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vendredi 20 mars 2015

Surendettement: il faut absolument vérifier ce que l'on vous réclame.


Par Gérard Faure-Kapper

La courbe du surendettement est comme celle du chômage. Rien ne pourra l'inverser.

En France, il faut le reconnaître, les dispositifs législatifs sont bien faits. En tout cas, ils sont bien équilibrés entre la défense des intérêts de chacun.

Voici le schéma le plus classique du surendettement.

Dans un premier temps, la personne s'endette pour des biens économiques utiles à la famille: maison, voiture, cuisine, etc... C'est un endettement sain et normal, dans la mesure où il ne dépasse pas un tiers des revenus.

Puis, soit par inconscience, soit poussé par des évènements limitant ou baissant les revenus (séparation, chômage, etc...) la personne aura tendance à emprunter pour compenser le manque de revenus.

Et c'est la rupture de trésorerie. La personne n'est plus capable de faire face à ses engagements.

Beaucoup estiment qu'ils ne sont pas responsables d'une séparation ou d'un licenciement entrainant une baisse des rentrées. Certe, mais la banque n'est pas responsable non plus.

C'est à ce moment qu'un phénomène précipitera la personne dans le trou financier.

Les banques vont accorder, au coup par coup, des découverts pour compenser ce manque de trésorerie.

Elle fera payer ces découverts, ce qui est normal jusqu'à un certain point.

Le loyer de l'argent (les intérêts) et les frais fixes (les commissions d'interventions rémunérant la décision d'accorder les découverts).

L'adittion des deux donne le coût des découverts.

Exprimé sous la forme d'un rapport proportionnel (le TEG, taux effectif global) nous nous rendrons compte que la banque prête à un taux usuraire, c'est à dire dépassant la limite fixée par la banque de France, environ 20%.

Les taux que nous enregistrons dépassent souvent les 50%.

Concrètement, le ménage en difficulté aura des frais de plus en plus importants prélevés chaque mois sur son compte: 200, 300, 400€, voir plus.

Et là, c'est mort, la situation est irrécupérable.

Si la banque n'est pas responsable du surendettement de la personne, elle est responsable d'avoir profité de la situation dans le cadre d'un délit d'usure.

Que va-t-il se passer ensuite ?

La personne n'aura d'autre choix que de déposer un dossier du surendettemet auprès de la Banque de France.

En l'absence d'une expertise sur le compte courant, celle-ci n'aura d'autres choix que de léser certains intervenants, comme les maisons de crédit, le trésor public, l'office des HLM, etc...

Mais ces intervenants n'y sont, en général, pour rien, ils ont fait leur travail.

C'est vers la banque que la Banque de France doit se tourner, notamment en demandant une expertise sur les frais prélevés, le coût réel des découverts, et le lien entre ces prélèvements illégaux et la déconfiture du client.

C'est sur ce sujet que l'APLOMB concentre ses efforts de communication.








3 commentaires:

  1. Je peux en témoigné , il mon enlever tous moyens de payements , il ont changé de conseiller financiers 5 en 7 années. Il mon mis ma maison au Acheté , Ma société est Malade ,et pour finir ma santé n'ai pas remboursée par le Rsi .
    Mais je c'est que la Asso Aplomb sera présent pour demande des comptes pour les Injustice que j'ai subi Ma Famille & moi.
    à jeudi . morgan31

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  2. Je peux en témoigné , il mon enlever tous moyens de payements , il ont changé de conseiller financiers 5 en 7 années. Il mon mis ma maison au Acheté , Ma société est Malade ,et pour finir ma santé n'ai pas remboursée par le Rsi .
    Mais je c'est que la Asso Aplomb sera présent pour demande des comptes pour les Injustice que j'ai subi Ma Famille & moi.
    à jeudi . morgan31

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  3. Après des tas de soucis financiers j'ai déposé un dossier de surendettement. Ma banque m'avait conseillé de faire opposition à mes prélèvement afin d'éviter les frais de rejets et de payer mes traites par chèques ou cb. Ce que j'ai fait il y a environ 3 mois. Je suis fonctionnaire donc un salaire assuré tous les mois (je touche 1900 et j'ai régulièrement 2000 à 2500 e de découvert), je vis seule avec ma fille et j'ai fait un emprunt cetelem de 630 e par mois (qu'il n'aurait jamais dû m'accorder d'après ce que l'on m'a dit). Un rejet de prélèvement coute 20 à bred, et maintenant ils rejetent mes chèques (42 e à chaque fois). Ce mois ci j'ai 320 e de frais (y compris les intérêts et les frais d'écritures) quand vont ils s'arrêter ?

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