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jeudi 23 mars 2017

Demandes de remboursement des commissions d'intervention. La nouvelle vague est envoyée à partir d'aujourd'hui



Par Gérard Faure-Kapper

Nous avions envoyé une première vague le 1er octobre 2016, puis une seconde début janvier 2017.

Et nous avons analysé très minutieusement les réactions et les arguments de la banque.

Puis nous avons étudié les réactions des juges au tribunal.


Ceci nous a permis de revoir les arguments pour notre troisième vague qui part aujourd'hui.


Voici les enseignements.


1°) Les banques ne veulent toujours rien savoir. Leur tactique est de confier le dossier à un responsable juridique qui ne connaît rien à la technique, ou encore de ranger le dossier dans un placard, au fond duquel se trouve un employé en bout de course, invirable car cela coûterait trop cher. De plus, la personne est souvent déléguée syndicale;


Une petite remarque hors de propos: quand on est en grande difficulté avec son employeur, et que l'on guette tous les jours le recommandé pour l'entretien préalable au licenciement, un réflexe de sauvegarde consiste à se présenter aux élections de délégué du personnel. Ainsi, la personne est intouchable et va attendre la retraite, assise au fond de son placard.

D'ailleurs, il n'y a pas que dans les entreprise. En politique c'est aussi le cas. Quand on est mis en examen, le meilleur moyen d'être peinard est de se présenter à la présidentielle.  


Bref. Le dossier ainsi transmis à la banque permettra de justifier d'une tentative de votre part de rapprochement amiable. Cette tentative, même si elle n'aboutit jamais, a été rendue obligatoire par le décret du 1er avril 2015.


2°) Devant le juge, il ne faut pas discuter mais s'en tenir à la lecture de l'assignation, et surtout en y mettant le ton. Il faut passer cette vidéo en boucle, et vous entraîner chez vous.



Les personnes qui l'ont expérimenté sont unanimes. Le fait de se raccrocher à un texte lorsque le juge vous donne la parole, et le meilleur moyen de supprimer votre trac naturelle.

Avoir répété fait que vous êtes sûr de vous. Vos propos sont sans appel.

Dans les cas qui m'ont été rapporté, le juge, un peu surpris par votre assurance, vous écoute. En y mettant le ton, vous l'intéresserez.

Dans tous les cas, l'avocat de la banque a été complètement dépassé et s'est tenu coi. Quoi qu'il en pense.

Nous sommes dans l'attente des résultats.


Mais ces succès m'on décidé à lâcher la troisième vague auprès des tribunaux de proximité.

Ensuite, ce sera les tribunaux d'instance.


Oui je sais, c'est très long. Certains attendent depuis plus d'un an, mais je vous juge que ça aura valu le coup d'attendre. C'est vrai coi...











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