Par Gérard Faure-Kapper
Ce soir, 26 mars 2015, la conférence sera
l'occasion d'expliquer notre nouvelle stratégie pour imposer les lois
républicaines au système bancaire.
Les invités qui ont confirmés leur
présence, sont les acteurs de l'ensemble des mécanismes de l'aide sociale,
notamment ceux qui gèrent les situations de surendettement et de faillite.
Notre expérience associative nous a enseigné
qu’il n’y a pas de fatalité. Nous avons vécu d’autres crises et la France s’en
est sorti.
Le problème, c’est que le mécanisme économique se grippe au niveau
local. Il y a un petit grain de sable et c’est celui-ci qu’il faut identifier
et éliminer.
Bien que ce ne soit pas une généralité, mais souvent, ce qui
provoque le surendettement ou le dépôt de bilan, c’est un poste parasite, un
poste facturé qui ne correspond à aucun échange de bien économique.
Ce sont les « commissions d’intervention » que facturent
les banques.
Ces commissions alourdissent le coût des découverts qui, exprimé
en taux, devient usuraire.
Ce poste représente une charge mensuelle significative. Calculé
sur plusieurs années, c’est un investissement improductif et non justifié qui
plombe la trésorerie des particuliers et des entreprises.
Les banques sont d’ailleurs incapables d’expliquer et de décrire
la raison de cette facturation.
Au tribunal, jusqu’à présent, elles ne se défendent que sur l’aspect
juridique, négligeant totalement les faits.
De plus, elles n’évoquent même plus les lois ou les textes, mais
uniquement la jurisprudence.
La jurisprudence, ce sont des jugements passés, sur des affaires
pouvant être similaires.
Ca n'a pas de sens.
Mais c’est exactement la ligne de défense des banques.
Seulement, l’APLOMB les a obligés à modifier leur ligne de
défense. Elle met en avant les faits, c’est-à-dire l’étude technique calculant
le coût des découverts et le TEG qui l’exprime.
Les banques sont donc obligées de rentrer dans ce raisonnement, d’autant
plus que ce sont les juges qui l’exigent.
Evidemment, s’ils confient cette étude à un technicien, il tombera
exactement sur mes conclusions et la banque sera condamnée.
Alors, la nouvelle ligne de défense des banques, notamment du Crédit
Mutuel, est de récuser l’étude en accusant son auteur, moi-même, de totale
incompétence en matière de calcul de taux.
Ce qui est cocasse, c’est que nul n’ignore que ma carrière
bancaire s’est faite au Crédit Mutuel, et qu’ils ont sous les yeux mon dossier.
C’est le Crédit Mutuel qui m’a formé. Et maintenant, tel Pierre qui renia le
Christ avant que le coq ne chantât trois fois, le Crédit Mutuel ne me reconnaît
plus.
Situation très passagère, je peux l’assurer.