).

Et c'est ainsi que la Banque Populaire Val de France pense écarter le danger que représente pour elle l'APLOMB.

Voici la vidéo que les banques veulent supprimer. le délit d'usure y est clairement expliqué.







3 commentaires:

  1. je ne comprends pas bien pourquoi un rapport de l'APLOMB serait écarté, si il ne vient pas de son initiative mais de l'initiative d'un adhérent ou d'un client neutre (non ahérent).
    tout client qui veut porter plainte contre la banque à bien le droit de demander une expertise à un cabinet ou un avocat, afin de prouver les erreurs de TEG.
    dans d'autres affaires, les rapports d'experts sont bien pris en compte pour autthentifier des erreurs alors pourquoi un rapport de l'APLOMB ne pourrait pas etre pris en compte.
    Peut etre n'avez vous pas le titre pour delivrer une expertise, mais l'avocat du client, lui, peut bien demander une expertise à qui il veut, il me semble et surtout si c'est pour démontrer la preuve de ses calculs.

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  2. Le plaignant peut demander toutes les expertises qu'il veut à qui il veut. C'est au tribunal d'apprécier, d'accepter ou de demander une contre expertise. En l’occurrence, mes expertises sont reconnues par les tribunaux. Je suis le premier a accepter une contre expertise pour mon travail, et j'accepte volontiers de collaborer avec d'autres experts. 2 plus 2 faisant 4 pour tout le monde. A Versailles, le tribunal a suivi maître Chanaud qui a été beaucoup plus offensif contre l'APLOMB. Je connais bien la Banque Populaire Val de France à Saint Quentin. J'y ai de solides amis qui me renseignent sur la stratégie de la banque. C est comme ça que je sais qu'ils reconnaissent que mon expertise est exacte.

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  3. mais alors pourquoi ce tribunal de versailles n'a pas voulu prendre en compte votre expertise, car si 2 et 2 font 4 alors les juges n'ont pas à allez à l'encontre de ça, et sont là pour examiner des faits, qui plus est ,des calculs, et faire valider une étude réalisée par un expert, même si un avocat chevronné se bat pour que votre expertise ne soit pas prise en compte.
    Ce juge n'avait pas à écarter votre expertise car elle est la raison du litige et la démonstration de la preuve.
    soit les juges sont du coté des banques soit ils sont du coté de la loi.....me semble t-il ! mais peut etre faudrait il le leur rappeler.

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